☀️ C Était Anne De Bretagne Duchesse En Sabots
Dossier: La fin de l’Empire romain La grande épidémie de peste bovine par Jean-Marc Moriceau ; C’était Anne de Bretagne ; duchesse en sabots par Didier Le Fur ; La mondialisation aussi a une histoire par Régis Bénichi . Le Temps des colonies. collections N°11 daté avril - juin 2001. De la conquête aux craquements de l’empire, un état des lieux sans complaisance du système
JAustenDuchesse de Bretagne . hummm il y a encore du chemin à parcourir ! “C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois !” Diana Forever 28 mai 2012 @ 01:49 C’est assez paradoxal, de sortir un nouveau billet alors que les banques européennes sont en crise
Cétait Anne de Bretagne, duchesse en sabots Suivre cet auteur Didier Le Fur Dans L'Histoire 2001/5 (n°254) , pages 64 à 65
Cétait Anne de Bretagne, duchesse en sabots. Revenant de ses domaines, Ref. en sabots mirliton-taine. Ah, ah, ah, vivent les sabots de bois. 2. Entourée des châteleines avec des sabots. Voilà qu’aux portes de Rennes, 3. Rencontra trois capitaines avec des sabots. Ils saluent leur Souveraine, Created Date: 2/22/2009 7:57:28 PM Title: Untitled
78histoire. par Félix Lorin. "L'histoire de St Léger en Yvelines est intimement mêlée à l'histoire de France, les dates de séjour des rois de France à St Léger, ses divers possesseurs à travers les âges. Les divers évènements qui s'y sont déroulés font mieux connaître l'histoire générale de notre pays que toute autre source.
Cétait Anne de Bretagne. C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots (bis) Revenant de ses domaines en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots (bis) Entourée de
Yavaient été inhumées notamment Marguerite de Bretagne (1443-1469), duchesse de Bretagne, première épouse de François II, dont les restes furent transférés dans le caveau de celui-ci à la cathédrale en 1817 à la cathédrale, Marguerite de Foix, qui fut d’abord inhumée dans la cathédrale en 1486, puis que sa fille fit transférer en 1574 aux Carmes pour y être auprès de
Associationde la Noblesse Bretonne (ANB) 6 juin ·. Tudjentil Breizh (Association de la Noblesse Bretonne / ANB) était présente ce Samedi 5 Juin à Redon pour réclamer la réunification de la Bretagne. Un mur de la honte avait été érigé symboliquement sur le pont sur la Vilaine séparant Redon (35) de Saint-Nicolas de Redon (44) pour
HomePage Anne Sullivan. Anne Sullivan Page 37 sur 50 - Environ 500 essais HDA Charlie Chaplin 1349 mots | 6 pages En dépit de quelques tentatives de regroupement réalisées dans les années 70, le nombre de communes est depuis lors demeuré stable.1)L'organisation interne Le fonctionnement d'une Mairie . Montre plus nait-on homme ou le devient on 633 mots | 3 pages
5IH2. La force d’âme avec laquelle elle supporta, à la mort de son père, les plus grands revers, son habileté dans la direction de son duché, sa sage et prudente régence pendant la guerre d’Italie, la protection qu’elle accorda aux arts, aux sciences et à toutes les entreprises utiles, l’ont placée au rang des femmes les plus illustres. Si quelquefois son esprit d’indépendance bretonne revêtit un caractère dominateur et orgueilleux, on doit pardonner cette faiblesse humaine à une intelligence qui, presque toujours, comprit si dignement la mission de la reine et celle de la femme. Fille unique de François II, duc de Bretagne, Anne, toute jeune encore, succéda à son père dans un moment où les prétentions de la France sur le duché de Bretagne prétentions qui s’appuyaient déjà sur plusieurs victoires rendaient la conversion de cette province à peu près impossible. Anne de Bretagne en prière A la mort de François II, des dissensions, fondées sur des intérêts individuels, éclatèrent dans le conseil de la jeune duchesse, et lui rendirent l’administration souveraine encore plus difficile. Ceux mêmes à qui leur position faisait une inviolable obligation de la protéger se soulevèrent contre elle. Son tuteur, le maréchal de Rieux, mécontent de ce qu’elle refusait la main d’Alain d’Albret, protégé par lui, lui fit fermer les portes de Nantes, au moment où elle se réfugiait dans cette ville pour échapper à un parti de l’armée française qui avait voulu l’enlever à Redon. Avertie à temps de cette lâche trahison, et indignée d’une semblable déloyauté, Anne monte à cheval l’épée à la main, et, suivie de Dunois et de ses principaux officiers, elle se présente aux porte de la ville, ordonne qu’on lui ouvre, et impose tellement aux rebelles que les ponts-levis s’abaissent devant elle. Mais cette généreuse fermeté, qui suffisait à arrêter des révoltes intestines, était impuissante contre le roi de France et ses armées ; la duchesse comprit qu’il fallait chercher un protecteur qui pût la défendre, elle et son peuple. Dans un âge où les intérêts de cœur dominent tous les autres, elle n ’écouta que la raison, et, sacrifiant son affection pour le duc d’Orléans depuis Louis XII, elle se décida à accepter la main de Maximilien d’Autriche. Mais ce dévouement à la cause publique n’eut point l ’effet que la duchesse en espérait. Maximilien n’envoya pas les secours sur lesquels elle avait compté. L’armée française s’était déjà emparée des principales places de la Bretagne, et Anne se vit forcée, après quelques triomphes sans importance et de rudes défaites, à demander la paix. On la lui accorda, mais à des conditions qui rendaient la France maîtresse d’une grande parti du duché. Charles VIII, pour consolider les droits que la guerre venait de lui donner sur cette belle province, demanda la main de la duchesse, qui l’accorda. Devenue reine d’une des premières nations de l’Europe, Anne se montra en tout digne d’occuper le trône sur lequel elle était montée. Pendant les guerres d’Italie, Charles VIII, qui ne quittait point le commandement de ses armées, la nomma régente du royaume, et elle l’administra avec un talent et une prudence remarquables. A la mort de Charles VIII, Anne se rendit à Nantes pour reprendre possession, aux termes de son contrat de mariage, du duché de Bretagne. Ce fut la première reine de France qui porta le deuil de son époux en noir ; jusque-là, elles l’avaient porté en blanc ; de là, sans doute, le surnom de Blanche donné à plusieurs veuves de nos rois. Les mêmes causes politiques qui l’avaient décidée à accepter la main de Charles VIII se réunirent à ses sentiments personnels pour lui faire accepter celle du Duc d’Orléans, devenu roi de France sous le nom de Louis XII. Mais en contractant cette nouvelle union, elle n’oublia point les intérêts de son peuple, et elle obtint, par un traité particulier, que la Bretagne serait gouvernée comme elle l’avait été sous les ducs, et que ses droits et privilèges lui seraient maintenus. La reine contribua immensément aux progrès de la marine française. Douze vaisseaux de ligne furent construits et équipés par ses ordres lors de l’expédition des princes chrétiens contre l’empire turc. Du reste, elle ne fut pas seulement remarquable par ses talents politiques et par son énergie, ce fut encore une des femmes les plus lettrées de son époque. Élevée par Françoise de Dinan, Anne fut de bonne heure initiée à des connaissances étrangères à la plupart des femmes. Elle composa sur les principaux événements de sa vie et sur la bataille de Saint-Aubin, qui valut à l’armée française un si mémorable triomphe sur le duc François II, des mémoires fort curieux. Elle se montra toujours protectrice éclairée des arts et des sciences ; on peut même dire qu’elle prépara grandement cette époque de la Renaissance, qui valut à François Ier le glorieux surnom de Restaurateur des lettres. On conserve encore un grand nombre de lettres en vers latins qu’Anne de Bretagne et Louis XII s’écrivaient pendant cette malheureuse guerre du Milanais entreprise contre la volonté de la première. On voit par cette correspondance, qui témoigne de la vive affection des deux époux, que, malgré l’opposition qu’Anne avait mise à cette expédition, elle fit tous ces efforts pour en assurer le succès. Ces lettres sont ornées de miniatures relatives au sujet traité dans chacune d’elles. Anne profita du retour de Louis XII en France pour venir visiter la Bretagne. Elle fut reçue avec de grands honneurs dans toutes les villes de cette provinces, et particulièrement à Brest, Saint-Pol-de-Léon et Morlaix. Le dessin qui accompagne cet article représente son entrée dans cette dernière ville, avec toutes les circonstances qui s’y attachent. Entrée d’Anne de Bretagne à Morlaix Sur la droite du tableau, on voit la reine accompagnée d’un de ses pages qui caresse une levrette. Elle reçoit les félicitations des notables de Morlaix, qui lui présentent à genoux une hermine apprivoisée et un petit bâtiment d’or enrichi de pierreries. Anne ayant reçu l’hermine, rapporte un historien du temps, le gentil animal la caressa fort, puis se cacha précipitamment dans sa collerette, ce qui mit la reine en émoi ; mais le vicomte de Rohan, qui était près d’elle, lui dit "Que craignez-vous, Madame ? ce sont vos armes." » On sait, en effet, que les hermines avaient été prises pour armes par les ducs de Bretagne, à cause de leur blancheur, et qu’ils avaient joint la fameuse devise Potius mori quam foedari. Le dessin qui accompagne cet article reproduit l’ancien Morlaix ; le groupe de paysans qui se trouve à gauche est adossé aux écluses du moulin du Duc. Dans le fond, des cavaliers sortent de l’ancienne porte Notre-Dame, qui donnait entrée au Pavé, vieux quartier encore existant. Au loin, également dans le fond, apparaissent la porte Bourette et la vieille église de Notre-Dame du Mur. La reine mourut dans sa trente-sixième année. Elle avait demandé par son testament que son cœur fût envoyé à ses premiers sujets. Renfermé dans une boîte d’or, il fut placé dans le monument funèbre élevé par ses soins à François II et à Marguerite de Foix, à Nantes. Les vers suivants étaient gravés sur le couvercle de la boîte En ce petit vaisseau de fin or pur et munde Repose un plus grand cueur que oncque dame eut au monde ; Anne fust le nom d’elle, en France deux fois reyne, Duchesse des Bretons royale et souveraine. Ce cueur fut si très hault, que de la terre aux cieux Sa vertu libéralle accroissoit mieulx et mieulx. Mais Dieux en a repris sa portion meilleure, Et cette part terrestre en grand deuil nous demeure.
DECIDEMMENT, C'EST FOU COMME LE TEMPS PASCAL INSPIRE LA POPULATION AUDACIEUSE ET COURAGEUSE DES CLOWNS TRISTES MEDIATIQUES Après le dimanche de la Résurrection du Christ où le pétomane de groodt étalait ce qu'ils appellent son talent, Anal + récidivait lundi soir, 28 avril avec Yann Barthès dans le rôle du découvreur des passages hilarants de la liturgie catholique, même du Vendredi Saint. La bassesse grasseyante du triste faquin fait pitié. Ce ne doit pas être drôle de vivre avec ces flatulences cérébrales ! A quand les reportages désopilants sur la prière dans la rue, sous le regard envieux de Bertrand Dudesclin ? Ou d'autres thèmes. En février 1791, les morbihannais révoltés par la persécution contre leur évêque se préparaient à attaquer Vannes. Le clergé les dissuadait. Maintenant ce n'est même plus à l'évêque que l'on s'en prend mais carrément à Dieu, à son Fils, à la Vierge, au Vendredi Saint, au Pape. Charles-Henri d'Estaing n'était pas destiné à la Marine. Officier d'Infanterie, ce sont les circonstances de l'époque qui en ont fait un officier de marine. Pour lui les vaisseaux étaient uniquement conçus pour transporter des fantassins. Il n'avait pas du tout la conception que des vaisseaux puissent être des armes de guerre comme le sont des armes portées par des soldats. Marin par obligation ses exploits ne furent pas maritimes. S'il eut une activité plutôt glorieuse dans les mers orientales et aux Indes orientales, lors de la "Guerre aux Amériques" il oscilla entre victoires et demi-défaites ; mais que celui qui n'a jamais perdu lui lance le premier boulet. Il a eu le mérite d'être un combattant alors qu'à l'époque, certain célébrissime fut surtout un combattant de lit ! Au début de la révolution-déconstruction de la France, il eut une attitude assez ambigüe et équivoque lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, alors qu'il dirigeait la Garde Nationale de Versailles - garde constitutionnelle censée protéger le Roi - il ne s'est guère engagé pour empêcher la basse populace appelé maintenant Peuple de la Liberté ! d'envahir le palais. Il ne s'est pas opposé, avec ses Gardes, à l'invasion dont la finalité était d'obliger la Famille Royale à quitter le palais pour devenir otage aux Tuileries. Le nom du commanditaire de ces deux journées serait Philippe d'Orléans, futur Egalité. Charles Henri d'Estaing participe à la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, sous l'uniforme des Gardes nationales. Il désapprouve l'évasion de Louis XVI et de la Famille royale stoppée à Varennes. Il prête le Serment civique à la Constitution. Il brigue la dignité de Maréchal de France mais n'obtient que sa nomination au grade d'Amiral en janvier 1793. Cité comme témoin de la défense lors du "procès" de Marie-Antoinette, il s'égare dans le récit des journées d'octobre 1789 à Versailles. Il est arrêté et incarcéré le 26 novembre 1793, inculpé et jugé le 24 mars 1794 pour complicité de conspiration contre la république, transféré à La Conciergerie le 27 avril, jugé par le Tribunal révolutionnaire le 28, condamné et exécuté en suivant, à l'âge de 64 ans et demi. Sept condamnés l'accompagnent. Il est innhumé au cimetière de La Madeleine le cimetière de la Place de la révolution ; ce cimetière étant désaffecté en 1844-1859, ses ossements reposent depuis dans les Catacombes. Charles-Henri était né le 24 novembre 1729 au château de Ravel dans le Puy de Dôme. Le château d'Estaing, en Aveyron, était sa propriété depuis 1729. N'ayant pas de descendance il avait donné le titre d'héritière à sa demi-soeur, enfant illégitime de son père et de Magdeleine de Mirfond Lucie-Madeleine d'Estaing. Charles-Henri, comte d'Estaing a été guillotiné à cause de ce qu'il était, sur ordre de la Convention. Divers épisodes de succession amènent le château d'Estaing dans la propriété d'une Congrégation de religieuses qui, en 2000 décident de le vendre. Deux acheteurs se sont déjà présentés ; les religieuses les ont récusés pourquoi ? la loi sur l'avortement ou les glissades de la moralité sous le règne d'un des candidats à l'achat ? et préfèrent vendre - quasiment à perte - leur bien à la municipalité qui, peu de temps après, accède à la demande des premiers candidats à l'achat. Sans publicité de la part de la municipalité celle-ci signe le contrat de vente aux conditions désirées. En 1922, Edmond Giscard, dit Monsieur Edmond, avait relevé la particule d'Estaing tombée en déhérence le Conseil d'Etat, par son arrêté de janvier 1923 autorisait la famille Giscard, de la bonne bourgeoisie, à reprendre le nom d'Estaing et à l'ajouter à son patronyme. Il semble qu'il y avait eu une autre tentative, avortée celle-là. Celle de 1922 réussit sous le prétexte d'un lointain cousinage avec une dame Lucie-Madeleine Destaing, en un seul mot, qui aurait été une branche bâtarde de la famille d'Estaing ! En réalité il n'y a aucun lien. Cette tentative n'est pas isolée ; qui ne côtoie pas, parfois, de ces pseudo-nobles pour lesquels le raccourci SNOB sans noblesse a été inventé et auxquels manqueront toujours la discrétion, la classe, l'élégance, la culture et la distinction. Et la connaissance de l'origine de leur nom Bretagne, Normandie, Algérie ? En 2005, le fils d'Edmond, Valéry, ancien Président de la république parachevait l'oeuvre du père en rachetant, avec son frère partisan d'un Gouvernement mondial, au prix qu'ils avaient fixé et qui n'était pas celui du marché, le château de l'amiral d'Estaing. Après le nom, la maison la boucle est bouclée ! La curiosité l'Amiral a été tué par la Convention ; le château de l'assassiné a été racheté par un Conventionnel européen !!! Rappelons que le Président de la république, Valéry Giscard Destaing, dès les premiers mois de son élection faisait frapper le drapeau tricolore de l'Elysée d'un faisceau de licteur. Ainsi est nommé le fagot fasces, fascium de triques ou verges entourant une hache et porté par les "gardes du corps" licteurs du dictateur ou magistrat au temps de la république romaine ou république impériale. Ce symbole de la dureté de la loi figurait sur les premières affiches révolutionnaires. Terminons par une note d'humour Dans un de ses sketches, l'excellent humoriste imitateur, Thierry Le Luron, mettait dans la bouche du général-Président, auquel son jeune et fringant Ministre de l'Economie venait proposer le lancement d'un emprunt national qui porterait son nom cette réplique " Emprunt Giscard d'Estaing ? C'est un drôle de nom...d'emprunt " !!! L'abbé Jacques Perbet, 62 ans, réfractaire à la Constitution Civile du clergé, est resté dans son pays de Queyrières et continue son apostolat dans cette région du Puy, son Velay natal. Il se cache depuis des mois ; pour son malheur, arrive un nouveau représentant en mission, un nommé Guyardin. Ce sinistre individu, 36 ans, a été chevalier au baillage de Langres puis a embrassé le sacerdoce. Il deviendra Vicaire général de Langres avant de renier sa prêtrise, de se marier et de se faire élire comme député de la Haute Marne à la Convention. Il votera la mort du Roi. Son premier travail, en Haute Loire est de lancer des battues aux prêtres "La chasse aux loups est bien combinée" proclamera-t-il en guise de "Credo". L'abbé Jacques Perbet, réfugié dans une ferme qu'il quitta en hâte pour ne pas compromettre ses hôtes, tombe dans ses serres ainsi que l'ancien Procureur d'Yssingeau Une trentaine de personnes est destinée à la prison du Puy. Emmenées d'abord au village du Pertuis elles y passent la nuit, l'abbé attaché debout à un lit. L'aubergiste lui a préparé de quoi souper. Ce sera refusé par le garde-chiourme "On fait bien jeûner les cochons avant de les tuer !" L'abbé et son co-détenu ont compris qu'ils n'arriveraient jamais vivants au Puy, lieu prévu pour leur "jugement". Ils passent par Saint Hostien, devant sa petite église qui existe encore, et descendent la route. Des habitants sont là, les regardant passer. L'abbé Perbet reconnaît des visages qui se détournent, cherche à parler mais un homme, sorti de la foule, lui assène un violent coup de massue sur la remontent dans leur fourgon qui est placé en queue de cortège et arrivés au lieu-dit Lachemp, on les fait descendre, dans le virage, en bas du chemin qui était la route en 1794. Huit gardiens laissent s'éloigner le reste du convoi et, là, massacrent les deux prisonniers entravés qui sont achevés à coups de fusil. Un vrai culte va se développer sur le lieu du massacre du prêtre à tel point que le Directoire départemental prescrira la présence de troupes dans les villages aux alentours afin d'empêcher tout rassemblement. Sans grande efficacité. La population ayant "canonisé" son martyr, Confesseur de la Foi. L'abbé Jacques Perbet a été inhumé, après le Concordat, dans l'église de Saint Pierre Eynac. Le lieu de son assassinat est toujours généreusement fleuri ; un ex-voto remercie saint Perbet ! Jeudi 24 avril ou 14 avril ? Cela dépend des chroniqueurs mais la date retenue est souvent celle du 24 avril, dans l'Octave de Pâques, comme 220 ans après. Or le 14 avril n'est pas dans l'Octave de Pâques Peu importe. L'essentiel est dans le dévouement sacerdotal de l'abbé Nicolas Corbillé qui aurait pu déserter la paroisse dont il avait la charge en temps que vicaire. Il aurait pu vivre caché dans son village de La Chapelle des Marais où il était né le 10 mai 1755, en bordure de Brière, au nord de Saint Nazaire en Loire Inférieure, sixième de sept enfants. Le 9 juin 1781 il avait été ordonné prêtre. Il avait déjà desservi la paroisse de Bouvron, avait prêté un Serment à la Constitution civile du clergé, à sa façon, refusé par le District de Savenay dont il dépendait. Son curé l'abbé Siméon François Delamarre ou de Lamarre n'avait pas prêté serment ; âgé, pensant éviter la persécution, il partit pour Nantes mais fut interné dans la prison des Carmélites puis ensuite dans la prison des Petits Capucins enfin sur le vaisseau "La Gloire". Il périt dans la première noyade de Nantes, la nuit du 16 au 17 novembre 1793. L'abbé Corbillé va assurer sa mission sacerdotale. Il chevauche, marche, court la campagne assure son devoir de pasteur sur la paroisse de Bouvron mais aussi à Campbon, Malville, Fay de Bretagne, relâche. Il a plusieurs caches mais ce jour ci il est au "Bas Bezou" en qualité de domestique de la veuve Perrine Guitton, 64 ans, et de sa fille, Marie, 28 ans. Une descente des Bleus, sans aucun doute à la suite d'une dénonciation, entraîne leur interpellation. Les voisins reconnaissent bien les deux femmes et leur domestique. Mais emmenés à Bouvron, à la municipalité, le domestique est reconnu comme l'abbé Corbillé. Attendant leur transfert à Savenay, l'abbé Nicolas Corbillé, lié, prend prétexte d'un besoin naturel à satisfaire pour être détaché. Il en profite pour s'échapper, saute le mur du presbytère mais, à hauteur de la chapelle saint Mathurin disparue et située approximativement à l'emplacement du beau et imposant calvaire, un Bleu l'abat d'un coup de fusil dans le dos et le traîne par les cheveux jusqu'à l'église. Là il est collé le dos au mur de la sacristie ; ses deux protectrices l'encadrent mais lui seul est fusillé. L'abbé est enterré immédiatement au lieu de son exécution ; la veuve Guitton et sa fille sont emmenées au district, à Savenay, puis à Nantes. Elles y disparaîtront, dans une prison les Saintes Claires? le Bon Pasteur ? Mystère. Une chose est sûre elles ne reviendront pas. Attaché à son sacerdoce, bravant tous les dangers pour assister ses paroissiens, nous pouvons décerner à l'abbé Nicolas Corbillé, mort à moins de 39 ans, le titre de Confessseur de la aurait pu vivre caché, peinard, à La Chapelle des Marais, s'exiler en Angleterre ou en Espagne et revenir à la fin des hostilités ; il a préféré son apostolat de terrain. Grâces lui soient rendues. En 1846, la création de la route de Nort sur Erdre à Pont Château entraîne la désaffection du cimetière qui entoure alors l'église de Bouvron. L'abbé Nicolas Corbillé est exhumé. J'ai entendu dire que son corps était intact. Vérité, légende ? Il est maintenant dans l'ossuaire du nouveau cimetière, mêlé à ses paroissiens. La vieille église a été démolie et remplacée par une nouvelle en 1895. La place, sur laquelle elle se dressait et dans laquelle a officié l'abbé Corbillé, porte son nom. En 1994, l'évêque de Nantes, Monseigneur Emile Marcus, a présidé une messe d'hommage à l'abbé Nicolas Corbillé, entouré de nombreux prêtres et d'une très belle assemblée. Dans l'église actuelle, le maître autel de l'ancienne église a été conservé, dans le transept gauche, à gauche de l'orgue. Il porte toujours les initiales entrelacées du saint Patron Saint Sauveur. Trois statues du XVè-XVIè sont aussi le souvenir de l'église démolie. Pensons, avec émotion, que l'abbé Nicolas Corbillé s'est recueilli devant elles. La chapelle saint Roch, sur la route de Blain à Notre Dame des Landes, est toujoiurs là au milieu des chênes séculaires. L'abbé Corbillé y a dit la messe jusqu'à ce qu'elle soit fermée, comme tous les lieux de culte, en novembre 1793, sur ordre de la Convention. Il célébra ensuite dans une petite clairière située en contre-bas à une centaine de mètres. C'était une époque où il fallait prendre d'immenses risques pour mettrre sa foi en pratique. Et pourtant les fidèles étaient présents en très grand nombre. Maintenant ...... L'abbé Nicolas Corbillé fait partie, qu'il me pardonne des "dommages collatéraux" de la révolution. En effet, son nom ne figure même pas dans le registre des décès de l'époque compulsé à la mairie de Bouvron. Je l'ai constaté. N'y figurent pas non plus les noms de ceux tombés les armes à la main ; peut-être parcequ'ils étaient des "Brigands" ? Que leurs noms ne sont pas dignes de figurer sur les registres officiels ? On n'y peut lire, principalement, que les noms de ceux qui sont benoîtement morts dans leur lit. Place de la révolution, actuellement Concorde, ci-devant Louis XV, en ce mardi 22 avril, il y a 220 ans, une famille est décimée au nom de la bienfaisante, moralisatrice, égalisatrice révolution, monstrueuse utopie voltairo-rousseauiste ! Sont morts les cinq Membres de la même famille -Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, 72 ans, Botaniste, Membre de l'Académie, deux fois ministre de Louis XVI et son avocat lors de la parodie de son procès. Alors qu'il offrait au Roi ses services pour assurer sa défense, Louis XVI lui avait déclaré "Votre sacrifice est d'autant plus généreux que vous exposez votre vie et que vous ne sauverez pas la mienne". En sortant de l'escalier qui donne sur la cour de Mai où attendait la charrette des condamnés, son pied gauche heurta une pierre et le fit trébucher. Retenons sa phrase, traduisant l'homme de fort caractère " Voilà un sinistre* présage, un Romain, à ma place aurait fait demi-tour" -Jean-Baptiste Auguste de Chateaubriand, 34 ans, ex capitaine au Royal-Cavalerie, ancien conseiller au Parlement de Bretagne, frère aîné de François-René, époux de Aline-Thérèse Le Peletier de Rosanbo -Aline-Thérèse Le Peletier de Rosanbo,23 ans sa femme, petite-fille de Monsieur de Malesherbes, leurs deux enfants, âgés respectivement de quatre et trois ans lors de l'assassinat de leurs parents, seront élevés par Hervé-Louis Clérel de Tocqueville, époux de leur tante Louise-Madeleine Le Peletier de Rosanbo.Fille des suivants, -Louis Le Peletier , marquis de Rosanbo, 47 ans, ancien Conseiller au Parlement de Paris, père de la précédente, -Antoinette-Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes, 38 ans, son épouse, fille de Monsieur de Malesherbes. Mais aussi -Jacques Duval d'Epremesnil, 48 ans, Avocat du Roy, ancien Conseiller au Parlement de Paris, -Isaac René-Guy Le Chapelier, 40 ans, député Breton, avocat à Rennes, fondateur avec Defermon et Lanjuinais du Club breton, qui, s'installant à Paris dans l'ancien couvent des Jacobins, deviendra le Club des Jacobins. On lui doit la suppression des Corporations et autres Compagnonnages, rétablis au XIXème siècle sous le nom de syndicats. On lui doit aussi les lois sur l'abolition des Privilèges Lois privées supprimant "de facto" les lois régissant la Bretagne, son pays natal ; en ce qui concerne cette dernière, la Loi Le Chapelier fut illégale car elle aurait du être soumise aux Etats de Bretagne, souverains dans leurs décisions. Cela a du faire curieux à Jean-Baptiste Auguste de Chateaubriand, royaliste, de se trouver associé, au pied de la guillotine, à un Jacobin révolutionnaire "pur jus" ! *En latin, gauche se dit "sinister" ; lorsque des romains rencontraient un oiseau de mauvais présage venant de leur gauche, ils rebroussaient chemin. Ce mot latin est actuellement, de jour en jour, d'une sinistre actualité. Il n'est pas obligatoire d'avoir l'esprit rétréci pour ne pas apprécier ce genre de gauloiserie belgerie aux jeux de mots faciles. Ce triste clown porte atteinte à la dignité religieuse de deux milliards de chrétiens. Il est choquant et provocateur de la part de cet étron de faire des "jeux de mots" le jour même où les Chrétiens commémorent la Résurrection de Jésus-Christ après les infamies et barbaries du Vendredi Saint. Il ne respecte même pas la Sainte Vierge. Lorsque j'ai vu cet individu, appelé humoriste, et tout son entourage aux rires grasseyants et serves, j'ai été irrité ; finalement il m'a fait pitié. Il caractérise, il exprime toute la veulerie actuelle et vérifiable chaque jour, d'individus dont le système cortical ne constitue qu'un mince vernis qui couvre leur cerveau reptilien les rampants de la pensée ! Va-t-il se risquer au même exercice "humoristiquent courageux" avec les disciples de Mahomet, de Yahvé, de Bouddah ? Chiche ! En ce jour ou nous chantons "Scimus Christum surrexisse" nous savons que le Christ est ressuscité, comme le chantaient les catholiques avant la période affreuse de la révolution anti religieuse, en 1794 le silence empli les églises vides. En ce jour de Pâques 1794 la Terreur bat son exécutions, place de la révolution ancienne place Louis XV, dont les victimes sont d'anciens membres du Parlement royal. Parmi eux, 6 Conseillers au Parlement de Toulouse mais aussi -Jean-Baptiste Gaspard Bochart de Saron, 64 ans, mathématicien et astronome, Président à Mortier*, théoricien du mouvement elliptique de la Terre, -Louis Le Peletier de Rosanbo, 47 ans, Président à Mortier au Parlement de Paris, -Armand Guillaume François de Gourgues, marquis de Vayres Gironde, -Barthélémy Rolland de Chambaudouin d'Erceville, 64 ans, Président à Mortier au Parlement de Paris, -Auguste Louis Zacharie Espiard-Humbert d'Allerey, 62 ans, et Le comte Edouard- François Mathieu Molé, 34 ans, Conseiller au Parlement de Paris, emprisonné et condamné à mort pour la simple raison d'avoir protesté, comme ses collègues Magistrats, contre la suppression du Parlement. Cette institution était garante de la Justice ; elle n'était donc pas dans l'air du temps. Monsieur Molé est neveu de Chrétien Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis a la réputation d'un homme honnête et charitable. Avec son épouse, Marie-Louise Elisabeth de Lamoignon, ils auront cinq enfants dont deux seulement parviendront à l'âge adulte. Madame Molé est fortement affectée par la perte, la même année, de son mari et de sa fille de quatre frère est fusillé après Quiberon en fois les deux enfants survivants élevés, elle viendra à Vannes en 1803, pour y retrouver celui qui est devenu Monseigneur de Pancemont, évêque de Vannes, le confesseur de sa jeunesse; elle va réaliser sa vocation d'adolescente être religieuse. Elle achète un ancien couvent, qui a servi de prison-mouroir pour les prisonneirs de Quiberon, près du port de Vannes. Elle fonde la Congrégation des Soeurs de la Charité Saint Louis. Elle-même prend le nom de soeur Saint de Pancemont, de la Compagnie de Saint Sulpice et ancien élève de Monsieur Emery - Supérieur Général de ladite Compagnie - la nomme Mère Supérieure de la Congrégation. Elle décède le 4 mars 1825 à l'âge de 62 ans et est inhumée dans la chapelle de la Congrégation. Le Diocèse de Vannes entame la procédure en béatification en 1959. Elle est déclarée Vénérable par le Pape Jean-Paul II en 1986 ; le décret de Béatification est signé par le Pape Benoît XVI en 2011. La cérémonie, sous la présidence du Cardinal Angelo Amato Préfet de la Congrégation pour la cause des saints et délégué par le Pape Benoît XVI et du Cardinal Paul Poupard, s'est déroulée, selon le voeu de Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, sur le port, à proximité de la Maison mère de la Congrégation, devant une formidable assemblée d'évêques, de prêtres et de fidèles, le dimanche 27 mai 2012. a réalisé un excellent reportage de cette cérémonie de béatification. *Magistrat de la plus haute instance de Justice, le distingue sa prééminence sur les autres magistrats par sa coiffe, en forme de mortier. D'où son nom. PLACE DE LA REVOLUTION En ce dimanche des Rameaux 1794, pardon, Roquette 24 Germinal An II, les conflits d'intérêt se soldent encore par son lot de sang répandu aux pieds du dieu révolution. Population contrastée -Marie-Marguerite Hébert, 38 ans, veuve de Hébert du torchon "Le Père Duchesne" guillotiné le 24 mars dernier ; il semble que cette alliance soit le seul motif de condamnation de l'ancienne religieuse. -Lucile Desmoulins, 24 ans, veuve de Camille guillotiné le 5 dernier, impliquée dans la pseudo "Conspiration des Prisons", forgerie de Barère et du Comité de Sûreté Générale. -Arthur de Dillon, 43 ans, authentique noble, renégat, brillant officier général d'infanterie, qui, pour contrer les menées du 1er ministre britannique Willian Pitt, préparait une attaque de l'Angletrerre par le sol irlandais. Ce qu'avait appris Pitt par son espion Somers. Une lettre anglaise "avait été perdue" par cette espion en 1793 et "gardée sous le coude" par Barère. Cette lettre livrait, comme par hasard, plusieurs noms. Leurs porteurs avaient déjà expié leur "faute", tel Danton. Dillon était ami de ce dernier mais aussi du couple incita à l'arrestation de Dillon. L'amalgame fut fait avec la bénédiction de Robespierre ; Sanson trancha ! Le dernier cri d'Arthur de Dillon fut "Vive le Roi". -Philibert Simond, 39 ans, prêtre dont il abandonnera l'état, violent "diatribeur", il commettra l'erreur de s'en prendre à Pitt ; il fut, comme par hasard enfermé dans la prison du Luxembourg et ainsi inclus dans la "forgerie" de Barère la Conspiration des Prisons. Il n'eut, hélas !, pas le temps de dire tout le bien qu'il pensait de Barère. On lui "coupa le clapet". -Pierre-Gaspard Chaumette, 31 ans moins 40 jours, Commune de Paris, Prise des Tuileries, Sans-culotte Montagnard, régicide, accusé d'avoir voulu supprimer toute divinité le dada agnostique de Robespierre, et par là, la révolution. A mort le païen ! -Guillaume Nourry père, dit Grammont, 42 ans, compromis dans la "Conspiration des Prisons", cher à Barère, accusé de conspiration contre la liberté, la sûreté et la souveraineté du Peuple et vouloir rétablir la monarchie !!!, -Alexandre Nourry, dit Grammont, 19 ans, fils du précédent et mêmes accusations. Eclairage sur ces deux là dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne de décembre 2013 ...parue avec deux mois de retard, nous avons pu lire qu'ils dirigeaient l'escorte emmenant la Reine Marie-Antoinette vers son exécution-assassinat. Ils ouvraient le passage de la charrette tout en excitant la foule contre la Reine de France et en clamant des ordures dont le langage révolutionnaire était particulièrement riche. -Jean-Michel Beysser, 41 ans, ancien officier dans les armées royales puis général des a participé à la défense de Nantes le 29 juin 1793, a été battu par les Vendéens à la bataille de Montaigu en septembre. Cela aurait été le motif de son arrestation. En réalité son sort était scellé avant cette s'était dressé contre la Convention et la tyrannie exercée par le Comité de Salut Public et avait, à Nantes, libéré des opposants. Bref, un dossier chargé de haines et l'esprit vengeur de Barère firent le reste. - Jean-Baptiste Gobel, 67 ans, évêque constitutionnel de Paris, sacré par Talleyrand. Il a, par la suite, abdiqué sa fonction et rejeté sa prêtrise. Ne pouvant être aidé, à la Conciergerie, dans son ultime trajet qui risquait de le mettre en face de son Dieu qu'il avait renié, son ancien Vicaire-général, l'abbé Lothringer, aumônier des prisons, aumônier de la guillotine comme quelques autres courageux prêtres étant absent, il lui adressa sa confession par écrit. Par ce même écrit il rejetait son Serment à la Constitution civile du Clergé et demandait à revenir dans l'Eglise, en pleine et entière obéissance "Mon cher abbé, je suis à la veille de ma mort ; je vous envoie ma confession par écrit. Dans peu de jours je vais expier, par la miséricorde de Dieu, tous mes crimes et mes scandales contre Sa Sainte religion. J'ai toujours applaudi, dans mon coeur, à vos principes. Pardon, cher abbé, si je vous ai enduit en erreur. Je vous prie de ne pas me refuser les derniers secours de votre ministère, en vous transportant à la porte de La Conciergerie, sans vous compromettre, et, à ma sortie, de me donner l'absolution de mes péchés, sans oublier le préambule "ab omni vinculo excommunicationis* ". Adieu, mon cher abbé, priez Dieu pour mon âme à ce qu'elle trouve miséricorde devant Lui, évêque de Lydda." *de tout lien d'excommunication. Jean-Baptiste, Joseph, Gobel, qui avait encouragé, par son exemple, son clergé parisien à prêter le Serment et à abdiquer la prêtrise, en signant cette ultime lettre de confession du titre d'évêque d'un évêché disparu en Palestine évêque in Partibus titre reçu lors de son sacre comme évêque auxiliaire de Bâle, répudiait ainsi le volet parisien et renégat de son sacerdoce. Mais son rejet de son état episcopal et sacerdotal n'avait pas échappé au regard acéré de Robespierre qui vit là un signe d'athéisme....donc un ennemi de sa nouvelle religion....donc une rebellion contre la révolution...donc la mort ! Neuf noms sur une liste de dix huit exécutés ; une journée révolutionnaire dans le droit fil du bonheur à faire connaître. Ahurissant ! Sommations d'usage, comme lors d'une émeute avec prise d'otages, on imagine Fort Chabrol évènement politico-ridicule de 1899 ! Non. Une chouanne face à la meute. Cliquez sur le coin de la photo pour lire la vidéo. Remercions le Ciel que le ridicule ne soit plus mortifère. Heureusement car il aurait fallu agrandir les cimetières depuis une trentaine d'années et plus particulièrement depuis la reprise des Vallseuses. Ce mini film montre que l'esprir frondeur de la Chouannerie est toujours de rigueur et qu'il y a déjà Deux Cent Dix Ans les grands aînés ont suivi le chemin des convictions qui n'est pas du tout aisé. Car il y a exactement 210 ans Georges et ses compagnons sont confrontés à l'arbitraire, déjà, politique. Ils sont emprisonnés au Temple. 2014 est le Cinq Centième anniversaire de la mort de la Duchesse souveraine de Bretagne, Anne de Bretagne, Anne la bretonne, fille de François II et de Marguerite de Foix. La Bretagne organise beaucoup de rencontres et cet article constitue une mise à jour du programme des festivités publié dans La Lettre du Souvenir Chouan de Bretagne de Mars au château de Blois le 9 janvier 1514, dans sa 37ème année, Anne de Bretagne est inhumée en la basilique Saint Denis ; son second mari, Louis XII de France la rejoindra un an plus tard. Son coeur, selon son souhait, sera mis dans un reliquaire et déposé dans le tombeau de ses parents, à reste d'elle une devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" plutôt la mort que la souillure, le monument qu'elle avait fait réaliser pour accueillir ses parents en la chapelle ducale du couvent des Carmes à Nantes, le reliquaire ayant protégé son cœur jusqu'à 1792 et une couronne de mariée qu'elle a offerte à la paroisse de Trescalan. Au mois de juillet 1505 elle quitte Blois et son mari malade pour une visite dans son duché de sans aucun doute, vers le 20 juillet qu'elle passa à Guérande et offrit une couronne en or, à Saillé une couronne en argent et à Trescalan une couronne en bronze doré. Ces couronnes étaient destinées à être posées sur la tête des de Saint Aubin de Guérande et de Saillé ont disparu à la révolution. Ne subsiste que celle de Trescalan entreposée dans un coffre-fort de la mairie de La Turballe d'où elle a été sortie pour que je puisse la reliquaire d'Anne fut trouvé à côté des cercueils de ses parents lorsque les malfrats révolutionnaires vinrent en 1792 en août-septembre comme à Saint Denis ? vider les tombeaux de leur contenu. Le reliquaire fut vidé du cœur qu'il contenait et envoyé à La Monnaie ou, par miracle, une main le sauva de la fonte. Les ossements furent détruits par le feu, ainsi que ceux de Gilles de Retz et ceux des autres occupants des lieux. Heureusement en février-mars 1792, Mathurin Crucy, architecte nantais, ayant sans aucun doute la prémonition de ce qui allait advenir et pressentant la démolition du couvent des Carmes et de sa chapelle ducale, avait démonté les gisants et leurs quatre gardes et les avait enterrés dans le Jardin des Plantes de l' fois déterrés en 1814, il fallut les laisser dehors de longs mois afin qu'ils soient nettoyés par la gisants furent ensuite installés dans le transept sud de la cathédrale de Nantes en 1817 où l'on peut admirer actuellement le chef d'oeuvre de Michel Colombe, le sculpteur, grâce à Mathurin est possible d'admirer, à la cathédrale du Mans, cette très belle statue d'Anne de Bretagne jouant de l'orgue portatif XVIème siècle.La couronne de Trescalan, inscrite à l'Inventaire général du Patrimoine culturel, est en bronze doré et non en cuivre comme écrit par certains d'une quinzaine de centimètres de diamètre, fin assemblage par 11 charnières de 11 éléments dont six fleurdelysés ce qui explique la disparition de l'objet en 1830 avec Louis-Philippe. Les cabochons ont été mis au XIXème siècle pour remplacer les pierres précieuses disparues. Seules subsistent deux sur 11 dans une poche plastique. Elle est d'un poids très supportable. C'est une pièce très à la chanson "C'était Anne de Bretagne, Duchesse en sabots" il serait peut-être temps de mettre fin à ces sottises, à moins de ramener l'époque aux chars à boeufs mérovingiens alors que la Cour de Bretagne fut riche d'arts et de culture ; encore une manière d'inculturer la Bretagne ; une culture Bécassine ? Nous ne sommes pas encore débarrassés de Michelet, jacobins et consorts. ANIMATIONS -8 avril / 18 mai, Nantes, château des Ducs Autour du reliquaire du coeur d'Anne de Bretagne. -11 avril / 31 décembre, Langeais 37 Château où fut célébré le mariage d'Anne de Bretagne et de Charles VIII Mode, arts, enluminures. -1 mai, Saint Malo Cathédrale, concert "Les funérailles d'Anne de Bretagne". -10 et 11 mai, Vannes Côté jardin Gwened Tu all Liorzh, sous les remparts. -15 juin / 15 septembre, Vannes Dans le cadre majestueux de Chateau-Gaillard, exposition du reliquaire et du Livre d'Heures d'Anne de Bretagne. Production Dihunerien Membre du Souvenir Chouan de Bretagne.Gratuit -20 à 22 juin, Vannes Le Salon littéraire honore Anne de Bretagne. -13 juillet à fin août, Theix Manoir du Plessis-Josso sortie Sulniac-Surzur sur la voie expresse Nantes-Vannes Exposition Anne de Bretagne réalisée par l'Association Identité Bretonne. Gratuit. -13 septembre, Vannes Palais des Arts et des Congrès, création de l'Oratorio "Anne de Bretagne renaissante" composé par Roland Becker, interprété par l'ensemble baroque "Bretagne Armoricaine". Production Dihunerien. -19 septembre, Vannes Palais des Arts et des Congrès, Opéra rock "Anne de Bretagne" d'Alan Simon. Production Dihunerien.
Un sabot est une chaussure taillée dans un seul morceau de bois dont le creux épouse la forme du sabot n'apparaît selon de nombreux spécialistes qu'entre 1480 et 1520 et il connaît un rapide développement populaire ausiècle de la Renaissance dans la France du Nord, de l'Ouest, de l'Est, en Flandre et aux Pays-Bas, dans les pays rhénans etmosellans, se diffusant sur la façade du Nord-Ouest de l'Allemagne jusqu'au raison du caractère à la fois noble et rustique de cette chaussure, il existe une grande variété de paires de sabots, des plusluxueuses au plus simples ou grossières, des plus esthétiques par leurs formes ou leurs dessins aux plus techniques ou pratiquespar leurs usages. On retrouve de nombreuses expressions paysannes où sabot et pied sont synonymes en termes de après le siècle des Lumières, le sabot ne chausse plus que les populeuses contrées paysannes. Le mot sabot est mêmeconsidéré comme péjoratif par l'Académie en 1835[réf. nécessaire]. Mais la trilogie des chaussures paysannes, le sabot pour unemarche lente ou une tâche déterminée, la galoche pour les parcours plus longs et les souliers pour assurer une allure vive, n'a pascédé à la mode urbaine. C'est le nostalgique souvenir de ces hommes et femmes paisibles ou joyeux en sabot qui maintientl'attachement à cette chaussure, à l'histoire sabotier est un artisan du bois qui a quasiment disparu avec la fin de la civilisation de l'attelage et son monde l'exception de quelques ateliers équipés de machines et à vocation essentiellement touristique en France et aux Pays-Bas,les dernières saboteries ont fermé leurs portes au lendemain de la seconde guerre mondiale, après avoir connu un regaind'activité durant le terme sabot, dans le sens de chaussures », apparaît assuré dans la langue française au xvie siècle. Que les lointainesorigines des mots associés au sabot soient méconnues n'est qu'un détail, mais la pluralité des sens anciens rend impossiblede fixer avec précision la date de naissance du sabot. Son origine avant les Temps modernes reste en partie obscure. Le mot sabotprovient, selon les linguistes, de l' ancien français sabot ou Çabot, terme du xiie siècle. Au delà, il provient de la combinaison de savateet de l'ancien français bot, masculin de botte, c'est-à-dire une chaussure montante. Savate proviendrait de l'arabe sabbat, qui désigneune danse bruyante, tournoyante ou en tous cas, l'italien Ciabatta et l'ancien provençal sabata sont des formes attestées. Un sabot bien fixé au pied ou une savate permettentd'accomplir des danses rituelles, fort savantes et tournoyantes. Il est aussi évident que la marche heurtée comme la danse sur une surfacedure génèrent des chocs audibles, ce qui a engendré un synonyme par onomatopée, esclot, esclomp, sclump1. Le sabot se nomme encoreen occitan esclop », en néerlandais klomp », en allemand Klump », en alsacien Klumpe », en suédois klompa » Le sabbat mythique des sorcières est bien une danse bruyante3. Sabot ou Çabot a aussi désigné longtemps une toupie actionnée parune ficelle, puis prenant un usage technique, il a désigné une pièce de bois qui, placé opportunément devant et sous les roues, transformele roulage circulaire en traînage verbe saboter en ancien français tardif du xiiie siècle signifie heurter ». Il prend d'ailleurs le sens de secouer en français entre le seizième et le dix-huitième siècle. L'occitan sabar, qui veut dire frapper sur le bois pour en détacher des morceaux, vient du mot saba, sève », car le sens premier est frapper sur le bois à la montée de la sève pour en détacher l'écorce4 une comptine très répandue accompagnait cette opération, pratiquée par les enfants pour fabriquer des trompettes » en écorce. Le verbe est très proche de l'ancien français. Dès 1838, saboter prend son sens actuel, saboteur étant employé depuis deux ans5. Le mot sabotage qui n'apparaît qu'en 1842 est vulgarisé par le dictionnaire de Pierre Larousse après 1880. Le sabot deviendra le symbole des anarchistes. D'après la tradition des typographes, le mot sabotage viendrait du fait qu'un vieux sabot était accroché dans les ateliers d'imprimerie, et on y jetait les caractères de plomb déformés ou inutilisables pour une raison ou pour une mot sabotier n'apparaît dans les textes que tardivement au seizième siècle. Il ne faut pas le confondre avec le sabatier en languedoc qui est à la fois un savatier et un Villon est le premier à utiliser le terme sabot, en 1512, dans sa Ballade de la Grosse Margot, qui parle d’un quartier mal famé de Paris, dans la Cité. Un peu plus tard, Rabelais cite cette nouvelle chaussure dans Pantagruel chap. XXII Panurge, le professeur de Pantagruel, décrit les sabots portés par la dame de ses pensées. Et la coquette héritière Anne de Bretagne, épouse successive de deux derniers rois valois de France, Charles VIII et Charles XII témoigne de ce premier essor populaire par son sobriquet. Cette reine de France, était surnommée par les impertinents Parisiens la duchesse en sabots ».La Maison du Sabot5 Rue des Etaux44740 Batz Sur Mertel 06 52 62 98 97
c était anne de bretagne duchesse en sabots