🐊 Avec Eux Les Murs Ont La Parole

Lasortie c'est sĂ»r Le hesses et le mirador veulent gĂącher nos vies C'est noir c'qui s'passe entre les murs J'ai trop vu la ue-r, le mal chante ma mĂ©lodie (oh no) J'suis solo dans ma putain bulle Cesont des femmes et elles veulent se rĂ©approprier l’espace public. Elles ont choisi de coller ces slogans sur les murs de la ville pour interpeller, faire rĂ©flĂ©chir et bousculer le sexisme. Ilssont comme des bĂ»ches appuyĂ©es (contre des murs) et ils pensent que chaque cri est dirigĂ© contre eux. L’ennemi c’est eux. Prends-y garde. Qu’Allah les extermine! Comme les voilĂ  dĂ©tournĂ©s (du droit chemin).” (Les hypocrites, 63/1-4) Alors qu’Abdullah b. Ubey b. SelĂ»l, qui Ă©tait Ă  la tĂȘte du mouvement de discorde, Ă©tait sur le point de devenir le chef de la ville de Lesmurs ont la parole : luciditĂ© Parfois nous avons des moments de luciditĂ© aiguĂ« , de conscience Ă©levĂ©e de ce que nous offre la vie avec ses milliard de possibilitĂ©s. Je ressens Ilsnous ont envoyĂ© cette critique de « Entre les murs » que nous publions ici in extenso, en marge de la synthĂšse de vos critiques du film sorti le 24 octobre. Sean Penn souhaitait rĂ©compenser un « film politique ». Politique, le film de Laurent Cantet l’est assurĂ©ment. Une ambition dont nous ne saurions contester la lĂ©gitimitĂ©, tant l’école de la RĂ©publique est au FenĂȘtresur cour Les murs ont la parole : luciditĂ© >> 3 septembre 2020 4 03 / 09 / septembre / 2020 12:21. Les murs ont la parole : RentrĂ©e ( dernier post estival) Ma derniĂšre rentĂ©e scolaire au lycĂ©e, terminale, je laisse rentrer d'abord le collĂšge, puis c'est au tour des secondes et premiĂšres, et enfin les terminales. Deux jours de plus de vacances, ça nous Vousserez alors mes tĂ©moins Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e et la Samarie et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre » (Ac 1, 8). C’est le mandat missionnaire que le RessuscitĂ© laisse Ă  ses disciples, mandat adressĂ© Ă  tous les disciples, de tous les temps. Ce mandat a une dimension universelle, les disciples sont envoyĂ©s « Ă  toutes prĂ©sentationdu projet menĂ© en E.P.I. 5Ăšme au collĂšge Jacques PrĂ©vert de Saint-Pierre-sur-Dives - 2018 1789La libertĂ© ou la mort Les murs ont la parole Tchou Citations. Pro. 11,25 EUR. 15,00 EUR25% de rĂ©duction. + 6,00 EUR livraison. Vendeur Top FiabilitĂ©. 5gWKLQJ. Les Cahiers pĂ©dagogiques sont une revue associative qui vit de ses abonnements et ventes au numĂ©ro. Pensez Ă  vous abonner sur notre librairie en ligne, c’est grĂące Ă  cela que nous tenons bon !L’apposition de la charte de la laĂŻcitĂ© » sur les murs des Ă©coles publiques voulue par le ministre de l’Éducation nationale constitue un magnifique objet d’enseignement, au croisement de l’histoire et de l’éducation civique. On pourrait proposer aux Ă©lĂšves de comparer cet affichage Ă  d’autres formes d’occupation graphique de l’espace public. Les tagueurs savent bien que dessiner sur un mur est un acte politique une façon pour des citoyens d’ordinaire peu visibles ou peu reconnus de manifester voire d’imposer leur prĂ©sence aux yeux de tous. Les panneaux publicitaires de quatre mĂštres sur trois exhibĂ©s Ă  l’entrĂ©e des villes ou dans les profondeurs du mĂ©tro font-ils vendre ? En tout cas, ils signalent les Ă©vĂšnements commerciaux, imposent leur message, contribuent Ă  façonner l’image, au sens propre, qu’une sociĂ©tĂ© donne d’elle-mĂȘme. On pourrait leur faire observer sous cet angle les murs de nos Ă©coles. Il y avait, de longue date, la devise rĂ©publicaine sur le fronton de l’entrĂ©e principale, parfois la mention Interdiction d’afficher » en lettres capitales sur les façades. L’intĂ©rieur de l’espace scolaire Ă©tait plutĂŽt rĂ©servĂ© Ă  des affichages Ă  vocation didactique, Ă  commencer par la carte de France, ou, plus rĂ©cemment, les photographies aĂ©riennes de Yann Arthus Bertrand. Aujourd’hui, il parait important d’y apposer la DĂ©claration des droits de l’homme, ou, dorĂ©navant, cette charte de la laĂŻcitĂ©. Les Ă©tablissements privĂ©s regimbent ce n’est pas qu’une question de dĂ©coration ! On pourrait remonter Ă  l’affaire des placards, quand des protestants affichĂšrent une dĂ©claration imprimĂ©e sur la porte de la chambre du roi en 1534, ce qui valut Ă  certains le bucher. On pourrait comparer la reprĂ©sentation classique de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, sous la forme de Tables de la loi, avec de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  l’AntiquitĂ©, Ă  la charte de la laĂŻcitĂ© dont le graphisme s’inspire plutĂŽt de l’univers d’internet, avec des petits bandeaux colorĂ©s sur lesquels on a envie de cliquer pour en savoir plus. On pourrait aussi comparer ce choix d’un affichage avec d’autres formes d’occupation de l’espace et du temps publics par les autoritĂ©s. Le prĂ©cĂ©dent prĂ©sident de la RĂ©publique avait optĂ© pour une lecture obligatoire, celle de la lettre de Guy MĂŽquet. À deux reprises au dĂ©but du siĂšcle, c’est la minute de silence qui avait eu la faveur du chef de l’État, Ă  l’occasion des attentats du 11 septembre 2001 Ă  New York, puis de ceux du 11 mars 2004 Ă  Madrid. Une dĂ©cision politique de cet ordre se situe toujours dans une continuitĂ©. Si jamais Vincent Peillon a songĂ© Ă  une lecture publique par exemple de la Lettre aux instituteurs » de Jules Ferry, le prĂ©cĂ©dent ­Sarkozy a certainement rendu l’idĂ©e caduque. A-t-on Ă©tudiĂ© l’idĂ©e d’une minute de silence Ă  la suite des attaques chimiques dont a Ă©tĂ© victime la population de la banlieue de Damas ? Mais comment maitriser alors les rapprochements incertains avec les attentats d’il y a dix ans ? Dans tous les cas, ces actes de communication de l’autoritĂ© publique signalent un problĂšme, en l’occurence le respect de la laĂŻcitĂ©, qui mĂ©rite une attention particuliĂšre Ils prĂ©tendent produire un effet au moins symbolique, contribuer Ă  y apporter une solution. DĂ©cidĂ©s d’en haut, ils mobilisent les hiĂ©rarchies intermĂ©diaires et le petit personnel Ă  charge pour eux de faire la glose de la geste officielle. Que le problĂšme ne soit pas apparu comme tel dans la vie quotidienne des Ă©tablissements, ou simplement pas prioritaire, ou que cette approche de la solution embarrasse plus qu’autre chose dans un contexte particulier ne compte pas. Alors en faire des objets d’étude en soi est une façon de les prendre trĂšs au sĂ©rieux. En quoi consiste le problĂšme ? En quoi l’affiche, la lecture, la minute de silence ont-elles un effet sur le problĂšme ? Prendre la parole sur ces dĂ©cisions, sur ce qui les a suscitĂ© et ce qu’ils suscitent sont d’excellents remĂšdes contre l’obscurantisme. Article publiĂ© le 25 octobre 2013 Lecture 3 min. Par Par Patrice Bride/ Quarante cinq ans aprĂšs Mai 68, Ă  l’heure d’Internet et des rĂ©seaux sociaux, de la communication, de la libertĂ© d’expression et de l’égalitĂ© pour tous, les murs de la ville reprennent la parole. Les artistes s’en emparent et veulent exprimer leurs angoisses, leurs dĂ©sirs, leur constat sur la sociĂ©tĂ©. Reflet de notre Ă©poque, ils sont lĂ  pour inscrire dans l’histoire, avec ironie, humour ou provocation, ce que d’autres n’osent pas dire. Ils poursuivent chacun leur route par conviction, avec ou sans paroles, ils nous font rĂ©agir et prendre conscience du monde dans lequel nous vivons. SP38, colle ses slogans en français ou en anglais, Ă  Berlin depuis 1995 et dans le monde entier, il ne parle toujours pas allemand. Epi2mik rend visible la contamination de notre planĂšte. Avec ses phrases incisives, Paella affiche avec humour, l’actualitĂ© et les grandes questions de sociĂ©tĂ©. JP Malot, entre Pop art et graffiti, en pleine crise Ă©conomique, s’impose avec sa sĂ©rie "Shoot The Bank". Mister P. a trouvĂ© sa Marylin en la figure iconique du GĂ©nĂ©ral. SP38 SP38, colleur d’affiches, peintre et performeur est originaire de Normandie. Il s’est installĂ© Ă  Berlin en 1995, quelques annĂ©es aprĂšs la chute du Mur, la ville Ă©tait alors le paradis du street-art. Le français fou qui colle des affiches est connu de tous les berlinois. Ses slogans ironiques et provocateurs sont le reflet de l’évolution de la sociĂ©tĂ©, Vive la Bourgeoisie », Vive la Crise », No Revolution today », I don’t wanna be u’re friend on Facebook », Banksy is french »  EPI2MIK Thierry Olivier, alias Epi2mik, est originaire de Caen. Dans un processus de contamination de l’espace urbain, il dĂ©veloppe depuis 5 ans une dĂ©marche singuliĂšre et remplie de symboles. Ce virus rendu visible par cette mousse constituĂ©e de petites bulles colorĂ©es, reprĂ©sente pour lui, le sida, le chĂŽmage, la corruption, la montĂ©e de l’extrĂȘmisme, les dĂ©rives du capitalisme
 Il revient rĂ©guliĂšrement sur les lieux de ses interventions et au pinceau, continue, en ajoutant des bulles, l’inexorable progression de cette gangrĂšne qui envahit le monde. PAELLA ? Depuis 1985, dans la tradition Agitprop de Mai 68, Paella a collĂ© des milliers d’affichettes dans les rues de Paris, selon un itinĂ©raire trĂšs prĂ©cis. Ra-collages d’un peintre franco-espagnol qui, par les moyens pub marque + image + slogan + affiche sĂ©duit, se mĂ©diatise, se fait une clientĂšle. Paella choisit ainsi de se dĂ©marquer de la vague d’artistes pochoiristes de l’époque en usant de ces moyens avec un zest d’esprit rĂ©volutionnaire. JP MALOT A l’ùre du "sampling", JP Malot, issu du mouvement graffiti parisien, mixe culture pop et urbaine. Il colle ses Shoot The Bank », Mickey Top Trader » ou encore Statue de la LibertĂ©, toyĂ©e » sur les murs de Paris, Londres, Berlin, Madrid et bien d’autres villes. Il rapporte de ses voyages des affiches qu’il dĂ©tourne et intĂšgre dans ses nouveaux travaux. Il peint en mĂ©langeant les techniques et fait de ses collages et pochoirs le reflet d’une culture urbaine propre Ă  sa gĂ©nĂ©ration, mĂ©langes d’icĂŽnes de magazines, de starlettes Ă©phĂ©mĂšres et de chanteurs pop. MISTER P. Thomas, jeune artiste de 25 ans, plus connu sous le nom de Mister P., est originaire de Tourcoing. Il colle, depuis 2008, ses tĂȘtes du GĂ©nĂ©ral De Gaulle customisĂ©es sur les murs de Lille, Rouen, Lyon et aussi en Belgique et au Portugal quand il part en voyage. Entre dĂ©tournement et dĂ©rision, Mister P. fait traverser le temps Ă  cette figure emblĂ©matique et historique, confrontĂ©e Ă  la publicitĂ© et Ă  la sociĂ©tĂ© de consommation. DE PARIS À BERLIN
LES MURS ONT LA PAROLE ! SP38 / EPI2MIK / PAELLA / JP MALOT / MISTER P. Vernissage le jeudi 16 mai Ă  partir de 18h Exposition du 16 mai au 2 juin 2013 Facebook EntrĂ©e libre du mardi au samedi de 14h Ă  19h et le dimanche de 14h Ă  17h TĂ©l 01 43 48 14 06 contact chez Site Le Cabinet d'Amateur Et sur Facebook Le Cabinet d’Amateur - 12 rue de la Forge Royale - 75011 Paris - MĂ©tro Faidherbe - Chaligny / Ledru-Rollin ƒuvre Ă©tudiĂ©e Établissements Compte rendu et mĂ©diation ƒuvre Ă©tudiĂ©e Reconstitution de la Tutela, Vieux-la-Romaine Calvados © Arnaud Poirier - Arpanum Tutela Inconnu Statue en Calcaire de Caen Vieux, Maison au Grand PĂ©ristyle, pĂ©riode gallo-romaine. DivinitĂ© protectrice de la ville antique d'Aregenua, la Tutela adopte les traits d'une femme du Ier siĂšcle aprĂšs Sa coiffure est composĂ©e de deux bandeaux de mĂšches ondĂ©es partant du sommet du front et se rejoignant derriĂšre le crĂąne pour former un chignon. C'est une coiffure trĂšs prisĂ©e des Romaines de haut rang de l'Ă©poque augustĂ©enne 27 av. Ă  14 ap. Sa couronne est munie de quatre tours Établissements CollĂšge Jacques PrĂ©vert ROUTE DE LIEURY 49 14170 Saint-Pierre-sur-Dives 02 31 20 84 70

avec eux les murs ont la parole