đŸŒȘ Feu De CheminĂ©e Factice Faux Feu De Braises

Vous ĂȘtes sur les Terres de Feu, il est tout naturel de le croiser dans ce genre de soirĂ©e, oĂč le MinistĂšre de la magie n'a aucune lĂ©gitimitĂ©. D'ailleurs, trinquez un coup avec moi et Ă  l'occasion, passez Ă  mon pub. " (Pour en savoir plus sur l'ouverture du Helen's legs, rendez-vous en page 2) "Ils sont durs Ă  dĂ©rider, ces bourgeois" se plaint @Engel Bauer, venu avec 5auprĂšs de leur feu solitaire. L’obscuritĂ©, lourde de menaces, s’insi- nuait dans leurs veines et accĂ©lĂ©rait leur pouls. Les flammes dansaient sur leurs visages farouches 1 , faisant . jaillir au fond de leurs prunelles 2 sombres des Ă©clairs orangĂ©s. Immobiles, effrayĂ©s, ils Ă©coutaient leur respiration contenue, 10 mutuellement fascinĂ©s par le battement nerveux de leurs pau AssiscĂŽtes Ă  cĂŽtes devant un feu de cheminĂ©e, Ă  faire griller des brochettes - et ce, mĂȘme si ces derniĂšres Ă©taient constituĂ©es de viande de scorpion - les deux Ă©lus se trouvaient tout de mĂȘme dans une situation qui se prĂȘtait aux discussions intimes et personnelles. Avec ce qu’il s’était passĂ© rĂ©cemment, il y avait de quoi passer des heures et des heures Ă  confronter LeNabab. Par Alphonse Daudet. 501 pages. 8 heures. Le docteur Jenkins fournit en perles de jouvence le duc de Mora, haut dignitaire du second Empire. Il lui prĂ©sente Jansoulet, dit le Nabab. De basse extraction, cet aventurier rĂ©alisa sa colossale fortune en Tunisie. braisefeu de cheminĂ©e. Published on mai 13, 2020 in Les feux de cheminĂ©es Full resolution (1920 × 1280) Next →. Devis en ligne. Nom de famille * TĂ©lĂ©phone * PrĂ©nom * Adresse de messagerie * Adresse * Code postal * Ville * Type de travaux. Commentaires/questions * Calculer 7+3 = (antispam) Se faire rappeler. Nom de famille * TĂ©lĂ©phone * Calculer 7+3 = (antispam) * Ensuite faites de la place au milieu et placez les petits bois. Il ne faut pas les placer n’importe comment. Faites une sorte de « tipi » avec les petits bois. AprĂšs, il suffit de mettre le feu Ă  ce dernier et le tour est jouĂ©. Pour cela, vous pouvez utiliser du papier comme messe. Attention, cependant, il ne faut pas trop serrer les bois. Commentfaire un faux feu pour une fausse cheminĂ©e. Mesurez la fausse cheminĂ©e. Achetez de petites bĂ»ches ou des bĂ»ches fendues de la longueur que vous avez choisie pour la largeur du feu Ă  l'Ă©tape 1. Placez un miroir contre le mur du fond de la fausse cheminĂ©e, si vous le souhaitez. Dessinez des formes de flammes sur la cellophane avec un feutre. Coupez la Lundi19 mars 1994. Cette nuit, en rentrant de Rouen, oĂč j'avais jouĂ© Ă  d'interminables parties de belote dans un bar, je fis un dĂ©tour par le tunnel de la Grand-Mare. Devant moi dĂ©filaient les parois grises du souterrain et ses lumiĂšres oranges. J'Ă©coutais le Miserere d'Allegri. Cepare feu est trĂšs fonctionnel : il protĂšge le sol des Ă©clats de braise et limite l'accĂšs au foyer de la cheminĂ©e; Il a une hauteur de 47 cm et sa façade centrale mesure 60 cm. Chacun des cĂŽtĂ©s mesure 20 cm. La largeur totale du pare-feu est donc de 100 cm. Ce pare Ă©tincelles peut ausi ĂȘtre utilisĂ© avec un poĂȘle Ă  bois. 9iAB. Messages 1103CrĂ©dits 877L'Âme des cendresDivinitĂ© primordiale Concours de fanfiction de NoĂ«l Ouverture des votes Les votes pour le concours de fanfiction de NoĂ«l sont dĂ©sormais ouverts !Dans les trois posts suivants, vous trouverez toutes les fanfictions qui ont Ă©tĂ© soumises au avez Ă©tĂ© 19 Ă  participer ! Wow ! Je ne m'attendais pas Ă  une telle participation ! Merci Ă  tous Avant de soumettre vos votes, nous vous prions de lire l'ensemble des fanfictions et des rĂšglements plus lecture ! À lire RĂšglements des votesGains Messages 1103CrĂ©dits 877L'Âme des cendresDivinitĂ© primordiale Histoire 1 Le Complot contre la DuchesseC’était la soirĂ©e du samedi 24 frisĂ© mes cheveux poivre et sel avec un peu d’eau et mis un peu de rouge sur mes lĂšvres. Je portais une longue veste de cuir noir, avec un col de fourrure — don de ma tante, la duchesse de Kyouji. J’étais prĂȘte Ă  aller Ă  la taverne des Trois Ruisseaux, un petit pub d’Ikusa. J’étais d’humeur massacrante, cette journĂ©e-lĂ . La veille, mes trois dindes sauvages de qualitĂ© supĂ©rieure que j’avais Ă©levĂ©es toute l’annĂ©e s’étaient envolĂ©es de leur cage et c’était une tradition pour moi de recevoir toute ma famille Ă©loignĂ©e, dans mon manoir. La porte de l’enclos de mon jardin de 1000 hectares s’était ouverte et pourtant j’étais CERTAINE que je l’avais fermĂ©e. Parfois je perds patience, je l’avoue, mais je suis loin de perdre ma tĂȘte. J’ai regardĂ© derriĂšre chaque statue de marbre autour de la fontaine, mais rien. ajouter l’insulte Ă  l’injure, mon servant m’a insultĂ©e en me portant mon petit dĂ©jeuner, ce matin il m’a dit que ma robe de nuit Ă©tait trop petite. Pouvez-vous croire ça ? Dire ça, Ă  moi. Quelle insolence ! J’ai vraiment que faire des commentaires sur mon apparence, donc je l’ai congĂ©diĂ©e, bien entendu. Comme je l’ai fait pour mes deux autres servants qui m’ont volĂ© mes deux statues de chats sacrĂ©s Shoumeien donnĂ©es par la grande Gunndhir, elle-mĂȘme. Ils ont Ă©tĂ© faits 1000 ans aprĂšs l’ùre des Titans. Vous savez combien ça vaut. Bien plus que vos vies, mes amis, bien n’ai jamais compris pourquoi c’était si difficile aujourd’hui d’avoir des gens en qui on peut avoir confiance. J’ai juste besoin qu’on me serve, et qu’on me laisse en que ma mĂšre est morte, elle m’a laissĂ© un manoir et une longue lignĂ©e Ă  dĂ©fendre. Je n’ai pas d’enfants, non plus. Pas le temps. Je suis une personne qui fonce pour atteindre ses objectifs. Il ne faut pas hĂ©siter, car sinon, on est pas mieux que mort. J’ai gravi mes Ă©chelons dans l’aristocratie Reikoise et j’en suis importe, me suis-je dit. J’irai boire au pub. Je suis si riche que je peux l’acheter Ă  moi toute seule. Ça me changera bien les idĂ©es. J’ai donc lentement descendu mon escalier de marbre en faisant claquer mes talons blancs sur le plancher. Je suis allĂ© chercher ma calĂšche. Je la conduisais moi-mĂȘme et j’en Ă©tais trĂšs fiĂšre. J’ai fait un petit claquement de bouche et les cheveux sont partis au galop. Comme j’avais l’habitude, j’ai tournĂ© au coin du Bordel Daicheneault et du chemin de la Blanche-TĂȘte. C’est lĂ  que je l’ai vu. Mon servant. Il Ă©tait dans une charrette couleur myrtille, dans la place publique au bout du chemin. À l’arriĂšre mes trois dindes volĂ©es. Mais ce n’est pas ça qui me mit dans une colĂšre plus grande que celle de l’Âme des Cendres
 Il donnait tout cela au Roi Tensai. EN MON NOM. Comme ça. Au beau milieu du chemin, en face de mon bar. J’imagine que c’était la journĂ©e des dolĂ©ances auprĂšs du peuple et que le Roi a cru bon de sortir de sa tour d’ivoire pour saluer son peuple. Je veux bien. Peut-ĂȘtre qu’il voulait simplement acheter une belle dinde fraiche pour sa Reine pour Noel. Mais il recevait MA dinde volĂ©e SANS MON CONSENTEMENT ?C’était trop. J’ai lancĂ© un flot d’injures, en gesticulant. Les deux hommes se sont tournĂ©s vers moi. J’ai fait un signe pour que mon servant se tasse. Le Roi ne savait peut-ĂȘtre pas qu’il Ă©tait un salaud. Le petit servant ne m’a pas Ă©coutĂ©. Oser ne pas Ă©couter une duchesse, ça dĂ©passe les bornes. Oser ne pas m’écouter, ça dĂ©passe l’entendement.–Bon, si vous ne voulez pas passer, moi je passe - ai-je foncĂ© tout droit sur sa charrette avec mes chevaux. Enfin. Je jubilais. Elle a volĂ© en morceaux. Enfin il avait eu la monnaie de sa piĂšce. L’extase. Ma propre calĂšche s’est arrĂȘtĂ©e quelques mĂštres avant l’entrĂ©e du pub, dans la grande place publique oĂč - je vous le rappelle - mon servant sans cervelle me barrait le chemin. Il a survĂ©cu, il a sautĂ© de la calĂšche et il est parti en courant. Heureusement, moi je ne me suis pas blessĂ©e. Mais ça valait le coup. La vue s’est libĂ©rĂ©e. Et voilĂ  que deux autres servants qui se cachaient derriĂšre lui essayaient de donner mes belles statues de marbre Ă  des agents du roi, les servants sur les deux Ăąnes gris avec avec MES DEUX STATUES faites 1000 ans aprĂšs l’ùre des Titans. Mais que se passait-il ?–Ça va faire lĂ , ai-je rĂ©pĂ©tĂ© en tirĂ© sur les rennes et je suis rentrĂ© dans les deux idiots de voleurs aussi. D’autres personnes ont essayĂ© d’intervenir, mais je les ai menacĂ©es. Vous aussi, vous auriez fait pareil, si vos employĂ©s avaient complotĂ© contre vous ! Vous aussi, vous comprendriez ma rage. VoilĂ . Vous avez toute l’histoire. Je suis persuadĂ©e qu’aprĂšs avoir entendu mon rĂ©cit, vous trouverez que je ne suis qu’une pauvre victime lĂ -dedans. Ce n’est pas de ma faute si les statues Ă©taient un cadeau diplomatique de la FĂ©dĂ©ration de Shoumei. Elle me les a donnĂ©es, quand je suis allĂ©e Ă  leur banquet. Sur la tĂȘte de mes ancĂȘtres. Et les autres statues nationales de mon jardin. Ben oui, nous Ă©tions de grandes amies mĂȘme ! Je suis pas n’importe qui. Je suis la duchesse Yolanda du Domaine je payais bien mes taxes ? Bien sĂ»r que je paie toujours mes taxes, c’est mes servants, ils mentent comme ils respirent. Pourquoi vous partez ? Qu’est-ce que vous avez Ă  rire ? Quel accent ? J’ai aucun accent. Du nord du Sekai ? Vous vous foutez moi. Je suis Reikoise ! C’est pas moi !Non
 Non, c’est lui. Avec sa charrette bleu marin. D’ailleurs
 oĂč est-ce qu'il est, le petits bums?Il devait ĂȘtre ici ce matin aussi.»FIN-PROLOGUE BONUS FACULTATIFBonjour Mme LĂ©onala, je m'appelle Pierre de Marc AoĂ»t. Je suis barde, artiste et Ă©crivain. Je vous envoie cette pige. L'histoire est...incroyable. Pensez-vous qu'elle intĂ©resserait le Sekai News ?» Histoire 2 Le premier NoĂ«lAu petit matin, dans un village d'Amazones dans les montagnes, tout le monde avait vu au rĂ©veil, au pied de leur cheminĂ©e ou de leurs chausses, des prĂ©sents y ĂȘtre dĂ©posĂ©s. Des prĂ©sents joliment emballĂ©s dans des couleurs vives avec des rubans tout aussi Ă©clatant de couleurs. Des prĂ©sents que personne n'osaient ouvrir, par peur de ce qu'ils pourraient contenir. Tout le village Ă©tait figĂ© lĂ , Ă  contempler ce qu'ils ne comprenaient pas, tandis qu'un cri retentissait au centre du homme, aux cheveux et Ă  la barbe grisonnante, tout de rouge vĂȘtu, Ă©tait attachĂ© au centre du village, avec un sac encore plein de prĂ©sents non distribuĂ©s. À cĂŽtĂ© de cet homme, la cheffe du village, AlthĂ©a, le tenant en respect du bout de sa lance. Les hommes Ă©taient interdits de sĂ©jour ici, dans ce village d'amazone, et celui-ci c'Ă©tait introduit durant la nuit, mais n'avait pas su Ă©chapper Ă  la vigilance d'AlthĂ©a. Qui pouvait bien ĂȘtre assez fou pour venir ici, en connaissance de causes ?" Parle, homme ! Que viens-tu faire dans nos contrĂ©es ?! Demandait AlthĂ©a, d'une voix grondante comme le tonnerre, empli de son autoritĂ© en sa qualitĂ© de cheffe. "Je venais offrir des cadeaux Ă  vous toutes !" rĂ©pondait l'homme, visiblement vexĂ© de s'ĂȘtre fait attraper de la sorte. "MĂȘme Ă  vous, AlthĂ©a." osait-il ajouter, provocant encore d'avantage la colĂšre de la femme susnommĂ©e."Comment connais-tu donc mon nom ? Qui t'envoie ?- Oh, je vous connais toutes. Je surveille le monde et j'offre des cadeaux aux enfants sages ! Vous n'avez jamais entendu parler du PĂšre NoĂ«l ?- Le PĂšre NoĂ«l ? Quelles fadaises viens-tu donc me raconter-lĂ  ?" demandait-elle, avant de presser plus fort le bout de sa lance contre la gorge de l'homme, mais alors que celle-ci pensait le tenir sous la contrainte de sa lame, il avait disparu, sous les yeux Ă©bahis de tout le village, pour rĂ©apparaĂźtre quelques mĂštres plus loin, avant de clamer haut et fort pour que toute la cantonade puisse entendre."Moi, le pĂšre NoĂ«l, vous souhaite un joyeux NoĂ«l !"Puis, il disparaissait Ă  nouveau, avant de rĂ©apparaitre dans le ciel sur un traineau trainĂ© par des rennes. Quelle Ă©tait donc cette magie que les amazones ignoraient ? Qui Ă©tait donc cet homme et pourquoi offrait-il des cadeaux sans rien attendre en retour ? Qu'Ă©tait-ce donc que NoĂ«l ? Tant de questions que les amazones avaient, aprĂšs ce passage Ă©clair de cet homme aux pouvoirs bien supĂ©rieurs Ă  ces femmes. Certaines osĂšrent ensuite ouvrir leur cadeau, cependant la plupart l'ont jetĂ© au feu, toujours par peur de recevoir une quelconque malĂ©diction ou un mauvais sort. Celles qui avaient ouvert leur cadeau Ă©tait toute ravie, recevant ce qu'elles avaient toujours voulu sans pouvoir se le procurer avant. Alors, l'annĂ©e d'aprĂšs, lorsque de nouveaux des cadeaux sont apparus, toutes ont ouvert leur cadeau. NĂ©anmoins, AlthĂ©a, n'avait pas reçu de cadeau, mais un morceau de charbon Ă  la place et un petit mot Ă©crit de la main du dĂ©nommĂ© PĂšre AlthĂ©a,Tu n'avais pas Ă©tĂ© sage l'an dernier, c'est pourquoi tu reçois aujourd'hui un charbon. J'ai Ă©tĂ© trĂšs déçu de ton comportement et j'espĂšre que cela ne se reproduira plus Ă  l'avenir, oĂč tu recevras d'autres morceaux de charbon. Et ne fait pas cette tĂȘte, souris, tu es bien plus jolie quand tu as un sourire qui s'affiche sur tes lĂšvres. VoilĂ , comme ça. Alors qu'AlthĂ©a ne savait pas lire, les mots venaient Ă  son esprit naturellement, avec la voix dudit auteur de la lettre qui semblait aussi s'Ă©crire au fur et Ă  mesure qu'elle Ă©tait en train de lire. AlthĂ©a Ă©tait triste de n'avoir rien reçu d'autre qu'un morceau de charbon, alors tout le village, la voyant triste, avait tous dĂ©cidĂ© de venir lui faire un cadeau qu'elle avait su apprĂ©cier. Et depuis ce jour, une nouvelle tradition au sein du village Ă©tait nĂ©. Le PĂšre NoĂ«l n'Ă©tait plus jamais revenu, mais chacune des amazones s'offraient mutuellement des cadeaux dans un esprit festif, le mĂȘme jour chaque annĂ©e. C'Ă©tait ainsi qu'elles perpĂ©tuaient la magie de NoĂ«l. Histoire 3 Now... HellL’hiver. L’hiver venait d’étendre son long manteau blanc tel un spectre sur le sol, recouvrant plaines et forĂȘt de Sancta, ne laissant derriĂšre que mort et dĂ©solation de la nature. L'hiver Ă©tait dĂ©sormais partout. Tout autour de nous. De son souffle froid et tranchant, l’hiver ne nous laissait aucune Ă©chappatoire. EnfermĂ© dans nos propres chaumiĂšres devenues Ă  prĂ©sent nos geĂŽles, nous ne pouvions trouver refuge auprĂšs des autres, nous devions rester Ă  l'abri. À prĂ©sent, nous Ă©tions seuls. Seul face au danger imminent de l’hiver. L’hiver glacial et tĂ©nĂ©breux dans sa toute puissance. Soudain, un sentiment Ă©trange parcourra mon corps et mon esprit. Le sentiment d’un danger imminent qui s’apprĂȘtait Ă  s’abattre sur ma famille. Chaque annĂ©e, dans les mois les plus lugubres et sombres de dĂ©cembre, les morts s’entassaient. Jusqu’alors, je ne m’en Ă©tais pas inquiĂ©tĂ©, mais aujourd’hui, je sentais la mort devant le seuil de ma porte. Comme si je pouvais Ă©couter le chuchotement des gardiens planifiant leurs sombres desseins. Je n’avais donc plus le choix. Cette annĂ©e, je devrais lui faire face, seul. Je devais lutter. Je devais me battre. Et rien de plus.***Tandis que je m'appesantissais sur le sol en bois vieillis et poussiĂ©reux de ma modeste demeure, l’épĂ©e Ă  la main, j’attendais sa venue Ă  impatience. Je demeurai lĂ , fixant la cheminĂ©e et rien de plus. J'attendais sa venue lorsque soudain se fit un heurt. Les volets claquaient dans un bruit assourdissant sous ses battements d’ailes du dĂ©mon de l’hiver. Il Ă©tait lĂ  Ă  guetter ma venue. Mon cƓur, battait de plus en plus vite tandis que ma respiration se haletait la rendant sifflante et dangereuse. À prĂ©sent, le froid glacial de l’hiver avait pĂ©nĂ©trĂ© mes poumons me donnant l’étrange sensation de respirer des lames Ă©corchant mes bronches et rien de plus. Au fond de moi, je le ressentais Ă  prĂ©sent, de plus en plus fort. L’affrontement avait dĂšs lors commencĂ©. Étant mage et guerrier, j’avais dĂ©jĂ  affrontĂ© de viles crĂ©atures, mais jamais une crĂ©ature possĂ©dant un mana aussi sombre et puissant, me glaçant littĂ©ralement le sang. L’hiver Ă©tait lĂ  et avec lui le dĂ©mon qui le suivait. Il fallait que je rĂ©siste au froid et Ă  l’endormissement qu’il provoquait. Il fallait de je m’éveille. Que je me batte. L’épĂ©e dans mes mains commençait Ă  trembler, Ă©tait-ce lĂ  le froid ou la peur, je ne saurais le dire. Peut-ĂȘtre les deux. PrĂ©cipitamment, je lançai un sort de flamme dans la cheminĂ©e, comme l’espoir d’y voir sombrer le monstre qui pĂ©nĂ©trera ma modeste bataille fut plus rude que je ne l’aurais envisagĂ©, si tant est qu’il y ait eu un affrontement direct. Avais-je seulement une chance de l’emporter ? De son souffle puissant et sec, l’hiver souffla le feu de ma cheminĂ©e qui se rependu telle une trainĂ©e de poudre, rapidement, sur les tissus ornant les fenĂȘtres de ma demeure. J’étais pris au piĂšge. Le feu, dĂ©sormais, que j’avais moi-mĂȘme allumĂ©, m’encerclait Ă  prĂ©sent et consumait les murs de ma modeste chaumiĂšre. Pris au piĂšge dans mes propres flammes, je priais les divins de protĂ©ger ma douce et tendre ainsi que mon enfant. Je ne pouvais m’absoudre Ă  ma propre mort. Il fallait que je rĂ©agisse, mais comment ? Il Ă©tait dĂ©jĂ  trop tard pour moi, mais peut ĂȘtre, pouvais-je sauver les personnes que j’aime. Le temps. Je n'en avais plus, jamais plus. Le dĂ©mon Ă©tait lĂ , Ă©tendant son long manteau de feu et de sang. Les cris de ma femme et les pleurs de mon enfant tĂ©moignĂšrent de mon impuissance, je ne pouvais les sauver, le feu bloquant tout accĂšs et me sĂ©parant deux. Les flammes dansaient Ă  prĂ©sent devant moi, comme jouissant de ma propre mort. DĂ©sespĂ©rĂ©ment, je dĂ©cidais d’ĂȘtre courageux ou emprunt de folie en montant les escaliers enflammĂ©s scarifiant ma peau et mon visage. Le corps en feu, je pĂ©nĂ©trais la chambre de ma femme et mon enfant. Ils Ă©taient lĂ , comme endormi sur le sol. - Papa ? D’un geste d’épĂ©e, j’éliminai d’abord mon fils suivi de ma femme avant de me donner la mort. J’étais heureux que l’hiver et son dĂ©mon n’aie pu jouir de notre souffrance, heureux de pouvoir enfin rejoindre les Titans. ***- Encore un grand feu ? Que s’est-il passĂ© ? - Surement un imbĂ©cile qui a fait un feu trop grand pour l’hiver
 Ce n’est pas la premiĂšre fois que ça arrive. - Ouai, t’as sans doute raison. N’empĂȘche ça me fait penser Ă  cette histoire l’annĂ©e derniĂšre avec un mec qui a tuĂ© son gosse avant de faire cramer sa baraque. Celui-ci aussi avait des enfants ? - Ouai je pense bien. Un gosse et une femme. Triste histoire. - Euh attends ? Ne me dis pas qu’il a Ă©galement Ă©crit un truc bizarre avec le sang de son gosse sur le mur ? - Si comment tu le sais ? - Bah l’annĂ©e derniĂšre, le mec avait Ă©crit “NOW HELL” avec le sang de son gosse sur la cheminĂ©e. - Merde ! Ce type a fait la mĂȘme chose ! - Il faut prĂ©venir le Protecteur. La nuit du 24 dĂ©cembre, Nowhell est lĂ  !*** FREAKY CHRISTMASSEND. Histoire 4 Christmas present'Faisait froid. Trop froid pour que ça soit agrĂ©able, pas assez pour que ça m’empĂȘche de faire mon boulot. On m’avait contactĂ© deux semaines plus tĂŽt. J’avais reçu une lettre avec un sacrĂ© bon pactole dedans, surtout que j’avais rien fait pour le mĂ©riter. Dedans, une lettre, ou un contrat, une petite somme d’argent pour vous prouver ma sympathie, en espĂ©rant que vous serez Ă  la hauteur de votre veux que vous me rameniez une fille. Vivante, et pas trop abimĂ©e de prĂ©fĂ©rence, surtout le visage. Mais pas n’importe laquelle. Si je vous dis le nom de scĂšne Aria », ça devrait vous parler ? Elle. Vous me l’apporterez chez moi la veille de la fĂȘte de l’espoir. Ça sera un peu comme mon cadeau Ă  recevrez alors neuf fois la somme dĂ©jĂ  offerte. Evitez de vous faire repĂ©rer, j’aimerais profiter de votre prĂ©sent sans une mort sur la conscience, si un trop gros paquet de fric qui pendait sous mon nez pour que ça ne m’intĂ©resse pas, mais Mary, je connaissais. Pas personnellement bien sĂ»r, mais Ă  la RĂ©publique, elle avait un bon nom. En tout cas, pour ceux qui trainent dans les bas quartiers. Une chanteuse. Elle passait d’établissement en Ă©tablissement, de bar en bar, elle chantait, et elle repartait comme elle Ă©tait venue, seule. Un vrai mystĂšre, assez pour en faire fantasmer pas mal. Je l’ai dĂ©jĂ  vu une fois, Ă  vrai gueule d’ange, tout juste celle d’une jeune femme. Un corps qui rĂ©chauffe rien qu’en le regardant, fin, agrĂ©able. Et une voix
 putain sa voix, c’était quelque chose. J’me suis mĂȘme demandĂ© en l’écoutant si c’était pas une putain de sirĂšne, cette fille. Mais j’m’égare. Ouais ouais. Donc bon, on Ă©tait l’soir. Et elle avait pointĂ©e sa petite gueule pas loin de l’endroit prĂ©vu pour la livraison. Hey, fĂȘte de l’espoir ? Faut croire que c’était le miens d’espoir, qui se profilait sous mes yeux. J’entre dans le bar, et ça gueule dans la salle. Y’a pas mal de monde, tous Ă  chercher un refuge au froid. Mais surtout, ça hurle Mary » Ă  pleins poumons. Elle allait pas tarder Ă  faire sa je me cale dans mon coin, et j’attends. Elle chante vraiment trop bien par contre, c’est pas naturel. Ça me ferait presque regretter de pas me la prendre pour moi. Mais finit enfin. Ovation, blabla, je m’en fous. Elle sort. Je suis dĂ©jĂ  dehors, Ă  l’ s’en va en sautillant, habillĂ©e tout lĂ©gĂšrement malgrĂ© le froid. Je la talonne. Trop de monde pour que je la choppe ici. Et lĂ , la bizarrerie se barre dans une ruelle. Ça m’arrange, mais c’est chelou comme choix. C’était trop beau pour ĂȘtre autre ruelle. J'me dit Cette fois, c’est la bonne. Elle tourne, je la plaque contre le mur, je la bĂąillonne, je la ligote, et direction le pognon pour disparaissait derriĂšre la ruelle, mais quelque chose m’arrĂȘta. Un son, derriĂšre moi, un son que j' retourne. Une jeune femme, qui Ă©tait au bar, tendait son bras vers gorge Ă©tait tranchĂ©e, elle tentait de parler mais c’était juste
 inaudible. C’était ça que j’avais quoi ce bordel ?J’me suis dit, alors qu’elle tomba sans vie sur le sol. Putain, et avec tout ça, y’a l’autre qui allait m’échapper si j’me dĂ©pĂȘche pas !Je cours. Je tourne la ruelle. Elle est pas juste un type qui pleurs au sol. Et ce type, il a plus de jambes aprĂšs le genou. Et de mains. Il pisse le sang. Lui aussi, il Ă©tait au bar ! Mais putain, comment ? J’étais le premier dehors ! Ça commençait Ă  vraiment puer cette histoire, mais je continue ma course. Y’avait juste une ruelle qui nous sĂ©parait. J’allais pas laisser autant de pognon partir. C’est pas comme si m’arrĂȘter allait les sauver, de toute maniĂšre ! Je franchis donc le dernier coude qui me cache la vue
 mais lĂ , j’me suis tout simplement figĂ©. J’en ai vu des morts dans ma vie, mais là
 Je sais pas combien y’en avait. Une dizaine au moins
 Tous empalĂ©s contre le mur, de chaque cĂŽtĂ©. Ils appelaient tous Ă  l’aide, comme si leur voix Ă©tait dans ma tĂȘte. Je pensais que j’allais devenir un corps allongĂ© par terre, un peu plus loin. Faisait trop noir, donc je me suis avancĂ©. Putain, si c’était elle j’me suis dit, tout ça pour Pour vĂ©rifier. Et lĂ , j’entends une voix. Sa voix. Mon pauvre chou, tu pensais m’avoir~ ? »Directement dans mon oreille, mais avant que j’puisse rĂ©agir
 J’ai senti une bonne lame se planter dans mon dos. J’pouvais pas bouger, j’ai chutĂ© comme une merde par bien Aria. Toute guillerette, sautillante, qui venait de me planter. Tout le monde semblait se distordre
 et pis, tous les cadavres tout ça, plus rien. Juste elle et Ă  peine Ă  bouger, j’pouvais pas parler, sĂ»rement un poison. Elle me regardait, la bouche en cƓur, puis elle m’dit C’était amusant, non ? Moi, tu m’as beaucoup amusĂ©. Ça valait l’argent que je t’ai envoyĂ© pour venir me voir. Bon, allez, j’y vais. Ah, et Joyeuses fĂȘtes ! »Et pis j’me suis Ă©vanoui. Et vous m’avez trouvĂ© lĂ  ! HmHm. Tu Ă©tais le seul corps, et je suis censĂ© te croire ? »Le garde rĂ©publicain ne regardait mĂȘme pas vers la cellule en prononçant ses mots. Il lisait, n’ayant rien d’autre Ă  faire en ce soir d’hiver. Heh, comment tu penses que j’me serais retrouvĂ© lĂ , pissant l’sang, si c’était faux ? » Peu importe. Ça sera aux interrogateurs de dĂ©mĂȘler tout ça. »Dit-il, inexpressif. Il se frotta un instant ses yeux fatiguĂ©s. Un criminel qui dĂ©lirait une fois capturĂ©, c’était pas le histoire, si c’était vrai, cela dit. Histoire 5 Noel traditionnel pour la sirĂšneDans le grand froid des hivers du nord, rĂ©gnait plus encore que d’habitude, la neige qui de sa prĂ©sence faisait du monde, quelque chose d’unicolore. Dans une nuit aussi noire que l’abĂźme, tout juste Ă©clairĂ©e des flocons par la lumiĂšre de la lune accompagnĂ©e des cette nuit de blancheur continue se dĂ©gageait toutefois quelque chose de diffĂ©rente, une petite lueur, qui venait des fenĂȘtres d’une maison, un chalet du nord, adaptĂ©e Ă  ces tempĂ©ratures, sans doute du fait d’un feu intĂ©rieur, que l’on dĂ©duisait de par la fumĂ©e de la cheminĂ©e, et qui devait Ă  la demeure de bois, apporter Ă  la fois douce lumiĂšre et chaleur ce chalet, qui visiblement avait tout des prĂ©paratifs de dĂ©coration de NoĂ«l, que ce soit le sapin, les chaussettes, ou encore les guirlandes prĂ©sentes ici et lĂ , attendait une personne. Une femme, qui bien qu’en forme humaine Ă©tait en rĂ©alitĂ© sirĂšne, une demoiselle du nom de Sahelle. Assise sur un tabouret de bois, accoudĂ©e Ă  une table, la tapotant de son doigt presque pour se divertir de son attente et de son mutisme, son regard semblait fixer constamment la porte et la fenĂȘtre de la maisonnĂ©e. La demoiselle en effet, espĂ©rait chaques secondes voir derriĂšre le verre qui la sĂ©parait de la neige gĂ©nĂ©reuse, une forme humaine se dessiner, se diriger vers la porte pour l’ouvrir et la de la personne qu’elle attendait ne faisait que peu de doute, il s’agissait de son cher Agrus, le drakyn qu’elle aimait depuis toujours mais auquel elle ne parvenait jamais Ă  dĂ©voiler ses Ă©tait longue, et la sirĂšne ne bougeait pas, le garde royale de toute Ă©vidence aimait prendre son temps. Le silence Ă©tait alors de mise dans le chalet, et tout ce que l’on pouvait entendre, c’était le crĂ©pitement du feu accompagnĂ©e du son des doigts de la corsaire sur la table de bois. Cette tension apparente, qu’elle exprimait uniquement parce qu’il n’y avait personne, Ă©tait la preuve mĂȘme de combien elle attendait la venue de son aimĂ©e. D’à quel point cela comptait pour elle, bien que sans aucun doute, elle ne l’avouerait jamais. AprĂšs tout, si ce n’était pas le cas, elle n’aurait pas dĂ©jĂ  tout prĂ©parĂ©. Car en effet, cachĂ© derriĂšre, une des Ă©tagĂšres, se trouvait le cadeau que la pirate dĂ©sirait offrir au gardien du aprĂšs un certain temps, son visage s’illumina, une ombre se dessinait derriĂšre la fenĂȘtre, elle se leva alors soudainement sans pour autant bouger de sa position. Des bruits de pas se firent entendre dans la neige. Était-il ici ? Enfin ? AprĂšs tout ce temps ? Toutes ses heures ici Ă  attendre toute seule ?C’était en effet le cas, la porte s’ouvrait et laisser passer Ă  l’intĂ©rieur de la maisonnĂ©e, un grand et puissant drakyn qui dominait les lieux de la taille naturelle de sa race. Il Ă©tait arrivĂ© un peu les mains dans les poches, juste comme ça, ne saisissant sans doute pas la situation, mais bon, tant qu’il Ă©tait lĂ , la sirĂšne Ă©tait contente, cela lui suffisait. Par ego, elle ne montrait pas vraiment ce qu’elle ressentait, elle aurait trop alors du Drakyn, Sahelle accueillit donc Agrus dans le chalet, l’invitant dans une ambiance et dans une discussion, qui Ă©tait assez dĂ©tachĂ© Ă©tonnamment. Le reptilien Ă©tant dans une sorte d’incomprĂ©hension confuse de la situation, tandis que la sirĂšne Ă©tait elle dans une retenue nĂ©anmoins que la sirĂšne avait un plan, pour parvenir Ă  ses fins en toute discrĂ©tion, en profitant de la crĂ©dulitĂ© sentimentale en quelque sorte de son partenaire supposĂ©e. PassĂ© sous une boule de gui, prĂ©sente ici par la force des choses, la sirĂšne rappelait alors la tradition de maniĂšre fort innocente et en apparence totalement dĂ©sintĂ©resser. Coutume Ă©tait en effet lorsque l’on passait sous une boule de gui de s’ garde royal semblait y rĂ©flĂ©chir quelques instants avant finalement d’accepter la dĂ©marche, encore une fois sans vraiment comprendre le pourquoi cela arrivait. Il fallait le dire, il Ă©tait vraiment deux visages se rapprochaient alors l’un de l’autre, ouvrant les lĂšvres pour accueillir autrui. Alors que finalement, les deux lĂšvres allaient se toucher, soudainement, la nuit, le brouillard. C’était pĂ©niblement que Sahelle se rĂ©veillait, affalĂ©e sur la table oĂč elle avait attendu Agrus toute la nuit. Visiblement, il n’était pas lĂ , elle avait totalement rĂȘvĂ© de ce qui s’était semblait toutefois que le pĂšre noĂ«l avait laissĂ© sa marque, car il y avait lĂ  Ă  son sapin, un cadeau qui n’était pas lĂ  au dĂ©but de la nuit, une lettre qui lorsqu’elle commença Ă  la lire, fit monter le dĂ©pit en elle. Il s’agissait en fait d’un texte brouillon, sommaire, lacunaire mĂȘme venant d’Agrus, qui lui expliquait qu’il ne pouvait pas venir fĂȘter Noel avec elle parce que la reine du reike avait encore peu triste, mais bon, c’est cela la vie d’une sirĂšne friendzonĂ©e. Histoire 6 Un repas de noĂ«l presque pas malFeat Valdyra - CĂ©rĂšs - Jade - Seagan - L'animateur Mes chers amis, c’est avec une immense joie que je dĂ©clare ce repas de noĂ«l ouvert. Pourvu qu’il vous aide Ă  calmer vos petites
 Tensions. » A peine le Grand PrĂȘtre eut-il fini de parler que divers mets furent apportĂ©s par une horde de servants autour de la grande table, dressĂ©e pour l’occasion. En hĂŽte exemplaire, Seagan s’était assurĂ© que chacune de ses invitĂ©es y trouve son compte. Aujourd’hui, Valderia, venue des terres du Nord, nous fait honneur de sa prĂ©sence. Je compte sur vous pour lui rĂ©server le meilleur accueil. » Je s’appelle Valdyra. » J’ignorais que vous pourriez trouver un sens Ă  ce type de fĂȘte, cardinale CĂ©rĂšs. Je doute fort que vous puissiez savourer ce type de mets Ă  leur juste valeur. Sans offense, Ă©videmment. » Votre prĂ©disposition Ă  la haine gratuite m’impressionnera toujours, Administratrice Myreilis, j’ose espĂ©rer que votre animositĂ© manifeste ne vous empĂȘchera pas d’apprĂ©cier ce repas Ă  sa juste valeur. » Groumph, elles parler bizarre. Ça bon sentir. Moins parlote plus manger ! » La tension entre la nouvelle Administratrice Jade Myreilis et la Cardinale des ombres CĂ©rĂšs, ne faisait aucun mystĂšre autour de cette drĂŽle de tablĂ©e. Mais le grand monarque de Shoumei en Ă©tait sĂ»r, il Ă©tait plus que temps d’apaiser une bonne fois pour toutes les querelles intestines qui menaçait la stabilitĂ© dans les plus hautes sphĂšres de la fĂ©dĂ©ration ! Aussi, leur repas de NoĂ«l se passa presque sans anicroche
 Seagan, avant de passer au verdict des candidats, quelles sont vos impressions ? » Oh
 Je ne m’attendais pas Ă  ce que Valdyra monte sur la table en grognant et en s’armant du couteau Ă  beurre quand on a amenĂ© la bĂ»che de noĂ«l
 Je n’imaginais pas que mes petites fumeroles auraient cet effet sur elle. Mais enfin ! Disons que ça a fait de l’animation
. Hahaha
 Ahem
 » Quel dommage que le plat de betteraves ait terminĂ© sa course sur les genoux de Jade. Sa robe Ă©tait si belle. » Oh. Oui, quelle infortune, mais ce sont des choses qui arrivent. Je suis certain que la cardinale n’a pas fait exprĂšs. Je sais qu’elles aiment bien se taquiner, mais je suis sĂ»r qu’il n’y a aucune malice entre elles, si c’est ce que vous voulez dire. » Donc la chute du lustre sur la cardinale Ă©tait purement fortuit, n’est-ce pas ? » Non, j’ai bien vu que c’était une petite blague de Jade, vous savez, comme je vous dis, Jade et CĂ©rĂšs s’entendent comme larrons en foire. » De notre point de vue, ça ressemblait Ă  une tentative d’homicide. » Haha
 Mais non Thierry ! Pourquoi iriez-vous imaginer ça ? Voyez le beau pull de noĂ«l que Jade a offert Ă  sa grande amie ! Et puis, finalement personne n’a Ă©tĂ© blessĂ©. » Vos invitĂ©es avaient l’air en forme ce soir en tout cas ! Satisfait de cette soirĂ©e ? » Oh c’était une chouette ambiance ! J’espĂšre qu’elles auront apprĂ©ciĂ© ! » C’est ce que nous allons voir ! » La dĂ©co JADE Je mets cinq pour l’effort du grand prĂȘtre. Cependant il faudra vraiment que l’on fasse les comptes j’ai l’impression que tout sera aura coĂ»tĂ© un bras Ă  la fĂ©dĂ©ration. » Et niveau esthĂ©tique ? » Hors budget. » Ok
. »***VALDYRA Valdyra mettre trois. Je pas aimer baies rouges sur sapin. GoĂ»t fade, trop croquantes. » Mais on parle toujours de la dĂ©coration
 » Oui, Valdyra pas aimer. Autre question ? »***CERES Six, j’ai beaucoup aimĂ© la prĂ©sentation de la table et de la piĂšce, j’aurais pu mettre bien plus si notre monarque n’avait pas dĂ©cidĂ© de revĂȘtir son plus beau pull tricoté  Eh bien, il faudrait que je lui refasse son Ă©ducation vestimentaire apparemment
 Cela dit, il n’était pas pire que celui dont Jade m’a fait cadeau, je prĂ©fĂšre encore devenir nonne. » N’ĂȘtes-vous pas dĂ©jĂ  religieuse ? » TrĂšs cher
 Votre Ăąme est encore si pure et innocente
 IntouchĂ©e
 » Ooooh je
 » L’ambiance VALDYRA Valdyra beaucoup rigoler mais pas assez bagarre ! Elles faire bagarre entre elles et laisser Valdyra de cĂŽtĂ©. Je mettre sept quand mĂȘme, grand prĂȘtre rigolo. » Vous avez l’air d’apprĂ©cier vos convives ? » Elles marrantes. Mais elles parler comme ancĂȘtres. »***CERES Quatre. Niveau ambiance
 Voyons voir
 Hm
. Il manquait un peu d’hommes dans cette soirĂ©e pour tenir une compagnie plus agrĂ©able que madame l’Administratrice. » La soirĂ©e n’est pas terminĂ©e
 » Grand fou
 »***JADE Cinq. La sauvageonne Ă©tait plutĂŽt distrayante, dommage que le couteau Ă  beurre ne nous ait pas permis de nous dĂ©barrasser d’une certaine engeance. » Vous n’avez pas apprĂ©ciĂ© les chaises musicales ? » 
 Je prĂ©fĂšre effacer dĂ©finitivement ce triste Ă©pisode de mon esprit
 » Oui
 C’est n’est pas tous les jours facile d’avoir une gĂ©ante de plus de deux mĂštres qui atterri sur vos genoux
 » La cuisine CERES Le grand prĂȘtre vois toujours les choses en grand, vous savez. Je pense qu’avec ce qu’il y avait sur la table on avait de quoi nourrir dix personnes. Heureusement, la gĂ©ante semblait avoir un certain appĂ©tit... » Votre
 Uhm
 Votre note ? » Huit. Quel dommage que l’on n’ait pas pu goĂ»ter la salade de betteraves
 Huhuhu
 »***VALDYRA Pas assez nourriture. Prochaine fois, Valdyra chasser pour une proie par personne. Viande cuite pas bon, meilleure crue ! » Vous vous ĂȘtes tout de mĂȘme resservie cinq fois
 » Ah ! Assiettes trop petites ! ça pas assiette, ça COUILLERE. » Et votre note ? » Quatre. Pas biĂšre, pas marrant. »***JADE Cinq. » 
 Un commentaire ? » 
Cinq. » Histoire 7 Un futur Ă  bĂątirEn ce soir glacial de fin d’annĂ©e, le seigneur du Reike, confortablement installĂ© dans son royal divan, Ă©tait en proie Ă  divers cauchemars. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce lĂ  le stress d’avoir une descendance ? Il pouvait diriger des armĂ©es, mais saurait-il ĂȘtre pĂšre ?Se relevant finalement avec difficultĂ©, le gĂ©ant se frotta les yeux avant de s’étirer. Il remarqua rapidement l’absence de son Ă©pouse Ă  ses cĂŽtĂ©s ce qui l’aida Ă  sortir du lit rapidement. Il avait besoin d’un verre d’eau mais surtout, de s’assurer que celle qui portait son enfant n’avait pour ce dernier, il n’eut pas Ă  chercher bien longtemps car bien vite, une femme aux longs cheveux immaculĂ©s s’invita dans la chambre. Le rĂ©gent la reconnut avec simplicitĂ©. Il s’agissait d’Ayshara, son Ă©pouse. A ceci prĂšs que ses vĂȘtements semblaient datĂ©s et accessoirement qu’elle brulait faiblement de feu divin.“Ayshara ? la questionna le guerrier. Je peux savoir Ă  quoi tu joues ?”La femme afficha un lĂ©ger sourire sur le coin de ses lĂšvres avant de s’exprimer d’une voix calme.“Je ne suis point Ayshara, roi du Reike. Vous avez devant vous le fantĂŽme des noĂ«ls passĂ©s.”Tensai resta sans voix quelques secondes. L’absurditĂ© de la scĂšne l’empĂȘcha de rĂ©pondre sur le moment. Ce n’est qu’aprĂšs quelques secondes Ă  recomposer ses pensĂ©es qu’il fronça les sourcils.“ArrĂȘte de faire l’enfant, mon Ă©pouse. Je te reconnais, les flammes n’y changent rien.”La femme se pinça lĂ©gĂšrement la lĂšvre avant de froncer les sourcils Ă  son tour. Elle haussa lĂ©gĂšrement la voix en prenant un accent amusant.“Allons bon Tensai ! On a pas le temps de niaiser lĂ , je te rappelle qu’on a que mille mots. Alors tu vas Ă©couter le fantĂŽme des noĂ«ls passĂ©s ! Pas de mais !”Le roi ne put s’empĂȘcher de faire un pas en arriĂšre. A la fois incertain de ce qu’il Ă©tait en train de vivre et sur le point de tout casser autour lui par frustration. Il dĂ©cida de se calmer et de voir ce que celle qu’il pensait son Ă©pouse lui prĂ©parait. Il croisa les bras, faisant mine d’avoir la situation sous contrĂŽle.“Je t’écoute. Parle-donc.”La jeune femme lui offrit un sourire avant de tousser poliment pour s’échauffer la voix. Elle leva une main et les murs de la chambre dansĂšrent autour d’eux. Le roi qui resta de marbre, s’approcha nĂ©anmoins de celle pour qui son cƓur battait, de peur qu’un quelconque danger n’ le dĂ©cor cessa sa course folle, les deux amants se retrouvĂšrent en plein dĂ©sert, faisant face Ă  une armĂ©e de corps. Le sang se mĂȘlait au sable goutte Ă  goutte.“Je me souviens de cet endroit, expliqua le roi en fixant son Ă©pouse. C’est ici que j’ai croisĂ© le fer pour la premiĂšre fois dans le but de rĂ©cupĂ©rer le Reike. Mais cela n’a rien Ă  voir avec NoĂ«l. Alors ou veux-tu en venir ?”La reine ne lui offrit qu’un sourire malicieux en rĂ©ponse.“Si tu as des choses Ă  me reprocher, continua le guerrier. Explique les moi franchement.”Ayshara leva les yeux au ciel avant de soupirer lentement.“Effectivement, je n’aime pas lorsque le sang coule.”“Est-ce vraiment le moment de me le reprocher ?” s’emporta son Ă©poux avant de se couper lorsque la belle vint poser son index sur ses lĂšvres.“Continuons notre voyage, dĂ©clara-t-elle en faisant progressivement disparaĂźtre ses flammes. Tu comprendras en temps et en heure.”Tensai ferma les yeux un instant avant d’opiner du chef.“Soit, je te fais confiance de toute maniĂšre. J’imagine que je vais avoir Ă  faire au fantĂŽme des NoĂ«ls prĂ©sent dĂ©sormais ?”“Tu connais ce conte !? sursauta la belle avec un sourire moqueur. Je suis surprise.”“Je sais lire comme tout le monde je te signal, lui reprocha le guerrier piquĂ© Ă  vif. Et puis j’ai Ă©tĂ© enfant moi aussi.”Ayshara lui offrit un regard Ă©perdument amoureux auquel il rĂ©pondit avec un regard intense. Puis finalement, la jeune femme reprit la parole “TrĂšs bien monsieur le grand enfant. Suis donc le fantĂŽme des temps prĂ©sents pour la suite de notre voyage.”Elle tapota entre ses mains et le dĂ©cor retrouva sa danse effrĂ©nĂ© autour d’eux. Il s’arrĂȘta finalement alors qu’ils se trouvaient dans un coin de l’arĂšne. Un double du roi Ă©tait en train de faire son discours, annonçant son futur vĂ©ritable Tensai fronça les sourcils. Sachant pertinemment ce qui allait se produire ensuite. Les rebels ne tarderaient pas Ă  attaquer, mettant Ă  feu et Ă  sang l’évĂšnement qui devait marquer le Reike d’une heureuse nouvelle.“Cherches-tu Ă  me faire sortir de mes gonds Ayshara ? la questionna en silence son mari. La sĂ©curitĂ© aurait dĂ» ĂȘtre plus prĂ©sente. J’aurai dĂ» faire quelque chose pour les empĂȘcher de crĂ©er tout ce vacarme. J’aurai dĂ» tous les tuer !”La descendante des dragons s’approcha sans un mot avant de lui voler un baiser pour le faire taire. Alors qu’ils se retrouvĂšrent de nouveau dans leur chambre.“Tensai, reprit-elle en caressant la joue de son bien aimĂ©. Je ne te reproche rien. Je veux simplement que tu prennes en compte le passĂ© pour bĂątir un futur meilleur. Avec moi. Avec lui. Elle prit la main du guerrier pour le poser sur son ventre. Le cycle de la haine doit cesser. Non seulement pour le Reike, mais aussi pour notre enfant Ă  naĂźtre. Je veux que notre nation prospĂšre, mais ne penses-tu pas qu’il est grand temps d'arrĂȘter de fonder notre futur sur les ossements de nos pairs ?”Le guerrier voulut tout d’abord protester, lui expliquer qu’il ne pouvait pas laisser un tel affront impuni puis ses yeux se perdirent dans ceux de sa belle, il sentit quelque chose bouger, toujours la main sur le ventre de son Ă©pouse. Et pour l’une des rares fois de son existence, Tensai sentit une larme de joie courir le long de sa joue.“Je veux bien leur laisser une chance, dĂ©clara-t-il alors en l’attrapant dans ses bras. Pour toi. Et notre enfant. Peut-ĂȘtre entendront-ils raison ? Mais avant de continuer, ne devrais-tu pas me montrer le fantĂŽme des noĂ«ls futurs ?”La reine attira le visage de son bien aimĂ© Ă  elle pour lui chuchoter “Il n’y a pas vraiment de fantĂŽme du futur. Tout reste encore Ă  bĂątir. L’avenir n’est pas Ă©crit dans le marbre et j’espĂšre qu’il m’apportera autant de joie que lorsque nous nous sommes dĂ©voilĂ©s nos sentiments. Je t’aime Tensai, et je suis heureuse d’ĂȘtre Ă  tes cĂŽtĂ©s.”Le guerrier la contempla un instant, dĂ©gageant l’une de ses mĂšches qui cachait son visage angĂ©lique avant de rĂ©pondre.“Le sentiment est partagĂ©.”Il s’approcha pour Ă©changer un dernier baiser. Histoire 8 La lĂ©gende de la clochetteIl y a tellement de crĂ©atures dans le Sekai, toutes aussi particuliĂšres qu'extraordinaires. Chaque vies s’écrivent dans les grandes lignes de l'histoire, d'une maniĂšre ou d'une autre. Les chanceux Ă©taient reconnus comme des personnes importantes, des hĂ©ros voire mĂȘme des lĂ©gendes. Et pourtant le rĂ©cit deux jeunes gens auraient mĂ©ritaient de devenir un conte inoubliable. Il fut un temps oĂč il Ă©tait reconnu comme une fable locale dans la RĂ©publique, "la lĂ©gende de la clochette", contĂ© aux enfants Ă  la pĂ©riode de NoĂ«l. Mais il tomba trĂšs vite dans l' nous ne savons presque rien de ces deux personnes. Leur races, leur Ăąges ou mĂȘme leur apparences sont inconnus. Seules des lettres et des traces de leur passage prouvaient leurs existences. Les lettres Ă©taient toutes regroupĂ©s et maintenus par un ruban rouge avec une petite clochette, ce petit paquet Ă©tait mis sous clĂ© dans un feuilles Ă©taient Ă©crites d'une calligraphie parfaitement soignĂ©e, gracieuse avec de belles boucles. Cette Ă©criture fĂ©minine Ă©tait toujours signĂ©e d'un "Nezumi". Toutes ces lettres Ă©taient emplis de promesses d'amour, de mots doux, d’échanges constructifs et dĂ©veloppĂ©s laissant imaginer des rĂ©ponses longues. Des pages recto-verso sur tous les sujets, parfois de longues pensĂ©es et rĂ©flexions qui se savaient solitaires, mais toujours, en fin de page, une question adressĂ©e au destinataire "Kuma". Seules les lettres de la jeune femme se trouvaient ici, celles du jeune homme devaient se trouver autre part, chez la destinataire sans doutes, mais elle ne fut jamais informations sur eux ont pu ĂȘtre retrouvĂ©s par le biais de ces Ă©crits. Lui, Ă©tait originaire de Courage et Elle de Sancta. Ils s’étaient rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois Ă  Benedictus et ils avaient gardĂ©s contact aprĂšs cette entrevue mais il n'y avait pas d'autres dĂ©tails Ă  ce des derniĂšres lettres, datant de dĂ©cembre -1 avant l’annĂ©e du renouveau, Ă©tait au sujet d'un rendez-vous secret la nuit du 24, sous le plus grand sapin de la foret de Liberty. Sachant qu'ils ne s’étaient pas revus depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , l’émotion et l'impatience se faisait ressentir dans les dires du manuscrit. Quelle sorte de tableau se peindrait alors lorsque ces deux-lĂ  se rencontreraient Ă  nouveau. Eh bien une derniĂšre feuille nous peignait cet Ă©vĂ©nement. Elle n'avait ni expĂ©diteur, ni destinataire et pas non plus de date. Cette derniĂšre semblait ĂȘtre une note personnelle Ă©crite par le jeune homme. Une calligraphie beaucoup moins soignĂ©e, plus Ă©paisse et avec plus de fautes "J’écris d'une main tremblante, je ne sais plus si je viens de vivre un rĂȘve. Mais si c'est bien la rĂ©alitĂ©, je ne me souvenais pas qu'elle pouvait ĂȘtre aussi douce... Comment pourrais-je la qualifier ainsi ? Alors que la personne que j'ai rencontrĂ© en est la dĂ©finition mĂȘme. Lorsque je ferme les yeux, j'ai la sensation de revivre ce Ă©tait plus simple, des heures Ă©taient devenues un communiquait sans parler, d'un simple regard oĂč les lumiĂšres de la nuit se reflĂ©taient dans nos yeux, on se disait tout sans que personne n'en sache rien. Je pouvais connaĂźtre ses peines passĂ©es et les comprendre, les ressentir. Je me sentais tout aussi compris. Je ne saurais dire pourquoi, mais ce moment n'appartenait qu'Ă  nous et il Ă©tait Ă©ternel. Il l'est et il le sera pour toujours. Cela me fait rire mais, Ă  cet instant, nous n'avions mĂȘme pas Ă©changĂ© un mot pourtant. Mais nous scruter nous Ă©tait d'une beautĂ© Ă  faire briller les Ă©toiles, ces mĂȘmes Ă©toiles que je sentais danser au fond de mon cƓur lorsque je la voyais rire timidement. Lorsque son Ă©clat se terminait, elle me regardait toujours d'un regard si expressif, ils brillaient tellement. Étaient-ce les larmes qui l'intensifiait ou bien Ă©tait-elle d'un naturel Ă©merveillement. Je ne saurais dire. Comme je ne saurais expliquer pourquoi pleurait-elle. Elle avait juste l'air d'avoir mit fin Ă  une souffrance en se trouvant Ă  mes ce moment lĂ  nous nous faisions face devant le plus grand sapin de la forĂȘt, Ă©clairĂ©s par la lune qui faisait ressortir le blanc immaculĂ© de la neige, ce pĂąle manteau qui recouvrait l'arbre. Il Ă©tait le seul tĂ©moin de cette nuit, de cet acte. Cette action qui fut le mouvement de ma main rejoignant doucement sa joue et qui m'amena Ă  l' nos lĂšvres se rencontrĂšrent, un nouveau sentiment nous enveloppait. C’était d'une telle douceur et telle d'une lĂ©gĂšretĂ© que nous aurions pu apprendre Ă  voler. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un ange prĂȘt Ă  m'emporter ce soir-lĂ , et j'aurais acceptĂ© mon sort sans broncher si cela me permettait de m'envoler avec lĂšvres Ă©taient si froides, qu'on aurait dit qu'elles Ă©taient de neige. J'ai mĂȘme crains que la chaleur des miennes ne la fasse fondre. Ses mains gelĂ©es, rejoignant mon cou, provoquĂšrent un frisson qui parcouru tout mon corps. Cette sensation me poussa Ă  la coller contre moi, je voulais rĂ©chauffer cette personne qui mĂ©rite tout le confort du larmes coulĂšrent de ses joues, chaudes, roulant jusqu'Ă  nos lĂšvres. Elle Ă©tait une flamme coincĂ©e dans une enveloppe de moment fut une promesse. On se promit de se retrouver l'an prochain, au mĂȘme endroit, dans cette mĂȘme neige, ce soir-ci mĂȘme. Aucun autre cadeau ne pourrait me faire plus plaisir que de la revoir. En guise d'engagement, elle dĂ©tacha ses cheveux et me donna le ruban rouge qui les nouaient si bien. À chaque extrĂ©mitĂ© se trouvait une clochette, elle en dĂ©crocha une et me donna le reste. L'an prochain, je lui ramĂšnerai ce prĂ©sent." Malheureusement ces lettres furent dĂ©couvertes parce qu'un incendie eut lieu. Les flammes avaient tout consumĂ© n’épargnant rien ni personne, pas mĂȘme le propriĂ©taire. D'aprĂšs le constat, l'embrasement s’était dĂ©clarĂ© le 24 DĂ©cembre de l'an 0, c'est-Ă -dire un an aprĂšs leur rendez-vous. Pour ce qui est du lieu de rencontre, personne n’était prĂ©sent Ă  la date prĂ©vue. Seule une fleur de la passion avait poussĂ© sous un grand sapin, avec une petite clochette Ă  sa racine. Histoire 9 Il faut sauver NoĂ«lChers lecteurs et lectrices, laissez moi vous conterLe rĂ©cit palpitant d’une aventure passĂ©eD’un temps ou jeune et fier, j’arpentais les cheminsA la place de ma plume, une Ă©pĂ©e Ă  la un soir d’hiver Ă  l’approche des fĂȘtesMoi et mes acolytes Ă©tions partis en quĂȘteNous Ă©tions missionnĂ© pour rĂ©soudre un mystĂšre Trouver ce qui causait la mort des symboles de la saison des givresCyprĂšs, cĂšdres et sapins, rien ne semblait survivreUn flĂ©au inconnu frappait sous la surfaceGrignotait les racines d’un appĂ©tit RĂ©publique entiĂšre Ă©tait prĂ©occupĂ©eLes marchĂ©s de NoĂ«l tardaient Ă  s’installerDes rumeurs circulaient entre les citoyensLa fĂȘte est annulĂ©e ?», RepoussĂ©e, c’est certain».Mes compagnons et moi nous Ă©tions rĂ©unisPour trouver un remĂšde Ă  cette maladieNous avions commencĂ© nos investigationsAuprĂšs des botanistes experts sur la questionAucune rĂ©fĂ©rence dans leurs manuscritsN’abordait en dĂ©tail une telle Ă©pidĂ©mieAprĂšs des heures d’études et dĂ©bats acharnĂ©sL’hypothĂšse naturelle fut enfin source Ă©tait magique, ça ils en Ă©taient sĂ»rIl fallait donc trouver un mage de la natureUne fĂ©e Ă©rudite ne se fit pas prierMoins pour les rĂ©compenses, que par curiositĂ© Une pouvoir si puissant... Prenez moi avec faut que je raisonne ce mage devenu fou»ArmĂ©s de nos Ă©pĂ©es, vĂȘtus de nos armuresMoi et mes frĂšres d’armes partions Ă  l’ souches et branches mortes rendaient la traque facileEn quelques heures seulement nous trouvions l’ĂȘtre hostileQui ne l’était pas tant, ni hors de lui d’ailleurs Ils pensaient suivre un fou, ils avaient fait renne majestueux, immense et Ă©thĂ©riqueSe dressait devant eux, parfaitement quasi perfection un dĂ©tail dĂ©tonnaitLes larmes qui coulaient de ses yeux noirs de fĂ©e resta bĂ©ate en voyant le tableauPuis d’une voix presque muette murmura quelques mots Mes yeux ne me trompent pas, il s’agit d’un sont sĂ»rement ses larmes qui causent nos ennuis»A peine eut-elle fini de prononcer ces motsQu’une voix en rĂ©ponse, rĂ©sonna en Ă©chos Êtres de chair, vous n’ĂȘtes pas bienvenus iciCeci est un sanctuaire rĂ©servĂ© aux esprits.»Une larme tomba sur le sol fleuri,Et dĂšs l’instant suivant, les fleurs Ă©taient d’ĂȘtre intimidĂ©, je fis un premier pasJ’étais le chef du groupe, les autres comptaient sur moi. Ô noble esprit des bois, nous sommes lĂ  en amis,vois je suis dĂ©sarmĂ©, mes camarades aussi»D’un geste lent et prudent, je posais mon Ă©pĂ©e,Mouvement vite reproduit par les trois autres bĂȘte interloquĂ©e, releva le museauEt d’un clignement d’Ɠil m’invita Ă  dire mots.Vos larmes causent la peine, Ă  nos concitoyens,D’oĂč viens donc cette tristesse qui fait mourir les pins ?»Vos chers concitoyens, comme vous les appelĂ©smettent Ă  sang la nature tout au long de l’ les arbres abattus au cours de cette saisonTout ça pour finir en vulgaires dĂ©corationsCes arbres sont sacrĂ©s, pour vous en saison froide,Ils le sont toute l’annĂ©e pour tous mes camaradeMon pouvoir diminue toujours plus chaque annĂ©eA mesure que vos haches dĂ©racinent ma forĂȘtD’une voix calme et douce contrairement Ă  ses motsElle convoqua Ă  elle des esprits d’animauxDes entitĂ©s mineurs, gardiennes de ces lieuxEt toutes sans exception avaient les larmes aux yeuxLes arbres tĂ©moignaient de leur douleur immenseNous Ă©tions tous fautif sans en avoir conscienceLa mort des conifĂšres n’était que leur façonDe nous donner Ă  tous une bonne leçonJe comprends votre peine, nous en sommes dĂ©solĂ©s,Que pourrions nous donc faire pour nous faire pardonner ?»Adressez vos priĂšres aux esprits de ces bois,Peut-ĂȘtre rĂ©pondront-ils Ă  vos signes de foi...»A ces mots, tout d’un coup, nos esprits s’embrumĂšrentLes uns aprĂšs les autres nous tombions tous Ă  terrePour nous rĂ©veiller quelques instants plus tardA l’orĂ©e de ses bois dans un Ă©pais brouillardPas un signe du renne, ni des autres espritsSeuls nos souvenirs ou des bribes de ceux-ciNous devions rendre compte de cette folle histoireA nos commanditaires le tout avant ce nous fallu du temps pour leur faire comprendreQue chacun d’entre nous avait des comptes Ă  rendreSi de simples priĂšres leur Ă©taient demandĂ©esIls vouĂšrent tout un culte, aux esprits oubliĂ©sLa veille de NoĂ«l un vrai miracle eu lieuSapins, cĂšdes et cyprĂšs tous semblaient aller mieuxDans sa misĂ©ricorde, l’esprit renne accordaAux hommes une seconde chance, preuve de sa bonne camarades et moi fĂ»mes gracieusement payĂ©,CĂ©lĂ©brĂ©s en hĂ©ros toute la fin d’annĂ©eNous fĂ»mes tous oubliĂ© l’annĂ©e d’aprĂšs, je croisMais le culte reste encore, depuis trente ans dĂ©jĂ ...Folles Ă©lucubrations ou curieuse vĂ©ritĂ©,A vous de me rĂ©pondre, je vous laisse bien des fĂȘtes, et de tous vos amisEt pour votre lecture, un simple mais grand merci. Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Messages 1103CrĂ©dits 877L'Âme des cendresDivinitĂ© primordiale Histoire 10 Une autre histoire d'un autre NoĂ«lTrop souvent le cƓur des hommes, teintĂ© de leurs ambitions et envies de pouvoirs, de richesse et de puissance, mĂšne le monde tel qu’on le connait dans une pĂ©riode de noirceur et de souffrance inconsolable. Les guerres et conflits de ce monde offrent donc un spectacle de sang et de mort Ă  ses premiers spectateurs, Ă  ceux qui participent activement Ă  l’horreur de ces Ă©vĂ©nements, poussĂ©s soit par la gloire, la bravoure et le patriotisme, soit par ces mĂȘmes ambitions qui appartiennent pourtant Ă  d’autres, qui n’hĂ©sitent pas Ă  inclurent dans leur folie, la vie de leurs frĂšres de patries
qu’ils le dĂ©sirent ou non. Ensuite, il y a aussi ces autres spectateurs, qui loin des regards violents des combattants, restent nĂ©anmoins tout aussi impliquĂ©es malgrĂ© eux, souffrants des rĂ©percussions injustes et des dommages collatĂ©raux causĂ©s par ceux placĂ©s en avant-scĂšne de cette tragĂ©die. Eliott, n’échappait pas Ă  cette catĂ©gorieFils de soldat et Ă  peine ĂągĂ© de 14 ans, il avait vu son pĂšre enfiler sa tenue de combat il y avait de cela trois ans et Ă©tait devenu, dĂšs lors, le petit homme de la maison. Fils unique, il avait veillĂ© sur sa mĂšre dĂšs le dĂ©part du chef de la famille, vu sa santĂ© fragile
mais n’avait pu Ă©viter l’inĂ©vitable pour elle. En proie Ă  la tuberculose, elle avait Ă©tĂ© mise en quarantaine et avait pĂ©rie de complications reliĂ©es Ă  la maladie et de son Ă©tat dĂ©jĂ  prĂ©caire. Le jeune Eliott avait donc dĂ» apprendre Ă  subvenir Ă  ses propres besoins Ă  un jeune Ăąge. DĂ©jĂ , il avait prit un emploi comme nettoyeur de gouttiĂšre dans la capitale de la rĂ©publique, lĂ  oĂč il habitait, et travaillait d’arrache-pied afin de payer les taxes relatives au coĂ»t de leur habitation familiale. Les fonds allouĂ©s par les services militaires de son pĂšre ne suffisant pas Ă  dĂ©couvrir toutes les dĂ©penses nĂ©cessaire Ă  sa survie et son Ă©ducation, une partie Ă©tant soustraite depuis le dĂ©part de sa vie n’était donc pas particuliĂšrement facile pour notre petit bonhomme qui vivait son propre combat alors que l’homme de la maisonnĂ©e vivait aussi le sien, quelque part, loin des siens et de tout amour
s’il n’était pas dĂ©jĂ  mort. AprĂšs tout, en ces temps de rĂ©jouissance, alors que le nouvel an approchait Ă  grand pas, tous deux se retrouvaient en proie Ă  une solitude
comme Ă  chaque annĂ©e depuis leur sĂ©paration. NĂ©anmoins, Eliott n’avait jamais rĂ©ellement perdu l’envie de festoyer en cette pĂ©riode de l’annĂ©e, gardant une partie de son cƓur d’enfant toujours intacte malgrĂ© un troisiĂšme tour de terre consĂ©cutif, le jeune garçon avait prit le temps d’écrire une lettre destinĂ©e Ă  chacun de ses parents, de leur confectionner un petit cadeau de ses mains bricoleuses, et il gardait pour eux, leur place habituelle autour de la table de la salle Ă  manger, oĂč brillaient chandelles et fumait un morceau de volaille bien apprĂȘtĂ©e
enfin
au meilleur de ses capacitĂ©s culinaires pour un garçon de son Ăąge. Assis au centre de la tablĂ©e, ses yeux balayĂšrent la scĂšne de gauche Ă  droite et il souriait, alors qu’en son cƓur, il formulait un vƓu innocent, bienveillant
quoiqu’un peu naĂŻf. Il souhaita pouvoir avoir un Noel comme avant ». Ignorant la larme qui coulait le long de sa joue gauche, il souhaita Ă©galement la paix
tant pour ceux qui Ă©taient Ă  la guerre, que pour ceux qui n’en Ă©tait jamais revenu. Il souhaita que son pĂšre retrouve les bras de sa mĂšre s’il Ă©tait mort Ă©galement et qu’ensemble, ils rejoindraient les Ă©toiles afin de l’attendre lui et le jour oĂč il saurait briller de mille feux avec eux. L’évĂ©nement pouvait sembler triste, mais Eliott n’avait que joie en son cƓur, comme s’il avait acceptĂ© cette destinĂ© et remplacĂ© la douleur du deuil par l’espoir du bonheur et de la sĂ©rĂ©nitĂ©. AprĂšs tout, il avait rĂ©ussit jusqu’ici Ă  s’occuper de lui-mĂȘme et Ă  garder tout ce qui appartenait Ă  sa famille dans leur maison. Il savait que tous deux, du haut des cieux, Ă©taient fiers de leur les deux cĂŽtĂ©s de son visage, il ouvrit enfin les yeux sur son repas avant de guider ses mains vers ses ustensiles
mais au moment oĂč il agrippa sa fourchette, l’on cogna Ă  la porte d’entrĂ©e. De par la fenĂȘtre, il pouvait facilement voir un mendiant qui se tenait droit devant la porte, chose habituelle Ă  ce temps-ci de l’annĂ©e. En pĂ©riode des fĂȘtes, beaucoup d’entre eux recherchaient refuge, chaleur
et parfois un semblant de famille aussi. Baissant les yeux, reculant sa chaise et prenant le pas vers la porte, le jeune homme hĂ©sita nĂ©anmoins Ă  l’ouvrir. Son cƓur Ă©tait bon et il avait pitiĂ© de cet inconnu qui vivait probablement une solitude semblable Ă  la sienne, mais Ă©tait-il rĂ©ellement prĂȘt Ă  sacrifier son petit rituel? AprĂšs tout, il chĂ©rissait particuliĂšrement cette journĂ©e oĂč il aimait s’imaginer vivre le temps des fĂȘtes avec sa il tourna la poignĂ©e, tentant de dessiner un sourire sincĂšre sur son visage afin d’accueillir le pauvre monsieur. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il mieux de vivre cette solitude Ă  deux
pour cette fois au moins. Les deux se regardĂšrent un instant, hĂ©sitants. L’invitĂ©, maigre et Ă  la barbe longue, bĂ©gaya d’une voix faible et tremblante. 
E
.Eliott? » P
Papa? » Lui rĂ©pondit le jeune adolescent, une boule d’émotion dans la gorge, sentant sa main droite tremblĂ©e sur la poignĂ©e de porte avant de la lĂącher, sentant toutes forces quitter son deux se regardĂšrent longuement, pĂ©trifiĂ©s l’un de l’autre, comme si la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme Ă©tait devenu si lourde qu’elle paralysait leurs moindres mouvements. Et sans mĂȘme s’en rendre compte, l’étreinte d’un pĂšre vint soulager tous les mots du monde qu’un cƓur d’enfant brisĂ© pouvait avoir ressentis. Leurs larmes s’entremĂȘlĂšrent sur leurs visages rapprochĂ©s, a l’image de cette famille qui Ă©tait Ă  nouveau voeu...devenu plus que rĂ©el. Un cadeau qui semblait venir directement du ciel. Un aperçu de la magie de Noel. Histoire 11 L'esprit des cendresTous les habitants du Sekai s'affairaient Ă  confectionner des cadeaux avec des diffĂ©rents emballages selon leurs moyens. Cette nuit Ă©tait particuliĂšrement illuminĂ©e et tout le monde pointait son regard de temps en temps en direction du ciel. Les dirigeants des diffĂ©rents pays participaient aux aussi Ă  cette activitĂ© et ils crĂ©aient des montagnes de cadeaux en extĂ©rieur. Ils avaient envoyĂ© leurs ambassadeurs respectifs vers leurs voisins et en direction des Ăźles autonomes. Les lumanas et les ombras ne prĂ©paraient pas les cadeaux, mais ils Ă©taient enthousiastes, car un Ă©vĂ©nement allait se produire dans Ăźle Lumina'Ombra. Certains enfants demandaient Ă  leurs parents ce qu'il tramait ce soir et l'origine de cette cĂ©lĂ©bration Ă  travers tout le reine Ayshara et le roi Tensei allaient eux aussi raconter l'origine de cette tradition mondiale. Celle-ci Ă©tait aussi expliquĂ©e par les autres dirigeants des diffĂ©rentes contrĂ©es aux enfants qui posaient des questions sur cet Ă©vĂ©nement. Deux habitants du royaume de Reike aimaient Ă©couter une nouvelle fois cette histoire, car elle Ă©tait liĂ©e Ă  leurs naissance. IL s'agissait des enfants royaux, des jumeaux, un garçon et une fille. Ils allaient avoir onze ans et ils Ă©coutaient les propos de leurs pĂšre. Ce phĂ©nomĂšne magique se produisait quand la reine sentir les premiers mouvements du bĂ©bĂ© et cela se passait en soirĂ©e. La reine Ayshara sentit deux coups dans le ventre Ă  des endroits opposĂ©s. Elle rĂ©veilla Tensei et il posa deux doigts sur le ventre. Il sentit les coups des jumeaux et il sortit pour exprimer sa joie. Toutefois, il aperçut la pleine lune qui semblait ĂȘtre envahie par un bout de cercle violet sombrĂ©. Il convoquait de suite l'esprit et les mages d'Ă©tat. Il eut la mĂȘme rĂ©action dans les autres coins du dirigeants de chaque pays pensaient que c'Ă©tait l’Ɠuvre de leurs opposants. La rĂ©bellion, les rĂ©formateurs et le monde criminel Ă©mettaient l'hypothĂšse d'un rituel magique qui allait les dĂ©savantager dans l'avenir. Le roi Tensei et l'Esprit n'arrivaient pas Ă  trouver une explication Ă  ce phĂ©nomĂšne qui semblait s'avancer au rythme de grossesse de la reine. Dans les autres coins, il commençait Ă  avoir un peu de tension, car beaucoup pensaient Ă  la fin du monde ou la venue de lointaines lĂ©gendes. Quand la lune fut complĂštement remplie par ce cercle violet sombre et il tombait des flocons qui peignaient le lune violette sombre eut une incidence sur Ăźle Luminae'Ombra. La lueur violette sombre Ă©mettait une aura qui se mĂ©langea aux phĂ©nomĂšnes magiques de l'Ăźle. Les habitants se sentaient un changement et certains prenaient le risque d'entrer de l'autre cĂŽtĂ©. Ils Ă©taient saufs, pas de blessures apparentes et un conflit commença entre les deux tribus. Toutefois, les plus anciens dans les deux camps arrivaient Ă  cesser les hostilitĂ©s, car ils avaient eu vent de ce phĂ©nomĂšne par les chercheurs prĂ©sents des trois grands pays en lien tĂ©lĂ©pathique avec le continent. Ils dĂ©cidaient de former une alliance contre les tentatives d'invasion venant de l'extĂ©rieur. Sur le continent, certains pensait que c'Ă©tait la fin du monde et ils allaient offrir un cadeau ou se faisait un cĂąlin. La nuit devenait juste sombre, mais on ne voyait pas le ciel clairement. Il eut le mĂȘme phĂ©nomĂšne au royaume de Reike avec l'apparition des jumeaux qui avaient des cheveux de couleur violette et ils avaient la mĂȘme teinte de l'iris que leur pĂšre. Quand tout le monde reçut son cadeau ou son cĂąlin et on put de nouveau voir la pleine lune. Toutefois, le monde criminel se rendit compte de la prĂ©sence d'un esprit dans ce phĂ©nomĂšne, car certains voulaient en profiter pour commettre des mĂ©faits. Ils recevaient un chĂątiment magique mortelsur leurs personnes via les cendres qui passaient Ă  travers le le monde pensait que ce phĂ©nomĂšne magique Ă©tait l’Ɠuvre d'une lĂ©gende et certains le surnommait l'esprit des cendres. NĂ©anmoins, il eut une vĂ©ritable surprise, quand cela se reproduisait l'annĂ©e suivante. Tous les cadeaux et les cĂąlins Ă©taient donnĂ©s rapidement, sauf dans l'ile Luminae'Ombra. Il eut un mouvement de contestation et on constatait la prĂ©sence d'un esprit. Les flocons de cendres commençaient Ă  crĂ©er des couches qui recouvraient l'Ăźle et les rĂ©calcitrants se faisaient des cĂąlins. Les annĂ©es suivantes, les dirigeants envoyaient leurs ambassadeurs et cette annĂ©e le royaume de Reike allait recevoir Seagan, Gunnhildr,les reprĂ©sentants de l'Ăźle Kaizoku, Mikael et Mirelda Goldheart. La reine et le roi attendaient leur troisiĂšme enfant qui allait venir le mĂȘme jour que les jumeaux. Le couple ordonna de crĂ©er une Ă©norme peinture pour cĂ©lĂ©brer ce rassemblement unique des dirigeants du SekĂąi. Le reine Ă©tait assise avec son gros ventre, Tensei Ă  cĂŽtĂ©, les deux jumeaux sur deux tabourets, les autres invitĂ©s Ă©taient debouts. Seagan et Gunnhildr qui fit un sourire pour l'occasion positionnĂ©s cĂŽtĂ© gauche comme la position de la fĂ©dĂ©ration de Shoumei sur la frĂšre et la sƓur Goldheart se trouvaient Ă  droite. Quand la lune devenait violette sombre, on entendait les cris et une mĂ©decin s'apprĂȘtait Ă  rĂ©vĂ©ler le sexe de l'enfant Ă  la reine Ayshara. Toutefois, elle se rĂ©veillait avec un large sourire, car elle avait eu un joli rĂȘve. NĂ©anmoins, elle ne souvenait pas de son contenu et elle regardait juste son ventre de maniĂšre machinale. Il eut la mĂȘme rĂ©action pour les autres dirigeants et les habitants du Sekai. Le lendemain, tout ce monde reprenait leurs trains de vie. Histoire 12 Solitude Hivernale. Pourquoi je me retrouvais encore dans cette situation ? Tous les ans c’était la mĂȘme chose, Ă  cette pĂ©riode de l’annĂ©e. Mes pas effrĂ©nĂ©s martelaient le sol recouvert de neige, Ă©touffant presque le bruit de ma fuite tandis que je slalomais entre les arbres. La fraĂźcheur de la nuit faisant se condenser mon haleine en un nuage blanc, s’échappant rĂ©guliĂšrement d’entre mes lĂšvres. Les flocons se dĂ©posaient sur mes cils et sur ma peau presque aussi immaculĂ©e que la glace descendant des cieux. Je devais leur Ă©chapper, eux ces monstres blancs qui me poursuivaient, qui me collaient aux basques telle une malĂ©diction. Par qui je me faisais courser ainsi ? Vous n’alliez certainement pas le croire, mais c’étaient par des bonhommes de neige. Ironique n’est-ce pas ? Ces petites crĂ©ations que tout le monde apprĂ©ciait rĂ©aliser lors des fĂȘtes de NoĂ«l Ă©taient en fait mes bourreaux, mes persĂ©cuteurs, les monstres qui ne cessaient de me retrouver et tentaient de me prendre dans leur bras gelĂ©s. A la seule diffĂ©rence que ces derniers faisaient bien trois mĂštres de haut
 Bien loin de ces mignonnes petites boules blanches et sympathiques que l’on imaginait Ă  la mention de leur nom. Et je tentais encore et encore de m’échapper. Les arbres Ă©taient mes alliĂ©s dans cette course, ralentissant les gĂ©ants des neiges qui m’auraient dĂ©jĂ  rattrapĂ© sans leur corps encombrants dans cette forĂȘt. Mais ils gagnaient du terrain, petit Ă  petit, et dans peu de temps j’allais me faire rattraper. Et tout serait terminĂ©. Mon corps commençait Ă  fatiguer de cette course effrĂ©nĂ©e, mes poumons acceptant le froid bien mieux que mes muscles ne le faisaient avec l’effort. Mes jambes commençaient Ă  devenir lourdes, ma respiration saccadĂ©e, et mes nerfs Ă  vifs. Dans un Ă©lan de dĂ©sespoir, je levai la tĂȘte pour tenter d’apercevoir ce qu’il y avait devant moi
et j’aperçus les lumiĂšres. Les lumiĂšres de la ville Ă©taient lĂ , juste Ă  quelques centaines de mĂštres de moi ! Un Ă©lan d’espoir rĂ©chauffa mon coeur. Peut-ĂȘtre que quelqu’un lĂ -bas pourrait m’aider
Une larme d’espoir naquit dans mes yeux, picotante, avant de dĂ©valer le long de ma joue en traçant un sillon humide. Pendue Ă  ma mĂąchoire, elle se cristallisa avant de s’écraser sur le sol. Je pouvais le faire, je pouvais arriver jusqu’à la ville ! Redoublant d’effort, j’accĂ©lĂ©rai encore en ignorant la protestation de chaque muscle de mon corps. Il le fallait si je voulais leur Ă©chapper. Un coup d’oeil apeurĂ© derriĂšre moi m’informa que les gĂ©ants de neige avaient encore gagnĂ© un peu de terrain. Et avec la fin de la forĂȘt, ils allaient finir par me rattraper. -Non, non s’il-vous-plaĂźt ! murmurai-je Ă  l’intention des lumiĂšres de la ville, les larmes coulant de plus belle. Que quelqu’un m’aide
! S’il vous plaĂźt !A l’orĂ©e de la forĂȘt, mon pied buta contre une racine dissimulĂ©e par la neige. Toujours la mĂȘme racine, toujours au mĂȘme endroit
Et mon corps s’affala contre le sol mi-neige mi-dur, glissant sur quelques centimĂštres. Mes larmes, se transformant en cristaux de glace, se mĂȘlaient au sol alors que je sentais le dĂ©sespoir me gagner. Je n’avais plus la force de me relever, je n’avais plus la force de courir. Alors je fis la seule chose dont j’étais capable, je me retournai face Ă  mes bourreaux, face Ă  ma malĂ©diction. -S’il vous plaĂźt, ne les laisser pas me ramener
Mais alors que toute chance semblait s’ĂȘtre envolĂ©e, le ciel s’illumina d’une vive lumiĂšre, et une chaleur intense s’installa dans la petite clairiĂšre Ă  l’orĂ©e de la ville. Mes yeux s’écarquillĂšrent, Ă©merveillĂ©s, tandis que d’énormes boules de feu fusaient dans le ciel, rĂ©duisant en flaque d’eau les bonhommes de neiges qui me poursuivaient. Et dans une entrĂ©e fracassante, un homme atterrit juste devant moi, irradiant de flammes et de chaleur. Tant et si bien que partout autour de nous, la neige avait fondu en un instant. Les flocons qui tombaient du ciel formaient une lĂ©gĂšre brume autour de son corps, fondant avant mĂȘme de le toucher. Je ne le voyais que de dos, mais ses cheveux incandescents cachaient mal sa peau lĂ©gĂšrement rouge. Un élĂ©mentaire de feu ? Etait-ce une coĂŻncidence ? Mon coeur battait la chamade. Et lorsqu’il se retourna vers moi, quelque chose fondit, ou explosa, je ne savais pas trĂšs bien. Etait-ce Ă  cause de ses yeux orangers, tirant vers un rouge presque doux ? Ou Ă  cause de son sourire aux dents blanches Ă©clatantes. Ou encore les traits fins et adorables de son visage ? Sa voix grave et profonde, mais si chaleureuse me donna presque des frissons tandis qu’il tendait une main salvatrice vers moi. -Je n’ai pu qu’entendre votre appel Ă  l’aide, princesse en dĂ©tresse. Puis-je vous aider ? Et on peut savoir ce que ces bonhommes vous voulaient ?Le rouge me serait montĂ© aux joues si je le pouvais, mais il ne semblait courir que de la glace dans mes veines. Timide, je baissai mon regard vers sa main, et la posai dans la sienne. Je ne pouvais dĂ©cemment pas lui avouer
Lui dire que ces crĂ©ations de neiges
Elles Ă©taient de moi. Que chaque annĂ©e Ă  la mĂȘme date, je recrĂ©ais le mĂȘme schĂ©ma, la mĂȘme course poursuite, espĂ©rant qu’un jour quelqu’un me sorte de ma solitude. Quelqu’un m’empĂȘche de retourner dans cette forĂȘt
 Je fus surprise de la chaleur qui se dĂ©gageait de celle-ci. Il sembla lui aussi surpris de la fraĂźcheur qui se dĂ©gageait de la mienne. Mais un sourire triste et Ă©nigmatique s’échappa alors de ses lĂšvres. -Je vois
toute cette tristesse et cette solitude dans cette puissante magie de glace
C’est donc vous ? C’est donc votre magie qui appelle Ă  l’aide ? Comment
?? Devant mon regard surpris, il suis douĂ© pour ces choses lĂ . Ça vous dirait de partager un repas avec moi, ma belle ? -Mais
vous n’allez pas en manquer, Ă  partager avec moi ? -Ne dites pas de bĂȘtises
aprĂšs tout, c’est NoĂ«l
Une larme coula, ma solitude Ă©tait enfin finie... Histoire 13 Notre NoĂ«l-Mamy, tu peux me parler de Papy ?-Bien sĂ»r ma chĂ©rie, tu veux que je te raconte quoi aujourd'hui ?-"Notre NoĂ«l".-Oh et bien
Quelques jours avant ton premier NoĂ«l, Papy Seagan Ă©tait venir voir sa fille, ta maman. Il lui avait apportĂ© quelques cadeaux mais en rĂ©alitĂ© tous les cadeaux Ă©taient pour toi. Tu venais Ă  peine d'avoir deux semaines. Il avait les bras chargĂ©s, pleins de sacs remplis de jouets mais aussi de livres sur notre CrĂ©ateur et les Titans et d'autres petites trouvailles. Il avait dĂ©posĂ© les cadeaux au pied du sapin que ta maman avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  dĂ©corer, mais elle attendait ton Papy pour le faire ce jour-lĂ , ta maman a du rapidement partir suite Ă  une demande urgente par tĂ©lĂ©pathie de ton papa. Elle t'a laissĂ© avec Papy. Ta maman partie, tu as du le ressentir d'une certaine façon et tu as commencĂ© Ă  pleurer. Papy Seagan s'est tournĂ© vers toi, il t'a regardĂ© du dessus de ton berceau et t'a pris dans ses bras, avec tendresse et douceur. Il a dĂ©posĂ© un premier baiser sur ton front une lumiĂšre a traversĂ© ton corps au contact de ses lĂšvres sur ta peau. Il m'a regardĂ© parce que j'Ă©tais lĂ  avec vous et m'a souri. A ce moment-lĂ , je n'avais pas compris pourquoi son sourire Ă©tait plus radieux qu'habituellement. Il avait quelque chose de
 a dĂ©posĂ© un second baiser et un dernier sur ton front et Ă  chaque fois tu brillais encore plus fort que la fois prĂ©cĂ©dente. Tes pleurs s'Ă©taient arrĂȘtĂ©s aussitĂŽt. A cet instant-lĂ  et pendant toute la fin d'annĂ©e, Papy ne t'a pas lĂąchĂ© une seule fois. Il jouait avec toi, te contait ses nombreuses anecdotes de sa vie sur lui et Papy Wan et surtout il te donnait des conseils sur ta vie entiĂšre ton premier amour, ta premiĂšre fois, la façon de manger, de s'habiller, de t'entrainer et j'en passe et des meilleurs. Et toi, tu l'Ă©coutais sagement, ton regard brillait de milles feux lorsque tu Ă©tais dans ses bras, ton corps Ă©tait plus lumineux que lui-mĂȘme qui pourtant Ă©tait dĂ©jĂ  sublime. Je pouvais voir en lui son amour pour toi, il y avait cette aura entre vous deux que mĂȘme ta maman n'avait jamais vu ça auparavant. Depuis ce jour, tu n'as plus fais couler une seule larme de ton visage. Chaque fois que quelque chose n'allait pas, tu te retrouvais emplie de lumiĂšre qui te calmait aussi vite. Tu avais une sĂ©rĂ©nitĂ© Ă  toute jours de fin d'annĂ©e passĂšrent ainsi, toi et ton Papy qui ne cessait de prendre soin de toi, de te nourrir, de te coucher. Ta maman Ă©tait plus qu'heureuse de voir sa petite fille devenir le centre de son monde. Elle a ainsi pu se reposer en cette fin d'annĂ©e. NoĂ«l approchait Ă  grand pas et la veille tout Ă©tait prĂȘt. Les dĂ©corations sur le sapin, la nourriture disposĂ©e sur les tables et la famille au grand complet toi bien sĂ»r, ta maman, ton papa, Papy Seagan, moi, Papy Wan et Mamy Wan. Nous Ă©tions tous rĂ©unis pour dĂ©guster un dĂ©licieux repas. Et comme les jours prĂ©cĂ©dents, Papy Seagan est restĂ© avec toi il te faisait rire en te chatouillant et en faisant de terribles grimaces qui lui dĂ©formaient le visage. Quand l'heure Ă©tait au cadeau, nous nous sommes tous assis au pied du sapin, toi dans les bras de Papy et nous commencions Ă  dĂ©baller tes cadeaux. Les larmes de joies coulĂšrent, les sourires Ă©taient lĂ  et mĂȘme toi tu ne cessais de rire Ă  cƓur joie. Ta lumiĂšre ne cessait d'augmenter Ă  un point inimaginable. Et lorsque tous les cadeaux Ă©taient ouverts, Papy Seagan, pour la toute premiĂšre fois, t'a dĂ©posĂ© dans les bras de ta maman. On s'Ă©tait tous regardĂ©, on ne comprenait pas ce qu'il s'Ă©tait passĂ©. Il s'est posĂ© au pied du sapin et nous a tous regardĂ©, un merveilleux sourire sur ses lĂšvres, avant de dire ces voudrais dire quelques mots Ă  ma petite fille, Lumy, et Ă  vous tous. Tout d'abord Lumy, je voudrais te dire que je t'aime et que tu resteras Ă  tout jamais ma plus grande merveille. Ma petite fille de ma fille. Je vous aime. Et vous aussi, vous ĂȘtes mes bonheurs Ă©ternels. Je voudrais juste vous dire que Lumy est trĂšs il a dit ça, nous Ă©tions tous choquĂ©, mais il a vous en fait pas, elle est sorti d'affaire. Lumy, mon amour, ces jours-ci nous avons Ă©tĂ© comme deux aimants. Tu m'as apportĂ© une douceur et un amour dont je n'aurai jamais espĂ©rĂ© avec tes simples sourires. Alors je t'ai fais don de ma vie Ă  travers la lumiĂšre que je t'ai envoyĂ© chaque jour pour que tu sois en bonne santĂ©. Alors profite, amuse toi Ă  ton tour et un jour, tu raconteras tes histoires et tu feras des folies avec tes enfants et petits enfants. Quand Ă  vous tous, je suis sincĂšrement dĂ©solĂ© de ne pas vous l'avoir dit mais je ne pouvais me rĂ©signer Ă  laisser ma petite fille mourir ainsi. Et je me fais vieux haha, mon temps est arrivĂ© Ă  son nuit-lĂ , nous avons tous pleurĂ©. Nos cƓurs Ă©taient dĂ©chirĂ©s. Mais on ne pouvait lui en vouloir. Seule toi lui souriais comme si tu le remerciais pour tout ça. Papy nous a tous pris dans ses bras avant que Papy Wan ne dise qu'un premier flocon de neige Ă©tait tombĂ©. Papy Seagan Ă©tait arrivĂ© Ă  la fin et c'est dans un sublime amas de lumiĂšre qu'il s'en est allĂ©. La derniĂšre chose que l'on a vu de lui le sourire qu'il a partagĂ© avec toi. C'Ă©tait Papy Seagan, le meilleur homme, Ă©poux, pĂšre, ami et Papy au monde. Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Messages 1103CrĂ©dits 877L'Âme des cendresDivinitĂ© primordiale Histoire 14 La lĂ©gende de Nörk le dragonC'est une lĂ©gende que tous les petits et grand enfant Reikois Shoumein connaissent celle de Nörk le Ă©tait une fois peu avant la guerre contre les titans un Dragon nommĂ© Nörk. Ce dragon Ă©tait connu de son peuple pour ĂȘtre un Ă©ternel frustrĂ©. Bien que grand, fort et possĂ©dant nombre de choses des atouts des grand dragon manquant a beaucoup d'entre eux Nörk n'en Ă©tait pas avait beau avoir une grotte, remplis de trĂ©sors fabuleux, avoir croquĂ© tout les animaux possibles y compris de l'humain et un bout de titan. sa grotte fut assaillit par de grand hĂ©ros que Nörk parvint chaque fois a repousser et rĂ©cupĂ©rer sur eux de nombreux objets venant gonfler son trĂ©sor. Mais il Ă©tait toujours pas comblĂ© non pas qu'il Ă©tait d'une soif de pouvoir, mais qu'il s'estimait encore et toujours infĂ©rieur aux dragons lĂ©gendaire auquel il se comparait et dont il estimait ne jamais pouvoir atteindre leur niveau d'exploits digne de rester pour les siĂšcles gravĂ© dans les qu'un jour d'une annĂ©e Ă  l'autre les guerriers et hĂ©ros ne venait plus Ă  la grotte de Nörk, quand il survolait ses terrain de chasse les humains et autre bipĂšdes "intelligent" se faisait de plus en plus rare et els villages alentours toujours plus guerre contre les titans battant son plein les campagnes Ă©tait saignĂ© Ă  blanc pour soutenir l'effort de guerre tant en vivre qu'en homme et matĂ©riel. Si bien que la nourirture venait Ă  manquer pour Nörk. Si bien qu'un jour il tomba Ă©puisĂ© au sol une nuit de soltice d'hiver prĂšs d'une ferme se voyait dĂ©jĂ  tuĂ© et mangĂ© par les humains, sauf que ... quand ses derniers vinrent d'abord effrayĂ© ils comprirent bien vite que Nörk Ă©tait juste Ă©puisĂ© et affamĂ© sans aucune intention spĂ©cifiquement mĂ©chante contre eux. ce fut le petit garçon de la famille qui marqua le plus Nörk durant cette nuit froide quand c dernier en plus d'un poulet cuit lui apporta un petit cheval de bois qui Ă©tait son dernier jouet, qu'il donna Ă  a peu prĂšs nourri reparti le lendemain, emportant le petit cheval de bois que lui avait donnĂ© le garçon et qui devint la piĂšce la plus prĂ©cieuse du trĂ©sors de sa grotte. Bien que Nörk tenta de reprendre sa vie de Dragon quelque chose avait changĂ© la guerre prenait fin de mĂȘme que l'Ăąge des dragon sur le temps passant les dragons se faisait de plus en plus rare dans les cieux, les uns mourait, les autres repartait vers leur Ăźle lĂ©gendaires. Aussi sentant son dernier siĂšcle venir et se souvenant de cette fameuse nuit de solstice d'hiver. il dĂ©cida de consacrer ses derniĂšres dĂ©cennies avant la fin a apporter tout les nuits de solstice d'hivers Ă  la lumiĂšre des Ă©toiles de la constellation du dragon apparaissant dans toute sa gloire la nuit du solstice, un grand vol ou devant chaque porte ou il savait vire un enfant d dĂ©poser de petit dragon jouet en bois qu'il sculptai le reste de l'annĂ©e de ses griffes. Et ce affin de remercier les humains de l'avoir sauvĂ© cette nuit lĂ  et de leur apporter un peut de joie dans cette difficile pĂ©riode d'aprĂšs guerre et de dure Nörk disparu Ă  une date indĂ©terminĂ©, la distribution de petit jouets en bois ou autres, aux enfants c'est perpĂ©tuĂ© dans tout le Reike et une grande parte du Shoumei. Ou durant la nuit du solstice d'hiver, on guette la constellation du dragon et oĂč les habitants dĂ©pose un petit nid devant leur porte pour que Nörk descendu sur terre le temps d'une nuit tant que brille dans le ciel la constellation du dragon, y dĂ©pose les jouets en Ă©change d'un peu de nourriture que l'on dĂ©pose dans le nid le soir et ou l'on rĂ©cupĂšre les jouets le lendemain, notamment le traditionnel petit dragon de bois mais pas final c'est de cette façon que Nörk marqua les mĂ©moires et fut comblĂ© de bonheur. Histoire 15 PerchĂ© sur l'Ă©cailleCette petite aventure dans les monts glacĂ©s est partie pour mal se par le bout du nez, l’étrange personnage semble malgrĂ© tout apaisĂ©. Les lourdes chaines pendues Ă  ses poignĂ©es Ă©mettent un son qui lui inspire quelques mĂ©lodies qu’il dissimule sous son manteau de cuir. Il se demande pourquoi les mauvais garçons l’ont Ă  ce point couvert si c’était pour ensuite le prĂ©cipiter dans un gouffre. Il ne prĂ©fĂ©rait pas soulever l’incohĂ©rence de ce traitement, pour ne pas se retrouver nu comme un ver dans la neige froide. Il s’en satisfait et esquisse un doux sourire au fond des mĂ©moires. Seuls les anciens conservaient en eux une miette de savoir. Avec les annĂ©es, la magie perdait de son effet. La bonne Ăąme souriait. Ce froid mordait affectueusement les partielles de peau Ă  l’air libre. La vieille branche prenait le temps d’admirer l'Ă©tendue argentĂ©e. Le soleil frappait la surface et se transformait en scintillement. Il avait beau ĂȘtre gelĂ©, il ressentait une profonde satisfaction face Ă  la douceur visuelle que lui offrait dame nature. Les morsures de l’hiver ne l’atteignaient pas, il ressentait cette saison Ă©ternelle comme une douce joues rebondies Ă©taient rougies par le climat. ChargĂ©s par les annĂ©es, des plis formaient des rides d’expression sur son visage tendre. Des poils d’une blancheur immaculĂ©e formaient une barbe fournie et bien taillĂ©e. Personne n’avait pu rivaliser avec ces merveilleux nuages de filament argentĂ©. Ses bourreaux l’admettraient s’ils avaient Ă©tĂ© un tant soit peu personnage se mit Ă  fredonner de douces mĂ©lodies venues de ses lointaines par l’histoire, il amenait sa vision de la vie et de la magie. Lors de cette ascension vers la fin, il avait osĂ© ouvrir la bouche pour ne plus penser. Les plaisanteries et les mots doux n’avaient pas eu d’effet sur les drakyns. Ils restaient fiers, droits et imperturbables. Son chant, sa mĂ©lodie, avait fini par irriter les forcenĂ©s. Ta gueule Papy, on t’a pas demandĂ© de pousser la chansonnette. » L’avertissement fut renforcĂ© par une chaĂźne tirĂ©e violemment et par une arme brandit en prĂ©vision. Il Ă©tait fort malheureux celui-lĂ  Ă  lui sauter Ă  la gorge pour tout et manquĂ© de discrĂ©tion. Il ne m’était pas permis d’apporter le fameux prĂ©sent destinĂ© au nouveau-nĂ©. J’avais, semble-t-il, fait une entrĂ©e non dĂ©sirĂ© dans un lieu privĂ©. Si j’en avais conscience, j’étais en premier portĂ©e par les bienfaits de ma mission. Je me devais d’apporter le cadeau. Cette tĂąche n’avait pas pu ĂȘtre menĂ© Ă  bien. Alors qu’on m’avait encerclĂ© et menacĂ© avec le coupant d’une lame, j’avais compris la situation. La garde avait Ă©tĂ© renforcĂ© et je ne pourrais pas partager mes intentions ni atteindre le lit de l’enfant dans l’immĂ©diat. Alors
 Au lieu de perdre ce cadeau, j’avais levĂ© ma paume vers le ciel. Un vent d’origine inconnue avait tourbillonnĂ© autour du prĂ©sent emballĂ© et il avait disparu dans un souffle. Le prĂ©sent ne devait pas tomber entre les mains de ces gardes. J’aurais bien d’autres occasions de l’apporter car j’étais une personne particuliĂšrement chanceuse et les opportunitĂ©s se prĂ©senteraient sans doute Ă  moi. Je le disais toujours, le bonheur Ă©tait accordĂ© aux personnes qui le cherchent et non aux personnes qui l’ pouvait-il attaquer sans sommation un vieillard comme moi ? Je me rappelais sans mal que ce pays avait terminĂ© dans le sang il y a peu. Les tensions Ă©taient bien prĂ©sentes et la rebellion animait des actions contre la couronne. Je connaissais bien la situation du Royaume de Reike parce que les fĂ©es m’avaient portĂ© des informations. AprĂšs tout, je savais tout sur tout, j’étais omniprĂ©sent. Les montagnes portent l’écho si bien que je ne peux m’empĂȘcher d’offrir ma voix Ă  la portĂ©e du vent. » Le profond silence qui s’ensuit en dit long sur l’état des mercenaires. Ils Ă©coutent. La voix du grand-pĂšre atteint sans doute leurs cƓurs de pierre. Il l’espĂšre. Mais l’illusion a tĂŽt fait de voler en Ă©clat. Le grand Ă  la peau noire semĂ© de cicatrices dorĂ©es s’approche. De longues foulĂ©es et une claque partent d’écraser sur la joue glacĂ©e du vieux. Au lieu de chanter pour ta mort, tu ferais mieux de marmonner des priĂšres pour qu’elle soit rapide. Je ne te le redirai plus, marche en silence. Dans le cas oĂč tu serais inspirĂ© par d’autres actes d’insoumission
 sache que la prochaine Ă©tape sera ta langue inanimĂ©e au cƓur de la poudreuse. »Le mercenaire Ă  la tĂȘte haute. Il se retenait de lui sourire aux causes de la chaleur incandescente sur sa joue. Ce bien mauvais garçon avait besoin de solitude. Celle dans laquelle il fallait se reculer pour des heures, ils se retrouvent en haut de la falaise. Il baisse les yeux pour voir la courbe blanche de petites montagnes plus bas. Un si long chemin pour une chute si courte. Or, il sait comment cela va se terminer. Il se met Ă  siffler, doucement, longtemps, sans prendre sa respiration. Sous la colĂšre, les mercenaires finissent par perdre patience. Lorsqu’il sent les lames dans son dos, il avance et ses pieds rencontrent le vide. Il est toujours liĂ© mais cela ne l’empĂȘche pas de marcher Ă  petits pas dans l’air. Le fil invisible s’étire, sous l’air Ă©bahi des trois mercenaires. Le choc de l’incomprĂ©hension lui laisse le temps d’admirer leurs expressions. Vous ne pouvez pas blesser un ancien serviteur des titans, Ă  moins qu’il ne le dĂ©cide. » Puis son corps chute brusquement. Il ne tombe pas longtemps et il atterrit lĂ  oĂč il doit atterrir. Le dos Ă©caillĂ© du dragon Ă©tincelle comme les flocons. L’argent de ses Ă©cailles est parsemĂ© de nuances grises. Il est majestueux et sa puissance Ă©crase les moment opportun est arrivĂ©. Mes pas m'ont amenĂ© vers un adolescent indomptable et plein de vie. Il n’y a pas de doute sur les pensĂ©es profondes de l’adolescent quand il le voit. Il n’est pas sage de fuguer hors du palais lorsqu’on est un futur roi. » Choisit de dire le vieille homme. Il s’anime et un sourire accompagne ses mots. L’adolescent est sur ses gardes. Sa mĂ©fiance, il la comprend. Je devais t’offrir ce prĂ©sent tout particulier il y a dix-sept ans. Tu peux me faire confiance. Je suis l’ami de tous et j’apparais lorsqu’on a besoin de moi. Je sĂšme les prĂ©sents Ă  ceux qui le mĂ©ritent et dont le cƓur est pur. On m’a chargĂ© de te livrer ce cadeau qui a dormi sous les racines de la montagne du nord pendant deux mille ans. » Il sent qu’il capte ce regard amĂ©thyste si semblable Ă  celui de sa mĂšre. La curiositĂ© s’enflamme lorsqu’il tend un objet ovale sous son tissu d’argent. Le prince pince les lĂšvres, s’avance et prend l’objet. Le poids dans sa main le surprend. L’objet lui avait semblĂ© si lĂ©ger dans la main du grand-pĂšre. Il retire le tissu et croit deviner la forme d'un Ɠuf. Les Ă©cailles Ă©meraude et noires parcourent la coque. Lorsque l’adolescent lĂšve les yeux, le grand-pĂšre n’est plus lĂ . Histoire 16 Le corbeauIl fut une nuit, alors que les deux aiguilles funestes d'une horloge s'Ă©pousaient en leur firmament, ruminait un vieil elfe Ă  l'aspect dĂ©charnĂ© et dont seule le crĂąne poli brillait d'un maigre quelques ouvrages antiques, bercĂ© par l'Ă©clat timorĂ© d'une chandelle Ă  l'agonie, sa tĂȘte basculait de droite et de gauche, Ă©pousant le rythme d'un chant que lui seul entendait, nĂ© de sa fatigue et de son rudesse de l'hiver avait dessĂ©chĂ© les terres autour d'Ikusa, alors qu'elles se gorgeaient d'eaux pluviales. Le froid de cette saison semblait s'aligner sur le glas de cette cheminĂ©e qui avait Ă©tĂ© la seule compagne de l'homme en cette nuit. D'insignifiantes braises rougeoyaient faiblement, leur incandescence apathique peinant Ă  se reflĂ©ter sur le ne pouvait-il dĂ©sirer l'heure de l'aurore !Ses lectures esseulĂ©es ne l'avaient pas arrachĂ©s Ă  la mĂ©lancolie qui l'Ă©treignait lorsqu'il repensait Ă  son Ayshara, Ă  prĂ©sent perdue, cette crĂ©ature douce et angĂ©lique qu'Ă  prĂ©sent TensaĂŻ nommait son Ă©pouse », cette femme qu'il n'Ă©galerait survint un lĂ©ger martellement Ă  la porte de sa chambre. Un simple battement, qui dans la surprise de sa venue, vint accĂ©lĂ©rer la cadence de son cƓur C'est quelque visiteur, souffla t-il. Un simple visiteur qui rudoie le bois. Ce n'est que cela et rien de traĂźtresse fenĂȘtre s'ouvrit et des vents malicieux pĂ©nĂ©trĂšrent la piĂšce, octroyant une vie factice aux rideaux carmins. Bruissements et ondulations les firent paraĂźtre semblables Ă  quelconque messagers funestes. Le souffle glacial de l'hiver emplit lieu et son souffle, l'homme au crĂąne miroir se redressa, rĂ©pĂ©tant en litanies - Ombres et illusions. Ce n'est que cela et rien de esprits restaurĂ©s d'une assurance qu'il savait factice, il referma les battants qui donnaient sur l'extĂ©rieur, puis s'approcha de la porte et l' Ăąme, ni ĂȘtre. Seule l'observait l'obscuritĂ© la plus resta lĂ , observant ces tĂ©nĂšbres desquels ne jaillissaient nuls sons, mais emplissant Ă  nouveau son ĂȘtre d'incertitudes et d' fut l'homme qui rompit le pieu silence de la nuit, d'un seul mot, d'un seul nom, celui de cette femme qu'il ne reverrait jamais Ă  ses peines et peu rĂ©solu Ă  retrouver les primes et piĂštres compagnes qu'Ă©taient ses lectures, il ne referma la porte que pour mieux entendre un grattement plus fort aux vitres qu'ils venaient de faire Qu'est cette nature qui s'allie pour dĂ©ranger ma mĂ©lancolie ? Laisses-moi Ă  mes amours perdus et accorde moi le repos de l'amant Ă©conduit !Mais alors qu'il ouvrit la fenĂȘtre, une sublime crĂ©ature s'invita, ses ailes souveraines l’amenant Ă  se poser sur le buste d'Akasha, l'antique Reine Dragonne, et qui ornait la porte de la chambre. C'Ă©tait un corbeau, aussi noir que l'Ă©bĂšne et majestueux comme seule les ĂȘtres antĂ©diluviens pouvait y une superbe indiffĂ©rence envers le maĂźtre des lieux, l'animal souverain griffa la femme de l'elfe se prĂȘta Ă  sourire d'avoir craint cet oiseau au port Ta tĂȘte est semblable Ă  la mienne, sans huppe, ni cimier. Émissaire de la nuit, quel est donc ton nom ?Et le corbeau de rĂ©pondre - Épouse Ă©tonnement que fut celui qui saisit le chauve personnage. Quel Ă©tait ce superbe animal au patronyme semblable Ă  la derniĂšre phrase qu'il eu jamais adressĂ© Ă  sa tendre Ayshara ? Cette phrase qui ne fut que la source de ses malheurs autant que de l'hilaritĂ© de l'illustre Des mots cruels qui ont menĂ©s mon amie loin de mon cƓur ! GĂ©mit l' le corbeau, implacable sur son buste de marbre, de rĂ©pondre - Épouses et sinistre hasard du destin qui avait menĂ© jusqu'Ă  sa maison ce volatile noir et dont les seules paroles, sĂ»rement apprises d'un quelconque prĂ©cĂ©dent maĂźtre et rĂ©pĂ©tĂ©s sans malice, n'Ă©taient que le triste et consternant reflet de ses amours refrain qu'il rĂ©pĂ©ta Épouses ne put dĂ©tourner son regard de cet ĂȘtre magnifique, sis sur le buste d'Akasha, dont les traits lui apparaissant semblables Ă  ceux de sa bien-aimĂ©e, et qu'il ne verrait jamais ailes du Corbeau enserrait son propre corps d'Ă©bĂšne, tout comme le ConquĂ©rant encerclait de ses bras celui de la Belle Reine, et que l'Elfe n'Ă©pouserait Oiseau, je ne sais si tu es Ă©missaire de la providence ou de la tempĂȘte, je ne sais si tu as Ă©chouĂ© en ces lieux par hasard ou artifice, mais rĂ©ponds Ă  ma question ! Est-ce ma tendre qui t’envoie en cette noire nuitĂ©e ? RĂ©ponds, je t'en supplie !Et le corbeau au regard d'or, sur son marbre perchĂ©, de rĂ©pondre - Épouses mains levĂ©s en supplication, l'elfe au crĂąne poli se fendit d' Oiseau, je ne sais si tu es Ă©missaire de rĂ©confort ou de folie, mais rĂ©pons Ă  ma question ! Ma tendre, que TensaĂŻ nomme son Ă©pouse », me pardonne t-elle mon insolence, moi qui ait eu l'arrogance de lui demander sa main dĂ©jĂ  donnĂ©e ? RĂ©ponds, je t'en supplie !Et le corbeau terrible de rĂ©pondre - Épouses rage, l'elfe hurla, vocifĂ©rant et griffant, semblable aux bĂȘtes fanatiques et Vas t'en, dĂ©mon ! Abandonnes moi Ă  ma solitude et Ă  ma rancƓur ! Laisses inviolĂ©e mon absurde espoir d'un jour Ă©treindre ma tendre qu'un autre nomme son Ă©pouse » !Son cƓur lĂącha, aussi simplement qu'un coup de vent sur une le corbeau, implacable, se tient encore sur le buste d'Akasha. Son ombre s'Ă©tire sur le corps gisant de l'elfe au crĂąne brillant que la folie avait fait poursuivre l’inaccessible, alors qu'une autre, plus belle encore, se au matin de NoĂ«l que TensaĂŻ apporta Ă  la tendre reine la nouvelle de ce trĂ©pas. Et la douce, enfin, put pousser un soupir de soulagement. Un cadeau qu'elle attendait depuis si Joyeux NoĂ«l, ma tendre Ă©pouse. Histoire 17 Dans sa grande demeureDans sa grande demeure, Le grinch, pardon, Mirelda se sentais bien seule. Je suis heureuse » se dit-elle, assurant voir la compagnie d’un mauvais coeur, elle le croyait deux fois trop petitpour y accueillir ne serais-ce qu’une amieMais c’est un mensonge, elle le saiten son for intĂ©rieur, qu’une prĂ©sence lui plairait Sortons, se dit-elle, j’ai mal aux articulations »En effet la vieille dame aurait bien besoin d’une potionElle enfile son manteau et la voilĂ  partiedans les rues enneigĂ©es de la grande ville de LibertyActrice d’une drĂŽle de fable elle dĂ©ambuleElle le voudrait, pourtant rien ne vient perturber la noctambuleContemplant l’entrĂ©e d’un bar elle se dit peut-ĂȘtreentrer, aller y voir les gueux, les gens, les ĂȘtresmais les yeux moroses elle se dit qu’elle n’est pas d’humeurAlors elle reprend sa marche, l’ñme en peine, la solitude en son cƓurEt puis elle les vois, les petites traces de pas solitairesdans la neige, elle les suit, elle espĂšrequelque chose, ne sachant trop quoiun mot, une main, un pasdans sa direction, un geste rien que pour elleOh comme elle espĂšre que ses rĂȘveries deviennent rĂ©ellesElle se surprend Ă  sourire en trouvant sur un bancendormie, recouverte dĂ©jĂ  d’un manteau blancUne jeune femme aux cheveux noirsau travers desquels on pouvait voirune large cicatrice, comme si avait Ă©tĂ© sa peaupour un malin plaisir brĂ»lĂ©e Ă  la chauxl’infortunĂ©e se rĂ©veille et voyant la vieille matroneposer sur elle ses yeux qui jamais ne pardonnent,elle le sait, alors elle prend peurElle sait que sur les marginaux cette femme apporte le malheur dis-moi, jeune dormeuse, dit-elle, dis-moi ce qu’il t’es arrivĂ©pour que dans un tel Ă©tat se trouve ton cĂŽtĂ© »La jeune femme sortit de sa manche une ardoiseEt y Ă©crivit d’une main adroite je suis Havoise Ȉ l’aide d’un petit bout de craie et je suis plus forte qu’il n’y paraĂźt »Elle effaça et continua Ă  Ă©crire le mal qui m’affecte n’est pas l’un des piresd’une maladie gĂ©nĂ©tique je suis atteintequi ronge la moitiĂ© de mon corps et laisse son empreinte » et pourquoi dors-tu sur ce banc ?Dis-moi, dis-moi donc oĂč sont tes parents ? » Ils sont restĂ©s au Reike, Ă©crivit-elle, le pays d’oĂč je viensEt que j’ai dĂ» fuir, me retrouvant sans rien,pour m’éviter une vie d’esclave et de chagrin »La matriarche, face Ă  cette vie qu’elle ne connaissait pointfut soudain prise d’un sentiment nouveauelle sentit son cƓur qui n’était jusque lĂ  pas grostripler de volume et fondre Ă  l’intĂ©rieurelle fut saisie de quelque chose de chaud et bienfaiteurc’est Ă  ce moment en cette douce nuitque Mirelda dĂ©couvrit ce que l’on appelle l’empathieAlors, ne sachant trop que dire, ne sachant quoi penserelle ouvrit les bras pour sa nouvelle amie embrasser tout va bien aller, maintenant, tu es avec moi »lui glissa au creux de l’oreille Mirelda je t’embauche comme dame de compagnieviens avec moi, allons-nous-en d’iciDans ma demeure tu pourras te rĂ©chaufferet sous ma protection ta vie passer »Ainsi, Mirelda, la tenant par la mainemmena la petite Havoise qui parvintpour la premiĂšre fois depuis longtemps Ă  ressentirun peu de chaleur humaine et la promesse un meilleur avenir. Histoire 18 La nuit du grand rĂȘveurConnaissez-vous l'histoire du Grand RĂȘveur ? Asseyez-vous prĂšs du foyer, et laissez-moi donc vous la vent du Nord porta sous ses ailes invisibles le doux son d'une flĂ»te. Avec lui, un voyageur tout de bleu vĂȘtu, aux grands bois de cerf sortant de chaque cĂŽtĂ© de sa tĂȘte. Il ne portait ni baluchon, ni Ă©charpe pour protĂ©ger son col du froid mordant. Ses vĂȘtements en grande partie recouverts d'une Ă©paisse couche de neige, il marchait pourtant droit devant, jouant de son instrument au mĂ©pris du les habitants d'un modeste village du nom de NoĂ«l entendirent cette douce mĂ©lodie, tous se retournĂšrent vers cet homme Ă©trange Ă  la longue barbe blanche. Il Ă©tait grand, plus haut que le plus haut des hommes, et ses bois Ă©taient majestueux que le plus beau des cervidĂ©s. L'Ă©tranger s'arrĂȘta devant eux et se pencha lĂ©gĂšrement pour les saluer. Tous le saluĂšrent en retour, mais de la mĂ©fiance se lisait dans leurs yeux. "Oyez, mes enfants ! Acceptez-vous de prĂȘter un lit et un repas au vieil homme que je suis ?", demanda-t-il d'une voix douce et grave, le sourire aux lĂšvres. "Pas question !", rĂ©torqua Borgia le boucher, la quarantaine irascible, et lui lança une pierre en guise de refus. D'autres villageois se contentĂšrent de rebrousser chemin, ne souhaitant pas de ne lui tournĂšrent pas le dos, cependant. Tout d'abord Erik et Norah, un jeune couple au visage souriant malgrĂ© les cernes sous leurs yeux fatiguĂ©s. Puis le vieux Corwin appuyĂ© sur sa canne, dont la fille fut atteinte d'un mal incurable, clouĂ©e Ă  son lit, attendant avec rĂ©signation que la Mort ne vienne Ă  elle. Enfin vint Marie, jeune Ă©pouse dont l'ĂȘtre aimĂ© avait disparu dans le blizzard. Tous se proposĂšrent de l'hĂ©berger de bon cƓur, ce Ă  quoi le voyageur leur rĂ©pondit "Je passerai une nuit chez chacun de vous, pour vous remercier de votre gĂ©nĂ©rositĂ©".L'Ă©tranger se rendit tout d'abord au foyer du jeune couple. Norah lui servit une soupe chaude de lĂ©gumes, tandis qu'Erik prĂ©para quelques peaux sur du foin. "C'est tout ce que nous pouvons vous offrir", dit-il d'un air dĂ©solĂ©. "Ceci fera l'affaire !", rĂ©pondit joyeusement l'homme en finissant la soupe. "Vous me semblez tristes, mes enfants", constata-t-il en observant le couple abattu. "Nous avons perdu notre enfant", rĂ©pondit Norah en pleurs. "Je le regrette", dit l'Ă©tranger une main sur le cƓur. "Laissez-moi apaiser votre Ăąme", ajouta-t-il avant d'entamer un air mĂ©lodieux de flĂ»te. Erik et Norah l'Ă©coutĂšrent, captivĂ©s par la musique, enveloppĂ©s par sa douceur, et finirent par s'endormir. Le voyageur se leva, toucha de son front celui de chacun d'eux. "Que vos rĂȘve se rĂ©alisent !", murmura-t-il avant de se rendit ensuite chez le vieux Corwin, qui l'invita Ă  entrer. Celui-ci lui proposa un maigre civet et du pain, ce qu'accepta l'Ă©tranger de bon cƓur. Une quinte de toux se fit entendre dans une piĂšce adjacente. "Qui est-ce ?", demanda le voyageur. "C'est ma fille", rĂ©pondit le vieil homme d'une voix tremblante. "Elle est trĂšs malade. Et j'ai bien peur qu'elle ne passe pas la nuit", ajouta-t-il en essuyant une larme. "Je le regrette", dit l'Ă©tranger une main sur le cƓur. "Laissez-moi apaiser votre Ăąme", lança-t-il avant de jouer un air de flĂ»te touchant le cƓur de Corwin. ApaisĂ© par la mĂ©lodie, il finit par s'endormir. Alors l'Ă©tranger se leva et toucha de son front celui du vieil homme. "Que vos rĂȘves se rĂ©alisent !", murmura-t-il avant de frappa ensuite Ă  la porte de la demeure de Marie. Celle-ci lui ouvrit et l'invita Ă  entrer. "Vous me comblez de votre compagnie, messire", dit-elle en lui prĂ©parant un ragoĂ»t. "Il est vrai que cette maison est bien vide. Habitez-vous seule ?", demanda l'Ă©tranger. La jeune femme secoua la tĂȘte. Je vis avec mon mari, messire. Mais voilĂ  des mois qu'il ne donne plus signe de vie. J'ai peur qu'il ne lui soit arrivĂ© malheur", rĂ©pondit-elle finalement, avant de sangloter. "Je le regrette", dit l'Ă©tranger une main sur le cƓur, avant de sortir sa flĂ»te. "Laissez-moi apaiser votre Ăąme", ajoute-t-il avant d'entamer une douce mĂ©lodie. Elle l'Ă©couta, contemplative, et finit elle aussi par s'endormir, apaisĂ©e par la musique. L'Ă©tranger se leva, et toucha de son front celui de Marie. "Que vos rĂȘves se rĂ©alisent", murmura-t-il avant de quitter la modeste se rendit finalement vers une autre maison et entra sans frapper. Il y eut un cri, puis de nouveau le l'aube, le voyageur avait dĂ©jĂ  disparu sans laisser de traces. Mais une surprise attendait certains des habitant de et Norah, tout d'abord, furent rĂ©veillĂ©s par des pleurs. Ils dĂ©couvrirent avec stupeur qu'un nourrisson criait Ă  chaudes larmes sur le seuil de leur porte. Ils retrouvĂšrent le sourire et adoptĂšrent le vieux Corwin, lui, fut rĂ©veillĂ© par des mains le secouant doucement. Il dĂ©couvrit, non sans laisser ses Ă©motions le gagner, que sa chĂšre fille se tenait devant lui, bien portante sans aucune trace de maladie en elle. Ils retrouvĂšrent le sourire et il prit sa fille dans ses de son cĂŽtĂ©, fut rĂ©veillĂ© par le grincement des gonds de la porte d'entrĂ©e. Elle se redressa, et dĂ©couvrit avec Ă©motion son cher mari debout devant elle, fourbu mais en vie. Elle se prĂ©cipita sur lui et l'enlaça, le sourire aux n'entendit plus jamais parler de Borgia le boucher. Sa maison fut retrouvĂ©e vide, une Ă©trange flaque d'eau maculant son ce jour miraculeux, les habitants de NoĂ«l fĂȘtĂšrent chaque annĂ©e la Nuit du Grand RĂȘveur, jouant de la flĂ»te pour rendre hommage Ă  cet Ă©tranger, et souhaitant Ă  chacun que leurs rĂȘves se rĂ©alisent en collant leurs fronts passĂ© Grand RĂȘveur, lui, s'endormit paisiblement au sein d'une caverne de haute montagne, le ventre bien dodu. Histoire 19 Ça chauffe Ă  NoĂ«lElle pleurait. Il faisait froid. Le ciel pleuvait des flocons. Le mĂ©tal de la cage Ă©tait n’est pas lĂ  un haĂŻku, qui serait d’ailleurs sacrĂ©ment mauvais, mais une histoire qui m’a Ă©tĂ© racontĂ©e il y a dĂ©jĂ  fort longtemps. Laissez-moi vous la conter Ă©galement Nous Ă©tions dans un mois de dĂ©cembre frigorifique. Les nuits apportaient les frimas et chaque lendemain dĂ©couvrait un paysage gelĂ©, embrassant tout objet et ĂȘtre d’un dĂ©licat dĂ©pĂŽt de givre mortifĂšre. C’était beau, c'Ă©tait morbide, des gens succombaient Ă  ce froid dans les rues de cette nation aux profonds dĂ©sĂ©quilibres, dĂ©corant de cadavres toute la ville qui portait le nom d’une qualitĂ© apparemment elle Ă©tait Ă  peine Ă©pargnĂ©e. RĂ©chauffĂ©e par la lointaine aura bienfaitrice d’un feu de camp les soirs, elle se savait chanceuse, mais se demandait bien oĂč passait cette chance la journĂ©e quand elle devait s’adonner Ă  des spectacles abaissants et absurdes. La crucherie profonde du public participait Ă  sa dĂ©cadence quotidienne et l’alimentait mĂȘme, elle qui ne possĂ©dait pas la facultĂ© de la parole, elle qui ne pouvait s’exprimer qu’avec ses yeux colĂ©reux et des sonoritĂ©s animales prĂ©sageant de sombres dĂ©sirs. Il fallait dire, elle Ă©tait assez disgracieuse avec son bec plantĂ© bĂȘtement au milieu de son visage enfantin, aux traits parfaitement innocents. AprĂšs tout, elle restait ce que nous avons tous Ă©tĂ© un enfant. Une simple petite fille, forcĂ©e perpĂ©tuellement Ă  exhiber ses difformitĂ©s et s’humilier publiquement en Ă©change d’une garantie de survie frelatĂ©e par de mauvaises intentions d’ jour aux alentours de NoĂ«l, au pied de l’immense pin dĂ©corĂ© splendidement pour l’occasion sur une grande place de la ville, le cirque avait organisĂ© une petite animation. Elle avait dĂ» jouer avec de trĂšs mauvais acteurs dans un spectacle mĂȘlant cirque et théùtre. Bien Ă©videmment, elle Ă©tait la bĂȘte immonde se repaissant de vrais cadavres apportĂ©s - d’animaux, tout de mĂȘme, nous ne sommes pas des sauvages - pour l’occasion, tout en devant encaisser des coups d’épĂ©e en bois et de flĂšches en mousse. Mais lĂ  n’était pas la nature profonde du problĂšme les mots, voilĂ  les vraies Ă©pĂ©es, les vraies De mon Ă©pĂ©e, je t’ai trouĂ© les ailes et de ma flĂšche, je t’ai trouĂ© le cƓur, s’exprimait avec grandiositĂ© le prince Ă  l’insupportable visage hilare. Mais quelle douleur peut bien ressentir un ĂȘtre nĂ© sans Ăąme, si ce n’est celui d’exister sans l’amour des dieux ?Le roi, interprĂ©tĂ© par un vieillard croulant, regardait son fils, le prince sac-Ă -merde avec Mon fils, il y a en toi la sagesse de notre dynastie. Il transperça du regard la petite fille, jouant l’agonie. La jouait-elle vraiment, elle et son visage plein de larmes ? Ceux qui commencent la vie dans la solitude la finissent bien souvent de la mĂȘme sorte. Ils deviennent fous, se mĂ©tamorphosent en monstre et cherchent Ă  nuire Ă  jamais Ă  ceux capables d’amour. AprĂšs tout, qui donc sera lĂ  pour les aimer eux ?Sa voix Seuls le dĂ©sespoir et la mort attendent pareille larmes n’avaient plus cessĂ©. VoilĂ  des heures qu’elles avaient coulĂ© et gelĂ© sur le visage enfantin de la petite fille, qui avait senti quelque chose se dĂ©chirer en elle. L’amour ? Comment pouvait-elle seulement savoir ce que c’était ? Pourquoi alors, cela lui faisait si mal d’entendre tout cela ?C’est alors qu’un homme s’était Tu as de magnifiques ailes, petite. Ce noir d’ébĂšne est pareil Ă  une nuit de nouvelle avait relevĂ© la tĂȘte. Il Ă©tait grisonnant, pourvu d’une barbe mal entretenue, dans la soixantaine sĂ»rement. L’air s'assit Ă  cĂŽtĂ© d’elle et resta lĂ  quelques Comptes-tu accepter ce qu’ils ont dit ?Mais qu’y puis-je faire ? hurla, dans sa tĂȘte, la petite fille de ses yeux larmoyants qui ne pouvait pas Non, bien sĂ»r que non, reprit-il en la regardant tendrement. Je peux le voir en bout de son index, longiligne, prolongement d’une main gracile, il toucha l’endroit oĂč battait le cƓur de l’ Il y a beaucoup de force sortit de sa poche un bonnet. Il Ă©tait rouge, dĂ©corĂ© de As-tu dĂ©jĂ  reçu un quelconque cadeau, Kori ?Kori ? D’oĂč venait ce nom ? Pourquoi l’appelait-il ainsi ? Elle fit non de la ConsidĂšre que c’est ton premier, dit le soixantenaire d’une voix douce, en se levant et en plaçant le bonnet sur la petite fille n’avait jamais vu de telles ailes, surgissant spontanĂ©ment du dos du vieillard ; lumineuses, d’or blanc. Avec elles, il faisait bien cinq mĂštres d’ s’envola. Tout se passa si vite. Elle ne se remĂ©morait pas bien. Il y eut de grands bruits, puis des jets de flammes. Des cris, beaucoup de fumĂ©e. Quand elle revint Ă  elle, l’immense tente des artistes oĂč siĂ©geaient les acteurs brĂ»lait de mille son regard se porta sur le ciel. Des plumes et des paillettes d’or y voletaient, mĂȘlĂ©es aux crĂ©pitements des flammes et Ă  la combustion des matĂ©riaux. La petite fille tendit les mains pour en attraper une. Puis, sous ses yeux Ă©carquillĂ©s, ce fut le pin enguirlandĂ© qui commença Ă  s’embraser. En quelques secondes, il devint une torche gĂ©ante, chassant tĂ©nĂšbres et feu dĂ©vorant les corps carbonisĂ©s, la force vitale de l’arbre, les mauvais souvenirs, la petite fille sourit de son bec sous ce spectacle flamboyant, dominant la scĂšne. Oui, c’était ça qu’elle voulait voir. Une apothĂ©ose Ă  la hauteur de sa Kori veut dire “paix des dieux”. La voix de l’ange rĂ©sonnait dans sa tĂȘte. Voici la seule paix que devront connaĂźtre ceux qui oseront te NoĂ«l, Koraki. Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Messages 1103CrĂ©dits 877L'Âme des cendresDivinitĂ© primordiale Concours de fanfiction de NoĂ«l Grand dĂ©voilement des votes Hey les loulous, nous y sommes ! C'est enfin l'heure du grand dĂ©voilement des votes *roulement de tambours*Avant de commencer, je tiens Ă  dire que toutes les histoires Ă©taient trĂšs plaisantes Ă  lire et que tous les participants auraient mĂ©ritĂ© la victoire selon moi. Malheureusement, il ne faut en choisir qu'un seul. Voici le PODIUM En troisiĂšme position nous avons Valdyra avec La nuit du grand rĂȘveur histoire 18 - 34 pointsKoraki Exousia se trace une place en deuxiĂšme position avec Le corbeau histoire 16 - 36 pointsEt le grand gagnant avec une Ă©crasante avance est........ Dorgen Reensoar avec Il faut sauver NoĂ«l - 53 points FĂ©licitations Ă  lui !!!Merci Ă  tous pour votre participation ! Les gains seront distribuĂ©s en soirĂ©e <3Le pointage pour les curieuxDĂ©tails des votes Merci de ne pas envoyer de Mp sur ce compte ! Metoda 1 z 2 UĆŒyj tkaniny i wentylatora Wytnij swoje „pƂomienie”. 
 Przymocuj swoje pƂomienie do drewnianych koƂkĂłw. 
 Ustaw koƂki tam, gdzie chcesz ogieƄ , ... Umieƛć wentylatory pod pƂomieniami. 
 Umieƛćcie swoje ƛwiatƂa pod pƂomieniami. 
 ZrĂłb test. tak, jak zainstalować faƂszywy kominek? Aby podƛwietlić faƂszywy kominek, oƛwietlamy go lampką stoƂową a moĆŒe girlandą ƛwietlną, ktĂłrą umieszczamy w kominku. Blat bezprzewodowa przenoƛna lampa o bardziej estetycznym wyglądzie. To powiedziawszy, jak zrobić faƂszywy drewniany kominek? Wykonanie cokoƂu i futryny faƂszywy kominek Wykonanie cokoƂu i futryny faƂszywy kominek , ... Napraw pƂytę, ktĂłra zakrywa podstawę 2. 
 PrzeƛledĆș profil oƛcieĆŒy 3. 
 ZrĂłb ramę knagi 4. 
 Zamocuj ramki na knagach 5. 
 Przybij ramy po bokach 6. Następnie Jak zrobić faƂszywy pƂomieƄ? 99 lub 64 diody LED w zaleĆŒnoƛci od rozmiaru ĆŒarĂłwki migoczą losowo i tworzą iluzję pƂomieƄ lub pochodni. ZuĆŒycie energii elektrycznej jest bardzo niskie, poniewaĆŒ są to diody LED. ZuĆŒycie ĆŒarĂłwki LED 25000 godzin - Rozmiar podstawy ƛruby E27 - Moc ĆŒarĂłwki LED 4W. Jak naƛladować pƂomienie? UĆŒywając lamp sufitowych w rĂłĆŒnych kolorach, a imitacja powstaje realistyczny prawdziwy ogieƄ. A stosując lampy o rĂłĆŒnej konfiguracji i standardowym rozmiarze, maƂy ogieƄ jest Ƃatwy naƛladować. z drugiej strony Jak zrobić faƂszywy kominek? 6 kroki do sukcesu Wytnij panel. Wytnij z naturalnego panelu mdf 
 Zamontuj panele. Zmontuj dwie pionowe częƛci sƂupki przyklej i przykręć panele 110 x 30 cm do paneli 110 x 15 cm. Napraw panele. 
 Pomaluj kominek , ... Naklej naklejkę. 
 ZĆ‚ĂłĆŒ kominek . Jaka wysokoƛć kominka elektrycznego?Jak zainstalować kominek elektryczny?Jak zrobić faƂszywy kominek na BoĆŒe Narodzenie?Jak zbudować kominek?Jak zdobyć pƂomienie na SNAP?Jak rozpoznać faƂszywy bliĆșniaczy pƂomieƄ?Jak rozprowadzić ciepƂo wkƂadu?Jak odzyskać ciepƂo z otwartego kominka?KtĂłry piec lub wkƂad grzeje lepiej?Jak poprawić wydajnoƛć wkƂadki?Co najlepiej nagrzewa?Jaki etanol do pieca?Czy etanol ma zapach?Jak dziaƂa kuchenka na etanol?Jaki kominek w mieszkaniu?Jak zainstalować kanaƂ kablowy?Jak zainstalować kominek na drewno? Jaka wysokoƛć kominka elektrycznego? To kominek instaluje się na ƛcianie, Wysokoƛć 37,5 cm, przynajmniej od ziemi. Bocznie musi mieć co najmniej 20 cm d'ƛciana. Musi być 20 cm poniĆŒej dmebel lub dpóƂka ewentualnie zainstalowana powyĆŒej. Jak zainstalować kominek elektryczny? WĆ‚ĂłĆŒ koƂki do otworĂłw. Za pomocą ƛrubokręta przymocuj wsporniki do ƛciany za pomocą z kominek elektryczny. Po umieszczeniu wsparcia moĆŒesz przystąpić do konfiguracji urządzenia. Przytrzymaj go ƛrubami. Jak zrobić faƂszywy kominek na BoĆŒe Narodzenie? Będziesz potrzebować de stary karton, taƛma, rolka de biaƂy obrus papierowy, de czerwona farba. Zacznij od zƂoĆŒenia pudeƂek za pomocą de klej i taƛma. Następnie przykryj pudƂa biaƂym papierowym obrusem. Jak zbudować kominek? Niezbędny materiaƂ CegƂy i zaprawy ogniotrwaƂe. Pręt zbrojeniowy Ø 8 mm. OdpƂyw prefabrykowany Nowy lub odzyskany pƂaszcz lub tapicerka. ZwykƂe cegƂy i zaprawa bękardowa w wstępnie dozowanym worku Dwuƛcienne korce z terakoty. Resztki desek szalunki Siatka lub rejestr Jak zdobyć pƂomienie na SNAP? Aby pozostać w trybie Snapstreak nagrzewa się!, obaj Snapchaterzy muszą wysƂać Snap nie Czat przynajmniej co 24 godziny. Jak rozpoznać faƂszywy bliĆșniaczy pƂomieƄ? MoĆŒesz po prostu ulepszyć swĂłj komin o jeden wstawić z systemem odzysku ciepƂa ciepƂo instalacja pracuje pod ciƛnieniem regularna pulsacja powietrza. Na poddaszu zainstalowany jest silnik, ktĂłry pobiera powietrze z pomieszczenia, w ktĂłrym znajduje się TwĂłj kominek. Jak rozprowadzić ciepƂo wkƂadu? Na poddaszu zamontowany jest silnik 1, ktĂłry zasysa gorące powietrze do pomieszczenia, w ktĂłrym zainstalowany jest kominek lub palenisko zamknięte 2. Powietrze jest następnie wtƂaczane do wymiennika 3 i nagrzewa się w kontakcie z jego ƛcianką wewnętrzną dzięki wysokiej temperaturze spalin. Jak odzyskać ciepƂo z otwartego kominka? Jeƛli zachowamy zasadę otwarty kominek, moĆŒliwe są dwie techniki Silnik klimakonwektor znajduje się w palenisku i zasysa gorące powietrze. Dystrybuuje ciepƂo przez dwa otwory wentylacyjne znajdujące się w gĂłrnej częƛci kominek, ogĂłlnie pod maską. W ten sposĂłb wydajnoƛć wzrasta do 40%. KtĂłry piec lub wkƂad grzeje lepiej? WkƂadki osiągają teraz wydajnoƛć od 70% do 80%, podczas gdy piętnaƛcie lat temu byƂy to raczej od 50% do 60%. Ich wydajnoƛć energetyczna jest identyczna z piece nawet po zainstalowaniu w starym otwartym kominku. Jak poprawić wydajnoƛć wkƂadki? Dziesięć wskazĂłwek dotyczących zwiększyć wydajnoƛć Twojego kominka Wybierz wstawić zamknięte Okreƛl rozmiar swojego urządzenia. Zleć instalację urządzenia profesjonaliƛcie. Dodaj jej akcesoria wstawić . Mądrze wybieraj paliwo. Przechowuj drewno w suchym i przewiewnym miejscu Zwróć uwagę na okres przechowywania drewna. Co najlepiej nagrzewa? Piec opalany drewnem jest często uĆŒywany jako ogrzewanie dodatkowe. Przy ƛrednim koszcie 40 euro/MWh, to est najbardziej ekonomiczny na rynku. KocioƂ na drewno Wybierz kocioƂ na drewno est doskonaƂy pomysƂ na domy o duĆŒej kubaturze, a tym samym poƂoĆŒonych bardziej na terenach wiejskich. Jaki etanol do pieca? Tylko do uĆŒytku de 'Setanol – zatwierdzony bioetanol dla domy de stóƂ mini kosz lub dla kominki domowe komin. Nie uĆŒywaj de paliwo bioetanolowe dla samochĂłd. Czy etanol ma zapach? L 'etanol to lotna, bezbarwna ciecz, ktĂłra ma zapach. Jego spalanie est bezdymny i daje niebieskawy pƂomieƄ. Jak dziaƂa kuchenka na etanol? jak le piec na etanol ? Jak sama nazwa wskazuje, piec na etanol emituje ciepƂo ze swojego miejsca w domu poprzez spalanieetanol. Paliwo dostarczane jest na zimno, gdy zbiornik jest pusty. Jaki kominek w mieszkaniu? Najprostsze rozwiązanie, gdy mieszkasz w apartament a ĆŒe jest podƂączony bezpoƛrednio do gazu miejskiego to instalacja pieca lub kominek na gazie. Jak zainstalować kanaƂ kablowy? Jak zainstalować przewĂłd? kominek? Pomiędzy ĆșrĂłdƂem ciepƂa a ƛcianami wymagana jest szczelina ogniowa 16 cm. Le przewĂłd przewĂłd spalinowy i przyƂącze naleĆŒy podƂączyć przed dotknięciem sufitu. Jeƛli planujesz instalator le przewĂłd wewnątrz domu trzeba go schować w szalunku. Jak zainstalować kominek na drewno? Faites instalator przewĂłd komin i podƂącz go do swojego poĂȘle Ă  drewno . MoĆŒesz potrzebować de poƂącz swoje poĂȘle do kanaƂu komin przez rurę kuchenka . To jest caƂkowicie do przyjęcia. 
 OgĂłlnie więcej niĆŒ jeden kominek jest pionowa i wysoka, tym lepiej dziaƂa. Nie zapomnij udostępnić artykuƂu! Hannah Carla Barlow Hannah Carla Barlow to 47-letnia póƂprofesjonalna sportsmenka, ktĂłra lubi oddawać krew, podrĂłĆŒować i blogować. Jest kreatywna i opiekuƄcza, ale potrafi teĆŒ być trochę leniwa. Error 403 Guru Meditation XID 173033691 Varnish cache server

feu de cheminée factice faux feu de braises