🐟 Appareil Optique Qui Fait Le Tour Des Choses

Appareilcuisine qui fait tout 4 promotions de la semaine Votre souhait est de faire un achat appareil cuisine qui fait tout et vous ne savez pas vraiment quels sont les magasins les plus intĂ©ressants ? Trouver le meilleur prix appareil cuisine qui fait tout est votre rĂȘve ? Tous les renseignements sont lĂ . GrĂące [] Top 10 » Appareil cuisine qui fait tout Cliquezsur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă  CodyCross Londres. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser UneforĂȘt en forme de guitare en Argentine. En 1979, Ă  la mort de sa femme, Pedro Martin Ureta, un fermier argentin, dĂ©cida de planter plus de 7000 arbres pour former une guitare, l'instant prĂ©fĂ©rĂ© de son Ă©pouse. Uniquement visible du ciel, cette forĂȘt originale de la province de Cordoba attire de nombreux touristes en voyage en Argentine. Photographie: les 12 travaux de Steve McCurry. Pour Vacheron Constantin, le photographe amĂ©ricain est allĂ© de par le monde immortaliser des lieux emblĂ©matiques. Voici cinq de ses rĂ©alisations Tousdeux voient le jour aprĂšs que le destin d'Ă©quipages et de passagers a basculĂ©. Dans la nuit du 15 fĂ©vrier 1855, la SĂ©millante, qui faisait route pour la CrimĂ©e, se brise sur l'Ă©cueil Manytranslated example sentences containing "j'ai fait le tour des choses" – English-French dictionary and search engine for English translations. LedĂ©clin des lecteurs optiques est un fait, et la preuve en est que de moins en moins d'ordinateurs portables les intĂšgrent, et en fait, mĂȘme les boĂźtiers de PC de bureau sont souvent dĂ©pourvus de baies de 5.25 pouces pour installer ce type d'unitĂ©s. Cependant, si vous avez un ordinateur portable qui en intĂšgre toujours un, nous allons vous montrer ci-dessous PubliĂ©le 26 mars 2019 Sylvie Laidet. Cadremploi a sĂ©lectionnĂ©, avec des recruteurs, une sĂ©rie d'arguments de candidats, entendus en entretien de recrutement, qui les ont convaincus. Que ce soit de la motivation du candidat, de sa capacitĂ© Ă  s'Ă©panouir Ă  son poste ou Ă  apporter sa pierre Ă  l'Ă©difice de l'entreprise, tour d’horizon Ou comme le dit Optics4kids, « les illusions d’optique se produisent parce que notre cerveau essaie d’interprĂ©ter ce que nous voyons et de donner un sens au monde qui lDqwG. J’ai participĂ© pour la 3Ăšme fois en tant qu’exposant/confĂ©rencier au Salon de la Photo Ă  Paris du 8 au 12 novembre sur mon propre stand. La classe ! 🙂 Ce fut surtout un expĂ©rience incroyable. Enrichissante, motivante, euphorisante 
 et aussi fatigante, soyons honnĂȘte ! 🙂 Vous ne saviez pas que j’y Ă©tais ? Pas possible, 😉 j’en ai longuement parlĂ© ici ou encore ici. Les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, je rĂ©digeais un article bilan classique, dans lequel je dĂ©livrais mes impressions et le bonheur de pouvoir vous rencontrer en vrai. Comme ici par exemple. Mais pour cette annĂ©e, je n’ai pas voulu ça. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© vous Ă©crire quelque chose de diffĂ©rent. Quelque chose qui vous apporte plus. Qui vous fasse grandir en tant que photographe. Voici donc les 7 choses que j’ai apprises au salon de la photo et que je veux partager avec vous. 1 – Les hybrides, c’est maintenant DĂ©jĂ , premiĂšre chose, ce mot hybride est vraiment mal choisi. Je ne sais pas qui est derriĂšre, mais quelle mauvaise inspiration. Les anglais s’en sortent mieux avec mirrorless », signifiant littĂ©ralement sans miroir ». Car c’est bien de ça qu’il s’agit un appareil photo Ă  objectifs inter-changeables sans miroir. Alors qu’hybride 
 ça veut tout et rien dire surtout rien car d’aprĂšs le Larousse, c’est une chose composĂ©e d’élĂ©ments disparates. Je ne suis pas fan des mots anglais utilisĂ©s au quotidien mais, lĂ , j’aurais prĂ©fĂ©rĂ©. Ce petit coup de gueule Ă©tant fait, pourquoi je vous en parle, de ces hybrides ? Parce que ça y est, mon choix est fait. Mon prochain reflex appareil photo sera un hybride. Oui, vous avez bien lu, d’ici quelques temps, mon appareil photo n’aura plus de miroir. Et c’est prĂ©cisĂ©ment au cours de ces 5 jours au Salon de la photo que j’ai pris ma dĂ©cision. Trois Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs oui, il y a un jeu de mots 🙂 1 l’excellente confĂ©rence de Jean-Christophe Dichant de Nikon Passion sur les diffĂ©rences entre hybrides et reflex. Je n’ai jamais pu la voir en intĂ©gralitĂ©, mais certaines sĂ©quences m’ont interpellĂ©es. Comme celle ou Jean-Christophe, qui en fin connaisseur du marchĂ© de la photo prĂ©voit que le reflex, Ă  terme, aura la mĂȘme place que celle tenue par le moyen format actuellement. 2 des discussions avec quelques uns d’entre vous. Parce que n’utilisant pas encore d’hybride sur le terrain, je n’hĂ©sitais pas Ă  demander des retours d’expĂ©riences Ă  ceux qui photographient avec. Et aucun ne regrette ce passage Ă  l’hybride. 3 mes essais sur les stands des fabricants. L’avantage en tant qu’exposant est de pouvoir profiter des allĂ©es vides du salon de la photo avant l’arrivĂ©e massive des visiteurs. Un vrai confort quand il s’agit de manipuler le matĂ©riel sur les stands. Je ne me suis donc pas privĂ© de regarder, tester, dĂ©clencher, et manipuler les hybrides plein-format. J’ai adorĂ©. Tout ça pour aboutir Ă  cette conclusion Je n’ai plus aucun argument Ă©liminatoire contre l’usage d’un appareil photo hybride en photographie animaliĂšre. Le viseur Ă©lectronique ? Oui, je reconnais, c’est encore Ă  mon goĂ»t moins confortable qu’une visĂ©e optique. Mais ! Je suis persuadĂ© qu’il s’agit plus d’habitude que d’un inconfort rĂ©el. Tout comme les avantages Ă  en tirer sont plus nombreux que les inconvĂ©nients pas de black out moment noir lors du relevage du miroirdes tonnes d’informations en plus voir le rendu final directement Les batteries ? Un hybride est plus gourmand qu’un reflex. Quand ce dernier dĂ©clenche 1000 fois sur un accus, l’hybride le fera 500 fois. Pas grave. Suffit d’avoir une batterie en plus dans la poche ou de s’offrir une poignĂ©e. La rĂ©activitĂ© ? Ça fait belle lurette que les hybrides, qu’ils soient plein format ou APS-C, n’ont rien Ă  envier Ă  la vitesse des reflex. L’ergonomie ? Les hybrides sont plus compacts enlever le miroir fait gagner pas mal de place !. Mais comme pour la visĂ©e Ă©lectronique, c’est une question d’habitude. Il suffira de quelques jours, de quelques sorties pour oublier la prise en main classique d’un reflex. Le Parc d’objectifs ? Chez Nikon et Canon, la bague d’adaptation permet de rĂ©utiliser sans aucun souci les objectifs Ă  monture reflex. Chez Sony, l’offre de tĂ©lĂ©objectifs commence Ă  ĂȘtre trĂšs intĂ©ressante malgrĂ© des prix trĂšs Ă©levĂ©s Ces quelques points possiblement nĂ©gatifs balayĂ©s, voici deux avantages qui pour moi mĂ©ritent Ă  eux seuls de passer Ă  l’hybride 1 le mode silencieux 
 hyper mĂ©ga silencieux. Je pense qu’on ne se rend pas compte qu’on assiste Ă  une vĂ©ritable rĂ©volution dans la prise de vue en photo animaliĂšre. Pouvoir dĂ©clencher sans aucun bruit. Ne plus avoir Ă  craindre de faire fuir l’animal avec le clic-clac. Ne plus avoir Ă  mettre une housse anti-bruit. Ne plus avoir Ă  faire un dĂ©clenchement, puis attendre de voir la rĂ©action de l’animal. Quel confort ! 2 la prise de vue en rafale hyper rapide. Bien plus que sur un reflex. Encore lui, mais le miroir est un frein mĂ©canique Ă  l’augmentation de la rapiditĂ© de la rafale. Un hybride, dĂ©pourvu de cette limitation, peu accĂ©der Ă  des frĂ©quences plus hautes, comme 20 images/s lĂ  oĂč le reflex plafonne lui Ă  12i/s Pour terminer ce paragraphe, je ne dis pas que le reflex est has-been pour l’animalier. Je dis que l’hybride ne traine pas plus comme boulets les gros dĂ©fauts d’avant. Et ces nombreux avantages me feront vite oublier ses quelques faiblesses. 2 – Les photos, ça fonctionne Qu’est ce que je peux bien vouloir dire par ce titre Ă©nigmatique ? 😉 Sur notre stand co-partagĂ© avec Photo Passion et Nikon Passion au salon de la photo, sept confĂ©rences Ă©taient proposĂ©es quotidiennement. L’objectif commun Ă  chacune d’entres elles Ă©taient d’apporter de la valeur, des nouvelles connaissances aux spectateurs. Je crois d’ailleurs qu’on a parfaitement rempli notre mission ! 🙂 Soit animĂ©es par l’un de nous trois, soit par un auteur des Ă©ditions Dunod ou Eyrolles d’ailleurs, j’ai enfin pu rencontrer une de mes premiĂšres idoles en photo animaliĂšre Erwan Balança grĂące Ă  StĂ©phanie des Ă©ditions Eyrolles Photo. En tant que spectateur privilĂ©giĂ©, j’étais toujours aux premiĂšres loges. Du dĂ©but Ă  la fin, je remarquais que dĂšs qu’un confĂ©rencier montrait une sĂ©rie de photos pour illustrer ses propos moi compris, les passants censĂ©s passer s’arrĂȘtaient petite allitĂ©ration au passage 🙂 . Et regardaient l’écran. Bien plus que lorsque l’écran diffusait uniquement du texte ou des schĂ©mas. Peu importe les photos montrĂ©es, qu’elles soient animaliĂšres, de rue, de studio, minimalistes, sportives ou autre, le stand se remplissait Ă  chaque fois. La conclusion ? L’image possĂšde une force d’attraction et de rĂ©tention archi-puissante. Bien plus que du texte. Alors chers lecteurs, si vous ne savez pas trop pour quoi vous photographiez, dans quel but mis Ă  part le fait d’aimer ça, dites vous une chose La photographie est le vecteur le plus puissant pour diffuser vos idĂ©es, vos messages. Vous en avez assez que la faune sauvage soit martyrisĂ©e ? Assez de l’utilisation des pesticides ? Assez des Ă©oliennes qui gĂąchent le paysage ? Assez de voir les renards et les blaireaux sur la liste des nuisibles ? Alors photographier pour dĂ©noncer ce qui vous rĂ©volte est le meilleur moyen qui soit. Cette vieille renarde a eu un impact fort sur le public 3 – La nature, ça plait Je n’en doutais pas une seconde. N’empĂȘche, pouvoir le vĂ©rifier au cours de chacune des mes confĂ©rences en plein coeur du salon de la photo, ça fait du bien ! Le thĂšme de ma prĂ©sentation Ă©tait Trouver plus de temps pour photographier. Assez loin de la photographie animaliĂšre. Dommage de ne pas profiter de l’audience parisienne pour en parler. Alors j’ai dĂ©cidĂ© d’inclure dans ma confĂ©rence des photographies d’animaux sauvages. Mon excuse Ă©tait de faire des pauses dans mon discours assez technique. Mais la vraie raison Ă©tait de montrer la beautĂ© de la nature Ă  un public vraisemblablement moins sensibilisĂ© Ă  la cause animale que celui de Montier-en-Der par exemple. En toute franchise, je craignais un peu la rĂ©action du public. Pas des lancers de tomates, non, mais plutĂŽt des remarques du type on n’est pas venu pour Ă©couter ça . RĂ©sultat ? Non seulement je n’ai Ă©videmment jamais eu ça, mais en plus j’ai senti les spectateurs captivĂ©s par mes petites anecdotes naturalistes. Un exemple ? DĂ©couvrir le visage Ă©bahi des gens quand je leur annonçait que la mĂ©sange pouvait parcourir 25 km par jour uniquement pour chercher et apporter Ă  manger Ă  ses oisillons. Ou encore quand j’expliquais que le coeur de cette mĂȘme mĂ©sange peut battre jusqu’à 1000 battements pas minute !!!. Et aussi au moment oĂč je dĂ©montrais que laisser tranquille le renard est le meilleur moyen de lutter contre la propagation de la maladie de Lyme Invariablement je notais les hochements de tĂȘte, comme pour dire oui, Ă©videmment ». Bref, je ressors du salon encore plus motivĂ© que jamais pour continuer Ă  soutenir la cause animale avec mes photos cf. paragraphe prĂ©cĂ©dent 😉 Cette mĂ©sange bleue en contre jour 
 une de mes photos favorites. 4 – Essayer le matĂ©riel, c’est essentiel Nous l’avons tous fait. Aller dans une FNAC rayon photo et tester du matĂ©riel. Mais est-ce que regarder dans le viseur et appuyer sur 3 ou 4 boutons est rĂ©ellement tester ? Non. Bien sĂ»r. Essayer du matĂ©riel doit ĂȘtre fait plus sĂ©rieusement. Ou au moins dans des conditions censĂ©es rappeler celles qu’on aura dans la vraie vie. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce les grosses marques prĂ©sentes au salon permettent justement de le faire. Tenez, Sony par exemple. Toute la journĂ©e se succĂ©daient des danseurs hip-hip sur un plateau de danse. Chez Olympus est venu un champion de BMX freestyle. Sur le stand Canon des danseuses jouant avec un grand voile flottant Ă©taient prĂ©sentes en continu. L’intĂ©rĂȘt ? Pouvoir shooter et tester la capacitĂ© des appareils Ă  rĂ©pondre aux exigences des photographes. C’est ainsi que j’ai pu me rendre compte Ă  quel point la rafale du Sony α9 est gĂ©niale, Ă  quel point le suivi de mise au point sur les yeux de la danseuse marchait super bien. Donc si j’ai un conseil Ă  vous donner avant d’acheter un appareil photo, testez-le dans la mesure du possible en situation se rapprochant le plus de ce que vous pourrez faire sur le terrain. Pour ça, la solution de la location d’appareil photo Ă  la semaine est une trĂšs trĂšs bonne alternative. Sur le stand Canon, on pouvait tester le matĂ©riel dans de bonnes conditions 5 – Soyez pro-actif, c’est important Je ne connais pas quel est votre but Ă  moyen terme en photographie. Je veux dire, vous seul connaissez votre ambition photo. Vous pouvez simplement apprĂ©cier photographier, dĂ©velopper puis imprimer vos photos pour les afficher sur les murs de chez vous, sans aucune autre volontĂ© de partage. Et c’est parfait comme ça. Mais vous pouvez aussi souhaiter faire connaitre votre travail. Ambitionner de vous faire une place dans la famille de la photo animaliĂšre. C’est possible. Pas facile, mais possible. Pour y arriver, deux choses comptes. La premiĂšre est de crĂ©er des photos animaliĂšres fortes aux messages clairs. De celles qui racontent des histoires La deuxiĂšme chose, on ne la connait pas trop. Pourtant, elle est obligatoire. Je le savais plus ou moins mais ça m’a sautĂ© aux yeux suite Ă  la discussion que j’ai eue avec le photographe Florian Ledoux. Je vous explique pourquoi. Sa carriĂšre de photographe nature a dĂ©collĂ© ces derniers mois. Notamment grĂące Ă  une photo assez incroyable d’un ours polaire enjambant deux plaques de glace. Elle a fait le tour du monde et Florian a remportĂ© de nombreux prix grĂące Ă  cette image comme le Drone Photographer Of The Year 2018 LĂ , vous vous dites, bah oui, normal, il a fait une photo gĂ©niale donc les gens viennent le voir et c’est parti . Pas du tout. Ne pensez pas une seconde que Florian s’est contentĂ© de poster sa photo sur son site ou sa page Instagram et attendre tranquillement que National Geographic le contacte. Ce qu’il s’est passĂ© ? Il est allĂ© au charbon et, sentant que sa photo d’ours polaire avait un gros potentiel, l’a proposĂ© Ă  de nombreux concours. Il a aussi multipliĂ© les expositions photos en tant qu’exposant Ă©videment. Et Ă  force de rencontrer, de cĂŽtoyer d’autres photographes et de montrer au plus grand monde son travail, ce qui devait arriver arriva, Florian a rencontrĂ© les bonnes personnes qui lui permettent de mettre sur pied ses prochains projets photo. MoralitĂ© photographiez, du mieux que vous pouvez, mais surtout, ensuite, criez sur tous les toits que vous ĂȘtes lĂ . Croyez-moi, que ce soit sur les rĂ©seaux sociaux ou dans la vraie vie, c’est souvent celui qui crie le plus fort et le plus longtemps qui se dĂ©marque Ă  condition que les photos tiennent la route ça va sans dire. Ici, avec Denis Dubesset, auteur du livre La photo minimaliste aux Editions Eyrolles 6 – Formez-vous, c’est mieux S’il fallait simplifier, il n’y a que deux choses Ă  faire au Salon de la Photo faire le tour des marquesou assister Ă  des confĂ©rences Quand on est dans un processus d’achat, la premiĂšre est trĂšs pratique. Pensez, on a tout au mĂȘme endroit, on accĂšde Ă  plus de matĂ©riel qu’on n’aura jamais dans un grand magasin et on bĂ©nĂ©ficie directement des conseils des reprĂ©sentants des fabricants. Le problĂšme, c’est que mĂȘme sans but d’acquisition, la trĂšs grande majoritĂ© des photographes conserve cet attrait pour le matĂ©riel. Je ne suis pas psychologue. Par contre, depuis le temps, je pense bien connaitre la mentalitĂ© du photographe je suis dedans hein 😉 Tous autant qu’on est, notre dĂ©sir de progresser est rĂ©el. Par contre, si le progrĂšs peut passer par un minimum d’efforts d’apprentissage, on prend Ă  nouveau je me mets dedans aussi. OĂč je veux en venir ? C’est simple. Acheter du matĂ©riel nouveau et forcĂ©ment plus performant nous laisse croire qu’on progressera rapidement 
 et sans effort. Mais c’est un leurre. Dans la plupart des cas je vous assure que les progrĂšs seront minimes voire inexistants. Comment progresser en photo Ă  coup sur alors ? En se formant. En revanche, vous me voyez venir 
 ça demande un effort certain. J’ai en tĂȘte un exemple trĂšs parlant. Un dame, je n’ai pas d’autres infos ! a dĂ» voir toutes les confĂ©rences donnĂ©es sur notre stand. Vraiment. Je la voyais prendre des notes, enregistrer parfois avec son smartphone, photographier les diapos importantes sur l’écran, poser quelques questions Ă  la fin. Et si elle avait dĂ©jĂ  vu une conf’, alors elle filait aux grandes rencontres du salon de la photo. Mon avis ? Elle a bien plus progressĂ© que n’importe quel photographe qui aura passĂ© tout son temps Ă  questionner les vendeurs sur telle ou telle caractĂ©ristique technique d’un appareil ou pire 
 d’un accessoire. Bref, n’oubliez pas d’apprendre, et de vous former autant que possible. D’ailleurs, j’en profite pour vous dire que vous pouvez encore vous inscrire Ă  l’excellent formation en ligne gratuite un MOOC organisĂ© par Solerni. C’est ici. Moi, en plein action ! Ici, j’anime une table ronde avec de sacrĂ©es pointures ! Avec Anne-Laure Jacquart, Pierrick Bourgault et Eric Forey 6 – la dynamique des marques, c’est flagrant Vous ne savez pas vraiment si la marque de votre appareil photo est dynamique sur le marchĂ© de la photo ? Il existe un excellent moyen de le savoir faire le tour des stands des diffĂ©rents fabricants. C’est Ă©difiant Ă  quel point les efforts financiers et logistiques pour crĂ©er un stand donnent une image prĂ©cise de l’ambition d’une marque photo. Je prends l’exemple de Pentax. J’aime bien, forcĂ©ment. Je travaille avec depuis plus de 10 ans. Sans le vouloir, et mĂȘme si je ne suis pas matĂ©rialiste, Ă  force de voir ces 6 lettres gravĂ©es en blanc sur mes boitiers et mes objectifs, j’y suis attachĂ©. Mais il suffit de constater la petite taille de leur stand comparĂ©e Ă  celle des autres gros que sont Sony, Canon, Nikon, Fuji ou encore Olympus pour comprendre que Pentax ne joue plus dans la mĂȘme cour. Surtout avec leur Theta 360° qui prend la moitiĂ© du stand pour rĂ©duire Ă  10 m2 la prĂ©sentation de leur gamme complĂšte d’appareils, lĂ  oĂč d’autres ont plus de 100 m2 
 Je ne sais pas ce que sera Pentax dans 2 ans. Mais si je me base sur la qualitĂ©, l’originalitĂ© et la surface du stand, je ne donne pas cher de leur peau. À l’inverse, j’ai trouvĂ© le stand de Nikon bien fichu avec une belle mise en valeur de leurs Z6 et Z7. Idem pour Sony qui, annĂ©es aprĂšs annĂ©es, continue de mettre les petits plats dans les grands et montre qu’il faut dĂ©sormais plus parler de SonyCaniKon que seulement de Canikon c’est pas trĂšs beau, mais vous avez compris Le stand Pentax en 2016 
 qui n’a pas changĂ© d’un pouce en 2018 ! 7 – la communautĂ© des lecteurs d’Auxois Nature Le meilleur pour la fin non ? 🙂 Vous avez Ă©tĂ© des dizaines Ă  venir me voir. Quelle joie sĂ©rieusement que de pouvoir discuter en vrai avec vous. Vous ĂȘtes la communautĂ© d’Auxois Nature. Sans vous, sans votre fidĂ©litĂ©, ce blog ne serait rien. Certains sont lĂ  quasiment depuis le dĂ©but et de vĂ©ritables liens d’amitiĂ©s se sont créés au fil des annĂ©es. Qui aurait cru en ce mois de septembre 2010, quand j’ai créé ce blog de photographie animaliĂšre, que je ferai des sorties photos avec des personnes rencontrĂ©es au dĂ©part virtuellement ? D’autres sont arrivĂ©s plus tard, peut-ĂȘtre mĂȘme trĂšs rĂ©cemment, et lĂ  aussi je sens un vrai engouement autour de la photo animaliĂšre. Je suis en pleine discussion avec une lectrice Les photos des lecteurs au salon de la photo ! Ce panneau a beaucoup plu ! Ça n’est que le dĂ©but, et croyez-moi, l’histoire d’Auxois Nature et de ses formidables lecteurs n’est pas prĂȘt de s’arrĂȘter ! 🙂 Le nombre de tou­ristes voya­geant avec un reflex ou un hybride Ă©tant aujourd’­hui Ă©le­vĂ©, il est peu pro­bable que vous ren­con­triez le moindre pro­blĂšme en pre­nant l’a­vion avec votre maté­riel pho­to. NĂ©an­moins, voi­ci quelques conseils afin de par­tir plus sereinement. Je ne sais pas pour vous, mais Ă  chaque fois que je me retrouve dans la file d’at­tente de l’aé­ro­port, Ă  attendre qu’on ins­pecte mes affaires, je stresse un peu. Je repasse dans ma tĂȘte tout ce qu’il y a dans mon sac, vĂ©ri­fiant, mĂȘme si c’est trop tard, ce que j’au­rais pu y oublier. Ma gourde est vide, ok. Mon Opi­nel est dans la valise qui va en soute, ok. Vive­ment l’embarquement ! Per­sonne n’a envie de devoir choi­sir entre embar­quer ou se voir confis­quer son maté­riel. Voi­ci donc quelques conseils pour voya­ger avec votre maté­riel pho­to mais ras­su­rez-vous, il est peu pro­bable que vous ayez un soucis ! MatĂ©riel photo en soute ou en cabine ? Avant de par­tir, veillez Ă  bien pré­pa­rer votre sac pho­to. Per­son­nel­le­ment, je com­mence par le vider inté­gra­le­ment afin de vĂ©ri­fier qu’il ne reste aucun oubli d’un pré­cé­dent voyage dans les petites poches. Ensuite, je pose Ă  cĂŽtĂ© le maté­riel que j’ai envie ou besoin de prendre pour ce voyage. Et enfin, j’es­saie d’op­ti­mi­ser le sac pour que tout soit bien ran­gĂ© et protĂ©gĂ©. Lorsque vous pré­pa­rez votre sac pho­to, pen­sez Ă  ne pas le sur­char­ger, et gar­dez en tĂȘte qu’il vous fau­dra cer­tai­ne­ment l’ou­vrir et le vider pour pas­ser la sĂ©cu­ri­tĂ©. N’hé­si­tez pas, Ă©ga­le­ment, Ă  vous ren­sei­gner sur la com­pa­gnie aĂ©rienne que vous allez emprun­ter toutes ont des rĂšgles dif­fé­rentes quant Ă  la taille du bagage cabine. Sur un vol low-cost, par exemple, il vau­dra gĂ©né­ra­le­ment mieux Ă©vi­ter un sac trop gros. Si vous avez du mal Ă  choi­sir quel maté­riel pho­to empor­ter selon votre type de voyage, vous trou­ve­rez quelques exemples sur cet article. L’appareil photo et les objectifs en cabine ! Il y a une rĂšgle d’or tout ce qui a de la valeur, et/ou est fra­gile, reste avec vous. C’est une Ă©vi­dence, mais j’en­tends rĂ©gu­liÚ­re­ment des his­toires de pho­to­graphes ayant lais­sĂ© leur beau 5D tout neuf en soute sans le retrou­ver Ă  l’ar­ri­vĂ©e. Quand bien mĂȘme il n’y aurait aucun risque de vol, vous avez vu l’é­tat des valises sur le tapis ? Les petits chocs peuvent faire bou­ger les len­tilles Ă  l’in­té­rieur des optiques, et rendre les objec­tifs inuti­li­sables, alors ima­gi­nez si on le lance par terre ou si on empile 5 valises de 23kg cha­cune dessus ! Donc, vrai­ment, ne met­tez rien de fra­gile et de valeur en soute, mĂȘme si c’est bien pro­té­gĂ© dans les vĂȘte­ments ! À com­men­cer par votre appa­reil pho­to, ses objec­tifs, et tous les acces­soires fra­giles. L’ap­pa­reil pho­to, qu’il s’a­gisse d’un gros reflex ou d’un petit com­pact, va en cabine, avec vous. Et les objec­tifs aussi. Les ordinateurs et tablettes De la mĂȘme maniĂšre, l’or­di­na­teur ne va jamais en soute. Jamais. Sous aucun pré­texte. MĂȘme s’il est gros et lourd. Si vous y tenez, si vous tenez aux fichiers qui sont des­sus, pre­nez-le avec vous en cabine. S’il ne loge pas dans votre sac pho­to, et que vous n’a­vez pas de housse de trans­port pour votre ordi­na­teur, glis­sez-le dans un sac en tis­su tote bag il sera tou­jours mieux lĂ  que dans votre valise ou sac en soute. Et c’est pareil pour les tablettes ça ne va jamais en soute. Sauf si vous vou­lez vous en dĂ©barrasser... Sac photo et poids autorisĂ© en cabine Le pro­blĂšme, c’est le poids. Je pour­rais vous dire que per­sonne n’a jamais pesĂ© mon bagage Ă  main, mais nuan­çons en repre­nant mon pre­mier point per­sonne n’a ENCORE pesĂ© mon bagage, et ça m’ar­ri­ve­ra peut-ĂȘtre la pro­chaine fois. Donc, ren­sei­gnez-vous auprĂšs de la com­pa­gnie quant au poids et Ă  la taille des sacs admis en cabine et n’a­bu­sez pas si vous vou­lez ĂȘtre sĂ»rs de pou­voir gar­der votre maté­riel avec vous, Ă©vi­tez la grosse valise de 30kg ; pré­fé­rez le sac Ă  dos nor­mal. Si vous ĂȘtes au-des­sus du poids, reti­rez ce qui peut l’ĂȘtre l’énorme Lone­ly Pla­net devrait sur­vivre en soute, par exemple. Si vous ĂȘtes accom­pa­gnĂ©s, pas­sez en pre­mier, vous pour­rez lais­ser un objec­tif Ă  un ami en cas de pro­blĂšme. Vous pou­vez Ă©ga­le­ment pas­ser votre appa­reil autour de votre cou, glis­ser des objec­tifs dans vos poches ! Sachez que la ques­tion du poids du sac pho­to se pose qua­si-exclu­si­ve­ment Ă  l’en­re­gis­tre­ment. C’est le seul moment oĂč le per­son­nel de la com­pa­gnie fait vrai­ment atten­tion au sac. Mon sac pho­to fait en gĂ©né­ral entre 10 et 15kg. Je n’ai eu un sou­cis qu’une seule fois, avec une com­pa­gnie qui assu­rait des liai­sons avec des tout petits avions entre des Ăźles du paci­fique le poids auto­ri­sĂ© par pas­sa­ger Ă©tait de 3kg, soit le poids de mon appa­reil avec un objec­tif. J’ai dĂ» payer un sup­plé­ment hors de prix pour gar­der mon maté­riel avec moi. J’a­vais fait l’er­reur de ne pas me ren­sei­gner sur la com­pa­gnie au prĂ©alable. La question des batteries Les bat­te­ries sont sup­po­sĂ©es voya­ger char­gĂ©es et pla­cĂ©es dans l’ap­pa­reil ou dans des Ă©tuis de sĂ©cu­ri­tĂ©. Elles sont stric­te­ment inter­dites en soute en rai­son de leur carac­tĂšre hau­te­ment inflammable. Jamais per­sonne ne vous dira rien pour des bat­te­ries de reflex. Par contre, trans­por­ter des bat­te­ries de drone peut s’a­vé­rer plus elles sont beau­coup plus grosses. Afin de ne pas avoir de sou­cis, je vous conseille vive­ment d’in­ves­tir dans un petit Ă©tui conçu Ă  cet effet sac Lipo pour bat­te­rie de DJI Mavic, par exemple, ou l’équi­valent pour des bat­te­ries du DJI spark. Peut-on prendre un trĂ©pied en cabine ? Le tré­pied, il va en soute. Si vous cher­chez sur le net ou deman­dez autour de vous, vous trou­ve­rez des tas de gens qui ont fait ci ou ça et n’ont pas eu de pro­blĂšme. C’est for­mi­dable, mais ça ne veut pas dire que vous n’en aurez pas quand ce sera votre tour. À titre d’exemple, la douane indienne a tenu Ă  vider inté­gra­le­ment mon sac et Ă  tout fouiller pen­dant qu’un ami pas­sait tran­quille­ment Ă  cĂŽtĂ© avec une seringue dans le sien, sans qu’on ne lui en demande l’ordonnance. Selon les des­ti­na­tions, les com­pa­gnies, et gens que vous aurez en face de vous, ça peut varier Ă©nor­mé­ment. Ne pre­nez pas de risque, la copine du cou­sin de la voi­sine est peut-ĂȘtre pas­sĂ©e avec son tré­pied, mais ça ne vous garan­tit pas qu’il en sera de mĂȘme pour vous. Qu’est-ce qu’on ne doit surtout pas prendre en cabine ? Cer­tains objets sont inter­dits en cabine. Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  au cou­rant pour les cou­teaux, ciseaux et dan­ge­reuses bou­teilles d’eau, mais quid des acces­soires photo ? Si vous empor­tez des pro­duits liquides pour net­toyer vos optiques, veillez Ă  res­pec­ter la rĂšgle des 100ml maxi­mum. Évi­tez Ă©ga­le­ment de mettre dans votre sac cabine des bombes d’air sous pres­sion ; net­toyer votre ordi­na­teur pour­ra attendre quelques heures. Enfin, comme pré­ci­sĂ© plus haut, ran­gez votre tré­pied dans votre bagage en soute, sous peine de vous le faire confisquer. Le drone, on le met oĂč ? Le drone, il reste dans le bagage cabine, Ă  moins d’a­voir une valise de trans­port rigide spé­cia­li­sĂ©e. Quant Ă  ses bat­te­ries, elles sont tout sim­ple­ment inter­dites en soute vous avez obli­ga­tion de les prendre en cabine avec vous, pour des rai­sons de sĂ©cu­ri­tĂ© les bat­te­ries au lithium peuvent prendre feu faci­le­ment. Si vous avez des bat­te­ries de rechange, veillez Ă  les pla­cer dans des Ă©tuis de sĂ©curitĂ©. Comment rĂ©agir si on vous dit que votre sac photo est trop lourd pour aller en cabine ? Si on vous dit que vous ne pou­vez pas prendre votre sac, qu’il est trop gros, que faire ? Res­tez cor­dial et pré­sen­tez ce qu’il contient Ă  votre inter­lo­cu­teur. Il y a de fortes chances que la com­pa­gnie ne prenne pas le risque de mettre du maté­riel coû­teux en soute, ils n’ont pas envie d’en prendre la res­pon­sa­bi­li­tĂ© ! Dans tous les cas, res­tez poli et sou­riant, ça se pas­se­ra mieux qu’en s’énervant. Si vrai­ment ça ne suf­fit pas, hĂ© bien sor­tez ce que vous pou­vez du sac pour le gar­der avec vous appa­reil autour du cou, objec­tif le plus lourd vis­sĂ© des­sus. LĂ  encore, si vous ĂȘtes accom­pa­gnĂ©, deman­dez Ă  pla­cer un objec­tif dans le sac d’un de vos amis. Les sacs lourds dĂ©pas­sant le poids auto­ri­sĂ© par la com­pa­gnie pour un bagage cabine doivent ĂȘtre pla­cĂ©s sous le siĂšge devant vous et non dans les com­par­ti­ments. Per­son­nel­le­ment, mes sacs pho­tos ne logent pas tous sous le siĂšge l’un d’eux n’est pas si grand mais est bom­bĂ© », et j’ai donc tou­jours igno­rĂ© cette rĂšgle. Mais si on vous dit que votre sac est trop lourd pour aller en cabine, n’hé­si­tez pas Ă  vous enga­ger Ă  ne pas pla­cer votre sac dans le com­par­ti­ment supĂ©rieur. Passer la sĂ©curitĂ© de l’aĂ©roport avec du matĂ©riel photo Pour le pas­sage de la sĂ©cu­ri­tĂ©, ça sera dif­fé­rent Ă  chaque fois. Lisez les ins­truc­tions on peut vous deman­der d’ou­vrir le sac, de le vider, etc., ne ten­tez pas l’hu­mour, et n’ayez pas peur pour vos cartes mĂ©moires, elles ne risquent rien. Les rayons X des machines ne peuvent pas endom­ma­ger votre maté­riel. La seules excep­tion reste les pel­li­cules. Vous pou­vez deman­der Ă  ce que leur vĂ©ri­fi­ca­tion soit faite Ă  la main, par un agent. Passer la douane avec son matĂ©riel photo Le but de la douane, c’est de vĂ©ri­fier que vous avez bien payĂ© les taxes sur votre maté­riel je pars du prin­cipe qu’au­cun de vous n’ex­porte de drogue, donc on va se concen­trer sur la photo. Afin de prou­ver que c’est bien votre maté­riel ache­tĂ© en UE, il y a plu­sieurs solu­tions ; cer­taines plus effi­caces que d’autres... Voyager avec ses factures de matĂ©riel photo ? Vous pour­riez envi­sa­ger de prendre vos fac­tures avec votre appa­reil, afin de prou­ver Ă  la douane oĂč vous avez ache­tĂ© votre maté­riel. Je le lis de temps en temps, et c’est une grosse Ăąne­rie. On ne trans­porte jamais ses fac­tures avec son maté­riel. Si vous vous faĂźtes voler, vous offrez la preuve d’a­chat en prime, et vous galé­rez pour vous faire rem­bour­ser par votre assu­rance. Les fac­tures, elles res­tent chez vous, au chaud et au sec, mais sur­tout pas dans votre sac. Une seconde option serait de faire des pho­to­co­pies des fac­tures, ou une copie sur le smart­phone. C’est tou­jours mieux que de prendre les ori­gi­nales, mais ce n’est pas tou­jours trĂšs pratique. La carte de libre circulation La meilleure solu­tion, est la carte de libre cir­cu­la­tion. On en parle beau­coup moins et pour­tant c’est Ă  la fois beau­coup plus pra­tique et beau­coup plus offi­ciel c’est Ă©ta­bli par la douane, avec le cachet de la douane, et recon­nu Ă  l’international, bien sĂ»r. En gros, vous avez un car­ton qui res­semble Ă  ça j’ai effa­cĂ© le nom de l’agent et sa signa­ture, et j’ai dĂ©mé­na­gĂ© depuis, hĂ©hĂ© Ce sera le pas­se­port de votre maté­riel ça peut ser­vir aus­si Ă  autre chose que des appa­reils pho­to, mais res­tons sur le sujet qui nous concerne. La carte de libre cir­cu­la­tion est nomi­na­tive, gra­tuite, et pré­sente les numé­ros de sĂ©rie de cha­cun de vos objec­tifs ou boß­tiers. Ain­si, en un coup d’Ɠil la douane sau­ra qu’elle peut vous lais­ser pas­ser l’ef­fet tam­pon officiel. Il n’y a que 4 cases, et c’est en thĂ©o­rie un appareil/objectif par case. L’employĂ© du bureau des douanes risque donc de vous conseiller de vous limi­ter au maté­riel cher, ou de pla­cer plu­sieurs objec­tifs par case, mĂȘme la rigueur vou­drait plu­tĂŽt qu’il Ă©ta­blisse une seconde carte de libre cir­cu­la­tion, voire une troisiĂšme. Com­ment l’ob­te­nir ? C’est simple RĂ©unir le maté­riel et les fac­tures. Pas la peine de faire ins­crire le moindre acces­soire sur la carte non plus. Concen­trez-vous sur ce qui a de la valeur objec­tifs, boß­tiers, Ă©ven­tuel­le­ment tré­pied. Pour le maté­riel ache­tĂ© hors Union Euro­pĂ©enne, il vous faut prou­ver que vous avez payer la TVA dessus. Repé­rer oĂč se trouvent les numé­ros de sĂ©rie, ça faci­li­te­ra le bou­lot du douanier. On met tout ça dans le sac nou­vel­le­ment achetĂ©. On se rend Ă  un bureau des douanes. On tombe en gĂ©né­ral sur quel­qu’un de gen­til et c’est trĂšs rapide. RĂ©sul­tat, on perd une fois 30 minutes mais on a une carte valable 10 ans et renou­ve­lable qui faci­li­te­ra les choses. Et si vous avez achetĂ© du matĂ©riel Ă  l’étranger ? Si votre maté­riel pro­vient d’une zone hors UE, que vous l’aillez ache­tĂ© sur inter­net ou vous mĂȘme en Asie ou aux Etats-Unis Ă  lire ache­ter du maté­riel pho­to en voyage, vous ĂȘtes sup­po­sĂ©s vous acquit­ter des taxes. Je ne vais pas vous conseiller de le faire ou non, Ă  vous de voir ! Madame Oreille Je suis photographe et j'ai la chance de voyager partout dans le monde. Sur ce blog, vous trouverez Ă  la fois des rĂ©cits de voyages seule ou avec Petite Oreille, ma fille, que j'essaie d'emmener partout depuis qu'elle est bĂ©bĂ© ! et des conseils pour rĂ©ussir vos propres photos de voyage. Le contexte du test Deux appareils sortis du placard restĂ©s inutilisĂ©s pendant plusieurs annĂ©es, combien ? beaucoup ! Hasselblad 500C Ă  gauche, Mamiya C330 Ă  droite Bref deux appareils dans leur jus n’ayant pas Ă©tĂ© envoyĂ©s en maintenance depuis leur stockage. Il ont Ă©tĂ© reveillĂ©s de leur long sommeil et utilisĂ©s tels quels. Seules les mousses de protection de la chambre du C330F ont Ă©tĂ© remplacĂ©es, le 500C n’en ayant pas rien n’a Ă©tĂ© fait. Le pourquoi du test qui n’a aucune valeur scientifique l’échantillonnage Ă©tant rĂ©duit Ă  l’unitĂ© 
 Pour savoir si ces deux bestioles tiennent bien les outrages du temps, Pour dĂ©partager leur confort d’utilisation, Pour vĂ©rifier si la signature des optiques est visiblement diffĂ©rente. Pourquoi ces deux appareils en particulier ? Il s’agit surtout de comparer deux appareils moyens formats Ă  cadrage carrĂ© et optique interchangeable. Il existe plusieurs clones du 500C mais comparer deux designs radicalement diffĂ©rents est beaucoup plus enrichissant sur le plan pratique. De plus c’est ce que j’ai sous la main 
 Ergonomie 1. Mise au point L’Hasselblad 500C nĂ©cessite un recouvrement des mains, l’une pour la mise au point l’autre pour la tenue et le dĂ©clenchement. Sur le Mamiya C330F les deux mains sont bien sĂ©parĂ©es. Et on peut mĂȘme utiliser la mĂȘme main pour la mise au point ET le dĂ©clenchement si on prĂ©fĂšre tout faire d’une seule main. Une affaire de goĂ»t mais quand tout est separĂ© on s’emmĂȘle moins les pinceaux. Vert mise au point – Bleu dĂ©clenchement Les verres de visĂ©es sont vraiment trĂšs diffĂ©rents. Outre les saletĂ©s dues Ă  l’usage celui de l’Hasselbald 500C est clairement plus orangĂ©, les couleurs sont plus fidĂšles Ă  travers le verre de visĂ© du Mamiya. En ce qui me concerne la teinte gĂ©nĂ©rale du viseur reprĂ©sente une gĂšne Ă  la mise au point car le contraste perçu est affaibli. Sur ces images il peut-ĂȘtre difficile Ă  croire que le verre de visĂ©e d’origine du C330F est plus agrĂ©able. Pourtant c’est le cas. Les saletĂ©es et la teinte de l’écran du milieu sont vraiment dĂ©sagrĂ©ables en utilisation portrait. Sur le Mamiya C330F j’ai intallĂ© un verre de visĂ©e Ă  droite qui amĂ©liore nettement le confort d’utilisation pour les mises au point trĂšs dĂ©centrĂ©es. 2. Transport et rangement Clairement le Mamiya C330F a plus de relief plus de boutons et recoins qui sont autant de points d’accroches. De ce point de vue l’Hasselblad 500C est beaucoup plus sobre et s’accroche un peu moins partout. Ceci Ă©tant l’encombrement pur est quasi Ă©quivalent. Il est Ă  noter que pour ceux qui collent l’oeil sur le viseur et mĂȘme les autres d’ailleurs, le Mamiya qui s’étend plus en hauteur qu’en profondeur, rend le geste moins forcĂ©. En effet le viseur est naturellement plus proche de l’oeil lorsque les mains sont Ă  la mĂȘme hauteur. Losque l’on colle l’oeil sur le viseur avec l’Hasselblad, on est clairement plus ramassĂ© et plus tendu, du moins pour les peronnes de taille normale ~ pour les messieurs photo en dĂ©but de post. 3. Chargement Dos amovible pour l’Hasselblad 500C et dans le bloc boitier pour le Mamiya C330F. Le dos amovible c’est utile pour changer de film sans avoir Ă  terminer le rouleau, mais il faut transporter des dos supplĂ©mentaires, qui sont trĂšs encombrants. Cela n’est vraiment utile qu’en studio voir en paysage, mais en mode vadrouille, ou reportage cela n’a pas de rĂ©el intĂ©rĂȘt autre que la possibilitĂ© d’alourdir le sac 
 4. Poids Hasselblad 500C + 80mm F/ 1 474 g. Mamiya C330F + 105mm DS F/ 1 810 g. Totalement subjectif Ă  la prise en main le C330F semble clairement plus solide. 5. Bruit Dans ce domaine aucune discussion possible l’absence de miroir reflex dont le Mamiya se passe grĂące Ă  son deuxiĂšme objectif le rend totalement silencieux en comparaison du CLAP-CLOP de l’Hasselblad lors du dĂ©clenchement. Encore une affaire de goĂ»t mais la discretion a l’avantage dans bien des situations 
 Utilisation 1. Impression gĂ©nĂ©rale La prise de vue qui a donnĂ© lieu au photos ci-dessous n’avait pas pour but ce test mais c’était une bonne occasion. Je n’ai eu le temps que pour un rouleau par appareil pour cette comparaison. Donc les boitiers n’ont pas Ă©tĂ© utilisĂ©s en mode baby sitting 
 il y avait qu’un trĂšs petit crĂ©nau dans le timing, il fallait que ça “dĂ©pote” 
 les tours de manivelles Ă©taient 
 Ă©nergiques. PremiĂšre diffĂ©rence Ă©vidente le relatif inconfort de mise au point sur l’Hasselblad par rapport au Mamiya C330F. Le verre de visĂ©e du 500C rend la mise au point Ă©quivoque en dehors de la zone centrale ou il se dĂ©fend plutĂŽt bien si ce n’est cette teinte jaunĂątre, grrr 
. Autant dire que cela ajoute au stress et Ă  la frustration. L’autre chose qui est certainement une question d’habitude et surement de goĂ»t c’est la tenue du boitier qui m’a semblĂ©e bien plus naturelle sur le Mamiya, oĂč les mains ne sont pas enchevĂ©trĂ©es. Second problĂšme aux consĂ©quences dĂ©sastreuses le dĂ©rĂ©glage complet de l’avance du film sur l’Hasselblad. Sur le rouleau il ne m’est restĂ© que deux clichĂ©s non superposĂ©s ! grosse dĂ©ception ! clairement ce boitier doit passer en maintenance 
 Sur le Mamiya aucun problĂšme d’avance tous les clichĂ©s sont correctement espacĂ©s. Bon ok, tout boitier doit passer un jour ou l’autre par la case maintenance. Mais le C330F sorti lui aussi du placard n’a pas fait de caprices 
 bonne bĂȘte, bon point. A vrai dire on entend souvent que les boitiers Hasselblad sont assez coutumiers des passages Ă  l’atelier au point que certains s’en sĂ©parent Ă  cause de ces allers-et-retours. Quand on lit ou on entend on se dit toujours boaaff, il a pas eu de bol, c’est tout, il est tombĂ© sur un mauvais exemplaire ». Sauf que quand ça vous tombe sur le nez, c’est 100% pas un coup de mal-bol, mais Ă  100% un manque de fiabilitĂ© du matĂ©riel. Surtout quand sorti du placard au mĂȘme moment, le collĂšgue nippon dĂ©marre sur un sprint sans claquage ! AprĂšs tout c’est ma faute, je n’aurais pas du faire cet essai. C’est trĂšs frustrant, mais c’était l’objectif du test Ă©galement. Et lĂ  je dois dire que c’est la chute d’Icare le boitier dont tout le monde rĂȘve en moyen format. Mais pourquoi ? en dehors de son look assez sexy, bien que le bi-objectif du C330F est bien plus attirant dans le style retro Ă  mon sens 
 l’image elle seule est-elle Ă  la source de cette popularitĂ© ? 2. Photos Bon au niveau de l’image je n’ai pas beaucoup de matiĂšre pour comparer les deux dans la mesure ou le 500C m’a littĂ©ralement ruinĂ© un rouleau 
 Faisons avec les moyens du bord LumiĂšre parisienne, ciel couvert, plat de chez dĂ©sertique, les clichĂ©s sans grands intĂ©rĂȘts puisque fait pour la comparaison ont Ă©tĂ© scannĂ©s de façon strictement identiques. Si ce n’est que j’ai ajoutĂ© 1/3 de diaph. d’exposition au clichĂ© du 500C. Optique moins lumineuse ou vitesses dĂ©rĂ©glĂ©es ? je ne sais pas. Les deux clichĂ©s de Tri-X sont Ă  F/4 pour 1/60 s. si ma mĂ©moire est bonne. Vu d’ici en tout petit sur le net, je ne vois pas de diffĂ©rences marquantes si ce n’est un lĂ©ger plus au niveau du contraste pour le 500C. Idem en plus large, je vous l’épargne, pas de diffĂ©rence frappante. Et vu qu’on fait pas de pixel peeping, pas de peep ! Si cela n’est pas frappant, franchement d’oĂč vient tout ce hype » autour de l’Hasselblad ? MĂȘme chose ici, je n’ai pas dĂ©bouchĂ© le pull-over noir bien qu’il y ai toute la matiĂšre c’est du scan et traitement simple, brutal. Franchement je donne un autocollant de l’équipe de foot nĂ©palaise Ă  celui qui fait la diffĂ©rence. Mais c’est vrai qu’il y a un peu » plus de micro-contraste sur le clichĂ© du Planar de l’Hasselblad que sur celui du Sekor de Mamiya, un peu. Ca fait lĂ©ger pour comparer, alors j’ai fait quelques autres clichĂ©s dont je montre les plus intĂ©ressants pour cette comparaison. Et oui l’Hasselblad m’a encore mangĂ© un rouleau en ne me laissant que quelques clichĂ©s non superposĂ©s. Un petit peu moins certes. Peut-ĂȘtre parce que mes tours de manivelles Ă©taient moins Ă©nergiques 
 Le clichĂ© de l’Hasselblad a Ă©tĂ© retaillĂ© pour faire correspondre le cadrage Ă  celui du 105MM, j’ai bien des pieds mais pas encore d’ailes 
 Le Sekor 80mm est revenu chez son propriĂ©taire Alice Santini qui a eut la gentillesse de me le prĂȘter pour ce test et que je remercie trĂšs chaleureusement au passage ! Ici encore, mĂȘme en lumiĂšre dure, le quidam n’y voit aucune diffĂ©rence, le photographe maniaco-dĂ©pressif y trouvera surement un lĂ©ger micro contraste supplĂ©mentaire sur le clichĂ© du Planar. Je ne dois pas ĂȘtre assez dĂ©pressif 
 Aller une derniĂšre pour la route qui met un peu plus en Ă©vidence la lĂ©gĂšre diffĂ©rence A cause du ciel le Planar a l’air de claquer un peu mieux, il faut l’avouer. Mais les nuages ont bougĂ© entre les deux clichĂ©s alors c’est dur d’ĂȘtre dĂ©finitif. Eliminons le ciel pour plus d’objectivitĂ© Je n’ai pas poussĂ© les blancs intentionnellement afin de garder une lecture plus facile. Outre la trĂšs lĂ©gĂšre diffĂ©rence d’exposition, on peut noter un meilleur contraste sur le clichĂ© du Planar Ă  gauche. Afin de savoir si je pouvais obtenir le mĂȘme rĂ©sultat, je me suis amusĂ© 2 secondes Ă  rejoindre le rendu du Zeiss Ă  gauche en modifiant celui du Mamiya Ă  droite. Je pense y ĂȘtre parvenu pas trop mal Ă  vous de juger sur le visage du faune, ci-dessous. J’ai juste augmentĂ© le contraste et relevĂ© l’exposition de diaph., pas vraiment une recette diaboliquement complexe 
 Les deux objectifs ayant une focale diffĂ©rente, sur un mĂȘme cadrage la compression est diffĂ©rente et le cela se ressent sur le clichĂ© du 105mm qui de fait apparait moins dynamique ». On pourrait bien sĂ»r amĂ©liorer le micro-contraste du Mamiya en jouant sur les courbes, mais on a dĂ©jĂ  montrĂ© qu’on pouvait faire converger les deux rendus, inutile d’enfoncer le clou. Conclusion Compte tenu de l’état du marchĂ© et des outils Ă  notre disposition pour pratiquer la photo argentique, l’accessibilitĂ© du prix est un critĂšre mais la fiabilitĂ© en est un plus Ă©pineux encore. La grande majoritĂ© des appareils ne sont plus fabriquĂ©s, les envoyer dans un atelier spĂ©cialisĂ© devient chaque jour plus difficile et plus onĂ©reux Ă  cause de leur disparition. Sur un marchĂ© de l’occasion oĂč les prix sont encore trĂšs accrochĂ©s Ă  la rĂ©putation, je ne trouve pas que l’énorme diffĂ©rence de prix double ou triple ! entre Hasselblad 500C et Mamiya C330F soit entiĂšrement justifiĂ©, et pour ainsi dire pas du tout. La soliditĂ©, la fiabilitĂ© et la qualitĂ© du rendu des optiques et boitiers Mamiya C330F en font un choix de premiĂšre classe sur plan qualitĂ©/prix, et mĂȘme au delĂ  sur le plan de l’érgonomie. Mais cela relĂšve du goĂ»t de chacun. Quoiqu’il en soit, il est indĂ©niable que le potentiel crĂ©atif » d’un vieux boitier Hasselblad dans son jus est supĂ©rieur Ă  celui du Mamiya. La preuve avec le photo ci-dessous Sauf que quand j’achĂšte un Hasselblad, au prix de l’Hasselblad, mĂȘme d’occasion ce n’est pas pour que le boitier soit »crĂ©atif » Ă  ma place. Mais bon ce n’est que moi 
 Un grand merci Ă  François pour le prĂȘt de l’Hasselblad 500C et Ă  Alice pour celui du Mamiya Sekor 80mm ! François, dĂ©solĂ©, le placard a Ă©tĂ© trop dur psychologiquement, le 500C n’a pas tenu. Il faut garder Ă  l’esprit que ce test a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur uniquement deux boitiers et de fait ne peut ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©. Il existe certainement des Mamiya grippĂ©s et de vieux Hasselblad en parfait Ă©tat de fonctionnement. Ceci n’est bien sĂ»r qu’un tĂ©moignage tout empreint de subjectivitĂ©.

appareil optique qui fait le tour des choses